Nouveau déchaînement de protestations outragées en cette première semaine de décembre, cette fois à la suite du « dérapage raciste » d’un maire UMP du Var ayant déclaré en plaisantant lors d’un conseil municipal, à propos d’un incendie dans un camp de Roms, qu’il regrettait que l’on ait appelé les pompiers trop tôt. Une phrase idiote, certes, mais en matière d’humour tout le monde ne fait pas dans la dentelle. Aussitôt dénoncé et lynché par la presse et les professionnels de l’anti-racisme, l’auteur de ce crime de lèse Harlem Désir s’empressait de brandir un brevet de respectabilité en précisant qu’il était un « gaulliste social », sous-entendu insoupçonnable de mal penser. Gaulliste social, vous savez, c’est cette espèce hybride se réclamant à la fois de De Gaulle, qui déclarait à propos des Harkis et des Pieds-Noirs « Ils vous intéressent, vous, ces Mohamed et ces Fernandez ? » ou encore « Vous n’imaginez tout de même pas qu’un jour un Arabe, un musulman, puisse être l’égal d’un Français », et d’une gauche qui, selon Gaston Deferre, voulait en 1962 rejeter à la mer les Pieds-Noirs arrivant d’Algérie. Mais ces propos racistes-là n’ont jamais ému le moindre Harlem ni Désir. Aussi ce pauvre maire dérapeur a-t-il bien fait de rappeler sa double ascendance politique…
1 commentaire pour “Les Tartuffes ou le racisme à géométrie variable”
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Laisser la place à l’humour noir, l’humour vulgaire ,l’humour stupide c’est ce qui donne par contraste à la finesse et l’esprit ses lettres de noblesse.
Bientôt les blondes se fâcheront et elles auront raison , nous serons accusés de « blondisme »
La France est un pays sinistre qui se prend au sérieux dans ce cas
Je dirai qu’il s’agit ici de bétise pas drôle … Mais la mode est au « racisme » un mot qui ne veut plus rien dire s’ensuit le sexisme les discriminations vieux et jeunes les faibles les handicapés qui se sentent insultés si on parle d’aveugles ou de sourds,. et c’est ce qui fait que notre société est malade car le fond du problème est qu’on ne se comprend plus et de là on ne s’aime pas , conclusion tout est pris avec haine.
Ce n’est pas la crise qui est dure à supporter ce sont les rapports humains qu’entretiennent de façon malsaine un petit groupe politique.