Pas un jour ne passe sans qu’une star du showbiz ne nous assène, avec l’air d’avoir gravement réfléchi à la question, la phrase-tarte à la crème ressassée depuis 45 ans : « Je suis citoyen du monde ».
Plus que d’une conviction, il s’agit là de montrer que l’on est bien de son temps, allergique à toute idée de nation, sauf dans des pays lointains et si possible ennemis, et pas spécialement fier d’être Français.
De même, nos lycéens descendent par milliers dans la rue pour crier leur colère de voir une adolescente sans papiers expulsée dans son pays d’origine. Car, enfin, est Français tout individu qui vit sur le sol français, non ? Et il doit pouvoir voter comme tout le monde !
Les politiques eux-mêmes, pourtant mieux avertis des choses publiques, semblent parfois oublier ce qu’est la nationalité. C’est le cas de Dominique Voynet qui ne comprend pas que l’on ait peur de ne pas parvenir à intégrer les Roms alors que nous avons su assimiler des vagues d’immigrés, « comme les rapatriés d’Algérie » ! Elle oublie simplement que ces derniers étaient français et même très conscients de l’être !
Voilà donc le résultat de décennies de reniement national, de pensée mondialiste et européiste, de culpabilisation et de repentance et de dénigrement du patriotisme. Souvenez-vous de l’accueil réservé, par ceux qui prétendent penser pour les autres, au débat proposé par Sarkozy sur le thème de l’identité nationale. Il fut contraint de le ranger en vitesse dans ses tiroirs.
Face à cette débandade, dans un pays qui touche le fond, j’ai vraiment envie de hurler : « Vite, Sainte Jeanne d’Arc, reviens ! Ils sont devenus fous !
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”