Avec, en incrustation durable, la « Une » de « L’Action française » du 7 février 34 : la « Hollandie », « ils » en prennent tous pour leur grade !…

5 commentaires pour “Avec, en incrustation durable, la « Une » de « L’Action française » du 7 février 34 : la « Hollandie », « ils » en prennent tous pour leur grade !…”

1. Ceux qui auront regardé cette vidéo auront sans doute découvert ce qu’elle contient, et d’où elle provient : une analyse féroce de la situation intérieure française par « la voix de la Russie » qui, très certainement, n’émet rien qui ne reflète exactement ce que pense et ce que veut le régime de Moscou.
   On peut être tout à fait assuré que la République française ne dispose d’aucun moyen de propagande (il faut bien l’appeler ainsi) comparable en direction de l’ex-Union Soviétique. Et l’on n’a vraiment aucun mal à comprendre que les rencontres Poutine-Hollande ne soient pas remarquables par leur cordialité.
   On ne regarde pas cette émission sans malaise, soit qu’on la ressente comme une intrusion un peu trop grossière dans nos affaires intérieures, soit qu’on en constate la lucidité. Ou l’un et l’autre.
   Poutine roule un peu trop des mécaniques. Mais il gouverne son pays avec la fermeté que l’on sait, conformément à ses intérêts et, plus ou moins, à sa tradition. Hollande n’a aucun sens de la tradition de notre pays et n’a vraiment aucun moyen, de quelque point de vue que l’on se place, pour rouler des mécaniques. La dyssimétrie est totale.

2. Je crois que c’est assez bien vu de la part de « La voix de la Russie ». Si je reprenais ces commentaires à mon compte, je n’y changerais pas un mot. Je ne confond pas la France et la République. La République est malade? Qu’elle crève, la France ne s’en portera que mieux.

3. C’est du 380 de marine et les trois tubes ont livré. Que l’Est sauvage qui tient lieu de Russie à M. Poutine ne soit pas exempt de reproches, n’améliore pas la fraîcheur du poisson hollandien.
   Nous sommes la risée des nations majeures et ne nous badent que les peuples en mouvement vers un avenir jugé plus sûr que le leur, ce en quoi ils se trompent terriblement, les malheureux.
   Ceux qui connaissent le milieu expatrié français savent que chaque Français qui émigre aujourd’hui – et les chiffres montent sans cesse – diffuse autour de lui un certain dénigrement du pays qu’il a quitté : une petite union soviétique, arrivée au bout de son pathétique projet, dont le régime bancal s’effondrera le jour où elle perdra la confiance des marchés qui la perfusent. Cette exhalaison fétide finira par pénétrer les salles de marché où ne règnent qu’hystérie et panique. Ce peut donc être brutal, avant ou après le 6 février 14.
   Souhaitons, et faisons aussi notre possible chacun dans notre terrier pour, que le pays lui-même pâtisse le moins possible du pourrissement de l’Etat gangrené, car il y a fort à parier que la classe politique cherchera jusqu’au dernier moment à dévorer tout ce qui restera à sa portée pour survivre à son naufrage.
   Il faudra alors savoir garder les bouées à la main et ne pas les leur jeter.

4. Pour conforter le point de vue de Thulé, qu’évidemment je partage, je rappellerai ce que nous avait dit Jean Raspail, parlant de la République (idéologique) en conclusion de son intervention lors d’un Rassemblement royaliste des Baux : « Qu’elle crève, la vieille vache !… »

5. Moi… j’aime bien !
   Relisez l’ancienne consigne de Pierre Debray aux lecteurs de JSF :  » la vidéo libérera la parole ».
   On y est.
   Ne boudons pas notre plaisir.
   D’autant que le Web se charge de la diffusion.

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