(Vous le savez : notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste est très animée, surtout depuis que les tweets de notre Compte A.F.Royaliste y sont automatiquement reportés. De très nombreuses réactions y fleurissent chaque jour : nous répondons aujourd’hui à l’une d’entre elles, parce que la récente « amie » qui nous écrit aborde un sujet sur lequel il convient d’être extrêmement clair…)
Suite à nos différentes notes sur « l’affaire Léonarda », cette « amie » a, plusieurs fois réagi à nos commentaires; elle a abordé plusieurs points sensibles et soulevé bon nombre de questions intéressantes; d’accord sur plusieurs choses, elle nous questionne sur quelques autres, et c’est très bien ainsi…
Dans l’ensemble des choses évoquées, il ressort, pour résumer, qu’il lui paraît que nous sous-estimerions « le danger de guerre civile » (?) à laquelle sembleraient conduire certains de nos propos sur l’immigration; et que nous refuserions d’admettre que, dorénavant, et que cela plaise ou non, « la France est bel et bien devenue une société pluri-culturelle »…
Nous ne pouvons que redire à cette occasion ce que nous avons déjà dit et redit plusieurs fois…
1 : pour qu’il y ait guerre civile, il faut qu’il y ait citoyens de la même cité : le Père de Foucauld parlait de ces personnes qui seraient françaises formellement, mais « sans avoir le coeur ni l’esprit français ». N’est-ce pas le cas de ces masses africaines, inconsidérément importées pour des raisons marchandes, et qui viennent avec armes et bagages, transposant chez nous des moeurs, des traditions, des coutumes etc… qui ne sont pas les nôtres, et qui contredisent, pour certaines, à angle droit nos propres traditions ? Nous n’avons pas à juger de ces moeurs, traditions, coutumes etc… dans leur(s) pays d’origine, mais nous avons, par contre, parfaitement le droit,; – et même le devoir – de dire que certaines sont incompatibles avec nos propres moeurs et traditions. C’est ce que nous faisons, à longuuer de notes, et sans nous en priver. Ni plus, ni moins… La présence de ces masses n’a, d’ailleurs, jamais été ni demandée ni souhaitée par le peuple français, pourtant réputé souverain, à qui on les impose, en se gardant bien de lui demander son avis… : pourquoi pas un référendum sur le sujet ?
2 : par ailleurs, quand notre « amie » dit que nous refusons de voir la réalité, et que nous refusons d’accepter le fait que la France est multi-culturelle, n’est-ce pas elle qui accepte un peu vite (fatalisme ? défaitisme ?) la réalité multiculturelle, multiethnique, multitout et multi-n’importequoi… imposée à la France par un Pays légal qui, là, comme ailleurs n’agit pas en fonction du Bien commun mais en fonction de son idéologie; et qui est manipulé par les diverses féodalités, bastilles, privilèges qui se sont emparé de l’Etat. Si Jeanne d’Arc avait accepté d’aussi bonne grâce la réalité politique de son temps…
3 : et aussi, notre « amie » nous semble oublier un peu vite que l’Islam est totalitaire – sinon en théorie pure, puisqu’il reconnait un Dieu au-desssus de lui mais, de fait, et dans la pratique, dans la réalité concrète des sociétés qu’il induit… – et qu’il n’aurait que faire, s’il devenait le plus fort, de ces « petites communautés » dont elle parle…
Nous préférons penser, avec Boutang, qu’il y a en effet place, en France, pour plusieurs communautés, qui peuvent parfaitement cultiver leurs légitimes différences, pourvu qu’elles partagent les mêmes fondamentaux; mais qu’il n’y a pas de place pour plusieurs civilisations. A partir de là, la solution est, comme toujours, politique, et, comme toujours, il faut une volonté. La seule solution ne serait-elle pas de distinguer les trois catégories qui d’évidence structurent ce que l’on appelle l’immigration ? Et, partant de là, de réserver un accueil franc et sincère pour celles et ceux qui veulent et peuvent s’intégrer, mais d’organiser le retour au pays pour ceux qui ont été trompés (et/ou se sont laissés tromper…) par le mirage économique (pour faire court) et la déchéance de nationalité/expulsion pour ceux qui ne respectent pas nos lois (pour faire court aussi)…
Pour conclure temporairement ce débat – avant d’y revenir, soyons en sûrs, avec de nouveaux « amis », qui nous tiendront les mêmes propos… – et comme à chaque fois que nous évoquons le sujet, afin que tout soit le plus clair possible, nous remettons ce même petit paragraphe :
Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf
Lorsqu’on importe, contre toute prudence et raison, en l’espace de seulement trente à quarante ans, 10 à 15 millions d’étrangers venus d’un « ailleurs » très différent et parfois très hostile, il est vain de redouter les graves conséquences qui peuvent, évidemment, en résulter. Guerre civile ? Guerre étrangère ? Guerre de religion ? Choc de civilisations ? Guerre de cultures ( ?) ou d’incultures ? Le risque peut, à l’évidence, prendre ces différentes nuances. Mais, bien-sûr, il existe. Rien d’étonnant à cela.
Toutes les religions, lorsqu’elles sont fortement vécues par leurs fidèles, ont tendance à vouloir donner forme à la vie personnelle et sociale, dans leur totalité ; c’est lorsqu’elles sont affaiblies qu’elles se sécularisent. Telle est la comparaison qui peut être faite, aujourd’hui, entre christianisme et Islam. Or ce dernier n’est évidemment pas consubstantiel de notre civilisation.
« Déchoir – expulser » les immigrés délinquants doit être possible et pratiqué chaque fois que nécessaire; mais cela – compliqué à mettre en œuvre et pas forcément très efficace – ne constitue pas une politique de l’immigration. Revoir avec grande rigueur les conditions du bénéfice des prestations sociales et de santé, en France, pourrait être autrement efficace. Couper tout simplement ce que le vieux Le Pen appelait « les pompes aspirantes » pourrait être autrement dissuasif pour tous ceux qui sont venus ou projettent de venir en France seulement pour en profiter.
Une politique de l’immigration, ça ne se réduit pas à des slogans ou à des imprécations. Ce doit être un ensemble sérieux de mesures, notamment économiques, législatives, sociales et diplomatiques.
Peut-être faudrait-il aussi abandonner les utopiques traités de Maastricht à Lisbonne, en passant par Nice, Schengen et Amsterdam, afin que nos frontières ne soient pas des passoires, abandonnant ainsi notre droit de regard à d’autres qui semblent complètement dépassés par le tsunami migratoire afro-maghrébin.