…. sans se rendre compte, qu’à ce petit jeu de la stupidité et de l’indigence de la réflexion politique, c’est la gauche toute entière qui va… dans le mur ! :
http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/03/cambadelis-ps-appelle-a-proclamer-que-le-fn-est-d-extreme-droite_936684
Sur ce sujet, on lira avec intérêt l’excellent billet d’Annette Delranck, Bataille sémantique, dans le n° 1041 de Royaliste : Scan.jpg
En réalité, comme dirait l’autre, de quoi s’agit-il ?
Il s’agit que… la Gauche a peur, elle s’affole et, du coup, elle perd ses nerfs. Le piège, aussi « hénaurme » que simpliste tendu par Mitterand dans les années 80 ne marche plus. « La droite la plus bête du monde » avait déjà eu tort d’y tomber, et de tomber dans le délire de la dénonciation ahurissante d’un nazisme ou d’un fascisme imaginaires et fantasmatiques; puis elle a eu le tort de s’y complaire et d’y rester pendant plusieurs décennies, d’une façon morbide et masochiste à la fois, ce qui a permis à la gauche, minoritaire en voix dans le pays, de conquérir un à un tous les leviers de commande, et de gagner la majorité des Conseils Généraux, des Communes, des Conseils Régionaux, de l’Assemblée, du Sénat et de la Présidence : on doit bien se taper sur le ventre, dans cette gauche, depuis 40 ans, en se disant, mort de rire « mais, qu’est-ce qu’ils sont c… ! Non, mais, qu’est-ce qu’il sont c… »…
Oui, mais voilà : le piège grossier semble prêt de sa fin. Et, du coup, « adieu, veaux, vaches, cochons, couvées !… », adieu le pouvoir et tout ce qui va avec. Et, du coup, c’est panique à bord ! Avec tous les délires, les absurdités, les niaiseries que la bêtise, alliée à la mauvaise foi, peut faire dire…
Et c’est par là que, la réflexion étant achevée et la boucle bouclée, Cambadélis, avec son mur citoyen, se place lui-même et ceux qui le suivraient dans ce « mur des cons », de triste mémoire, mais toujours élevé par la frange sectaire et haineuse de la pire partie de la gauche, sa fraction idéologique…
Pour nous, nous regardons ce triste spectacle, offert par ce pauvre Pays légal qui en est arrivé au niveau zéro de la politique, avec, il faut bien le dire, un mélange de consternation et d’amusement.
D’abord, parce que, comme le dit très bien Léon Daudet, directeur de L’Action française, nous ne sommes pas, et ne serons jamais, de ceux « qui croient en l’amélioration électorale de la peste républicaine ».
Ensuite, parce que, pour rester avec Léon Daudet (dans « Vers le Roi », page 46), nous savons qu’il n’y a qu’une seule action qui vaille d’être menée, une seule action française « étant réellement d’opposition, c’est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime… »
Daudet nous apporte l’ambiance de la chambre des députés de l’entre deux guerres. Nous savons que les années qui ont suivi l’occupation ont été une reconstruction portée par le modernisme mondial. Nous sommes revenus à l’ambiance de Daudet, pire les incapables nous vendent aux étrangers, demain l’esclavage sera inversé.. Alors qu’est ce qui empêche de promouvoir une souveraineté parlementaire, copie de nos amis Anglais. Les français ne sont pas si idiots que l’on nous les présentent dans les médiats. Il suffirait de les éduquer sur le bien fondé d’une souveraineté royale parlementaire, quant on leur fait peur avec une monarchie absolue. Absolue mais n’est ce pas notre actuelle oligarchie républicaine. Autremet dit, il faut y aller et arréter de blabater.