Au 77 de la rue de Miromesnil, les nouveaux bureaux de Nicolas Sarkozy…
MG – Monsieur le Président vous venez de déclarer publiquement votre intention d’être candidat à l’élection présidentielle de 2017. Est-ce exact ?
NS – Effectivement, c’est mon intention.
MG – Dans ce cas participerez-vous à la primaire prévue par l’UMP ?
NS – Ce n’est pas mon intention.
MG – Comment comptez-vous vous y soustraire ?
NS – Soit en réclamant un vote des adhérents et des sympathisants de l’UMP, qui, je le constate soutienne à 60% ma candidature, soit en me passant de l’UMP.
MG – En envisageant donc de créer un nouveau parti ?
NS – C’est possible, mais pourquoi pas en scindant l’UMP en deux camps : le mien, celui de la droite forte, et la droite molle de Fillon par exemple ?
MG – Mais qui vous suivra dans votre camp ?
NS – Ils seront nombreux : les jeunes en général et les fidèles, comme Brice Hortefeux par exemple. Je me passerai des autres. Ils savent qu’il n’y a pas d’autre solution que mon retour.
MG – Et si cela ne fonctionne pas vous envisageriez donc un nouveau parti ?
NS – Non, ce n’est pas, dans l’immédiat, mon intention. Je me présenterai au nom de toute la droite, y compris du Centre.
MG – Pensez-vous que Jean-Louis Borloo, Bayrou, Morin, vous soutiendraient ?
NS – J’en suis persuadé puisqu’aucun d’eux ne peut sérieusement envisager d’être élu.
MG – Mais il vous faut un programme !
NS – Mais j’ai mon programme, celui de 2007 remis à l’ordre du jour bien évidemment, en fonction des nouvelles options européennes, de la politique intérieure et des options sociétales.
MG – Ce programme n’a pas été une réussite puisque, je me permets de vous le rappeler, vous n’avez pas été réélu en 2012.
NS – Pour une raison évidente, il n’a pas été appliqué. Je n’ai pas pu l’appliquer à cause de la crise de 2008 d’une part et, justement, des réticences internes de certains membres de l’UMP qui m’ont contré tout au long de l’année 2012 ainsi que de l’opposition qui, depuis, a repris pratiquement toutes mes propositions.
MG – Et si vous êtes élu, vous l’appliquerez ?
NS – Rien ne pourra m’empêcher de l’appliquer puisque je n’aurai pas une réélection à envisager.
MG – Vous ne vous présenterez donc pas en 2022 ?
NS – Je compte demander la suppression du quinquennat afin de revenir à un septennat unique, sans possibilité de se représenter car c’est ce qui bloque toute réalisation d’un programme annoncé : la trop courte durée et le désir d’être réélu.
MG – L’UMP prépare un programme pour 2017. Hier elle se prononçait sur l’immigration. Qu’en pensez-vous ?
NS – Les mesures préconisées sont intéressantes.
MG – Le gouvernement a réclamé un dossier sur l’intégration. Quelques mesures ont été révélées aujourd’hui, qu’en pensez-vous ?
NS – Si elles sont appliquées, ce dont je doute fort, ce serait la porte ouverte au Front National. Cela me conforte dans ma décision de me représenter. Ces cinq années de réflexion m’ont permis d’avoir une vue d’ensemble de la situation dramatique de notre pays et, surtout, de savoir très exactement les mesures à prendre d’urgence, dès ma réélection, afin de remettre la France sur les rails de la croissance et du travail.
MG – Malgré l’Europe ?
NS – Ce sera avec l’Europe mais à mes conditions.
MG – Vous envisageriez une sortie de l’Europe ?
NS – De l’Europe non mais de l’euro oui, si c’est inévitable et si les conditions que je proposerai ne sont pas acceptées.
MG – Pouvez-vous nous entretenir sur votre programme ?
NS – Je vous l’exposerai plus en détails lors d’une prochaine interview mais je peux, d’ores et déjà, vous confirmer :
– l’abrogation des 35 heures, ce que j’aurais dû faire lors de mon précédent mandat,
– l’allongement du départ à la retraite,
– la diminution de la dépense publique par la réduction des fonctionnaires, ce que j’avais déjà commencé à entreprendre,
– la remise à plat des impôts sur les entreprises,
– la réduction du « millefeuille » territorial,
– continuer la suppression de nombreuses niches fiscales aussi coûteuses qu’inutiles ainsi que des subventions attribuées sans discernement,
– affiner le dossier de l’immigration contrôlée et choisie…
et d’autres réformes également destinées à simplifier et à économiser et qui sont à l’étude actuellement.
Si les citoyens français m’accordent une seconde chance je m’engage à sortir le pays du marasme de ces trente dernières années.
J’en suis capable.
MG – Je vous remercie, Monsieur le Président de m’avoir accordé cet entretien. Nous aurons très certainement l’occasion de vous entendre encore bien souvent d’ici 2017.
NS – Et peut-être même avant… Qui lo sa ? Il suffirait d’une étincelle.
Tout d’abord, Il y a ce fameux rapport sur l’intégration, réclamé par le gouvernement Ayrault, qui préconise de promouvoir la connaissance de l’immigration et de repenser les programmes scolaires dès l’école primaire afin d’y intégrer l’histoire des mouvements de population, notamment ceux liés à l’esclavage, aux colonisations et à l’immigration économique qui peut la provoquer, surtout si en un tour de passe-passe on veut nous faire passer d’une civilisation judéo-chrétienne, qui est la nôtre depuis des siècles, à une civilisation arabo-orientale, qui, selon les destructeurs de notre société, hier le communisme aujourd’hui l’Islam, apparait depuis 50 années. Ce qui serait le comble !
Et ensuite, je ne me prononce pas sur le « bourbier centrafricain » dans lequel nous nous sommes imprudemment engouffrés seuls, avec des moyens insuffisants et qui, mais j’espère que ce ne sera pas le cas, peut nous conduire à une catastrophe.
L’euro, l’immigration, l’Afrique : trois thèmes susceptibles de mettre en danger notre république si l’on n’y prend garde !
(PS : ceci bien entendu n’est qu’une politique-fiction !)
Intéressant,à la vérité.
Si cette « politique-fiction »s’avérait conforme à la réalité dans l’avenir,cela épargnerait à la France de voir nombre de nos compatriotes-sûrement remplis d’intentions-bonnes, mais sottes, parce que sans lendemain- voter, comme au premier tour des présidentielles de mai 2012,pour une Marine Le Pen très républicaine et sans aucune vision économique ou pour l’inconsistant Bayrou.
Ces votes,plus démagogiques qu’utiles,ont servi de marche-pied à Hollande.On en voit aujourd’hui les conséquences désastreuses pour notre pays dont les fibres même et les traditions les plus chères sont jetées à la casse.(A cet unique
titre,le plus à surveiller et à contrer est Peillon,car il respire l’anti-France).
La politique,plus encore dans la nocivité des institutions républicaines-qui ont toujours raté pour notre pays-,consiste d’abord à définir ce que l’on veut, et ensuite les moyens les plus adéquats pour y parvenir,même par étapes.
Il faut laisser de côté l’aspect sentimental (et soit-disant démocratique)des évènements et des choses qui les environnent! Ou alors,on se résout -non pas surtout au pire,comme en 2012- à la médiocrité républicaine la moins mauvaise.
Certainement pas Sarko en 2017. C’est un traître à la solde des Etats-Unis. Qui plus est, responsable de l’odieux traité de Lisbonne, constitution européiste rejetée par le non français en 2005. Cela suffit, le système est en bout de course. Il faut en changer !
Je ne savais pas que Sarkozy était un traître.Qui l’a jugé ?
Sans doute que pm souhaite que le « système » soit changé par Hollande ! C’est déjà commencé d’ailleurs,malheureusement dans le mauvais sens !
Bravo et Joyeux Noël !
Je n’ai jamais pardonné à Sarkozy le traité de Lisbonne Alors oui c’est un TRAITRE A LA PATRIE!
Son projet tient en deux mots: travaillez, consommez
Ce type n’a aucun idéal, aucune vision à long terme, aucun sens de la grandeur nationale
Si Marine n’est pas au 2° tour je vote blanc!
CQFD.
Si notre objectif, celui de lafautearousseau, est le progrès de nos idées, de nos idées propres, il n’y avait aucun intérêt à ressusciter, d’ailleurs à contretemps, la querelle « Sarkozy ».
Ce n’est pas parce que vous vous êtes trompés une fois dans ce que vous appelez la « querelle Sarkozy » qu’il faut recommencer les mêmes erreurs,particulièrement très néfastes pour la France,dont nous sommes aujourd’hui les témoins.
Il y a apparemment beaucoup de chances pour que vous retrouviez au 2ème tour de la présidentielle de 2017 le duo Sarkozy-Hollande.
Au lieu de rester dans les nuages,il peut être utile de penser à l’intérêt immédiat et réalisable du pays,quelque soit l’idéal bien différent que nous pouvons avoir par ailleurs.
Nagyi Y Bocsâ Sarkozy
est un » traître non jugé »
( pour l’instant)
mais surtout un triste sire menteur faux
fou incompétent trompeur etc …
( voire les synonymes du dictionnaire )
plus jamais pour moi ce …
comme je me l’étais promis pour 2012
Croix de bois , croix de fer
si je vote pour cette me..
je vais en enfer
—
traitre a l’election de 2005
traitre à tous les objectifs
vendeur de l’or de la France
( bien expliqué dans les vidéos d’ASSELINEAU)
—
traitre un jour
traitre toujours
—
incompétent , ruineur
600 milliards de dettes supplémentaires en 5 ans
il faudrait cinquante personnes
à plein temps
( ce que j aurais voulu faire )
pour établir l’ENCYCLOPEDIE
DE LA MEDIOCRITE DU PERSONNAGE
ET DE SA CLIQUE de bras cassés
—
Sarkomer…
non .. merci
faux de A jusqu’à Z
CE N’est pas le chef qu ‘il faut
pour 2017 2022
ou avant selon évenements de 2014
—
nul un jour
nul toujours
—
et l’excuse de la crise « » » » » » imprévisible « » »
de 2008
un vrai chef d’état savait son arrivée
( sauf le jour et l’heure exacte )
de longue date
—
c’est bien le clown qui voulait faire de
l’immobilier subprime en France , non ?
—
C’est bien le … qui voulait
libéraliser la construction en zone inondable
juste avant les morts de LA FAUTE SUR MER
et tout à l’avenant
NUL + NUL+ NUL + NUL = NUL
FAUX + FAUX ( jeton ) + FAUX ( cul ) = FAUX
—
Rouvrir le dossier Sarkozy, c’était déjà gratuit. Prolonger la querelle ne rime à rien. Ce n’est pas ce que nous avons à faire, ici. Lisez plutôt la note de Catoneo ! Elle nous parle de ce qui, pour nous, est l’essentiel.
Cher Patrick Haizet,
Si nous ne maintenions pas, en priorité, cet « idéal bien différent que nous pouvons avoir par ailleurs » – bien différent, en effet, des divers avatars du Régime et de leurs luttes fratricides – qui d’autre que nous le ferait ? Si je m’exprimais en langage chrétien, je dirai que tel est, en vérité, notre « charisme ».
Faute de le maintenir, nous nous épuiserions dans cette perpétuelle recherche du « moindre mal » à quoi, sans cela, nous nous réduirions depuis tant d’années ! Il y a bien longtemps, à propos, je crois de la réhabilitation de Dreyfus, Barrès avait écrit : « ce jour-là, la France est descendue d’un cran ». Combien de crans a-t-elle descendus, depuis, malgré toutes les solutions de « moindre mal » qui se sont présentées et qu’en général nous avons soutenues ? L’état de nos Institutions, de notre société, de notre économie, de nos mœurs, de notre culture (?), et de tout ce que l’on pourra évoquer d’autre, l’atteste plus qu’il n’est besoin.
Je ne dis pas qu’il faut s’interdire de juger, en chaque occasion où des choix sont possibles, ce qui est de l’intérêt immédiat de la France. Mais, à l’aune de l’Histoire récente, quelles illusions pourrions-nous avoir sur la valeur réelle de ces solutions de fortune ou de pure apparence ? De plus, est-ce qu’il vaut la peine, lorsque nous les apprécions différemment, de nous quereller pour elles ?
Je maintiens que notre vocation, la justification de notre existence même, est de garder vivant cet « idéal bien différent que nous pouvons avoir par ailleurs » dont vous avez parlé.
Il y aura toujours assez de monde pour traiter des « querelles » dont le régime actuel fait son fondement.
Pour Anatole.
Il ne s’agit pas de jouer sur les mots,ni à l’évidence de supprimer la poursuite d’un idéal commun.
Il s’agit de savoir se diriger intelligemment et pragmatiquement au milieu des écueils de la vie politique courante,(en dépit de grands principes intellectuels ou émotionnels).
Nous éviterons ainsi de jouer les gribouilles.
Je revois encore mon ami Pierre Boutang,- dont je suivais à l’époque à l’Université les remarquables cours de philosophie avec enthousiasme, prêcher avec la virulence redoutable et acérée de son verbe, contre la candidature de Giscard à la présidentielle de 1981.
La victoire de Mitterrand-qui resta au pouvoir 14 ans, et mis en selle Jospin pour plus tard-a-t-elle vraiment servi la France,en conformité de notre idéal ?
Pierre Boutang n’était pas joyeux quand je le lui ai fait remarquer.Pourtant en 1988,il recommença les mêmes errements,mais il était lié par les accords survenus entre Mgr.le comte de Paris(dont il était le conseiller) et Mitterrand, à propos de la célébration du centenaire capétien.
Il faut tout de même savoir vivre avec, et en fonction, de son temps.Mon âge,beaucoup plus avancé que le tiens ,hélas,me permets de t’en faire la remarque.Cela est ma pensée la plus profonde-de chrétien comme de Français-,et je ne me cache pas pour l’exprimer,auprès de quiconque-et sous mon nom,mais sans inutile provocation-.
Cher Patrick Haizet,
Je comprends ce que vous me dites et ne m’en sépare pas vraiment puisque vos remarques ne suppriment pas « la poursuite de l’idéal commun ».
Simplement, ma position est que nous, au moins nous, devons le privilégier.
Au demeurant, je ne suis pas persuadé que le septennat de Giscard, si brillant fût-il lui-même, ait vraiment servi la France. Ce septennat était raté et, du reste, en un sens, il produit François Mitterrand et toute la suite. De Gaulle disait de Mitterrand qu’il était une « arsouille ». Mais il était aussi homme de culture, historique comme littéraire, et la suite révéla que son fond, politique et même spirituel – ne correspondait guère à ce qu’imaginaient ses « amis » socialistes…
L’accord du Comte de Paris avec François Mitterrand pour que le millénaire capétien fût célébré avec éclat en valait sans-doute la peine, au regard de notre histoire nationale et de sa cohérence dans le temps long …
Je crois que tout a été dit, maintenant, sur ce sujet. Du moins, en ce qui me concerne.
Je me bornerai à poser une seule question :
le remplacement de Sarkozy par Hollande manifeste-t-il un progrès de nos idées…..et de notre idéal ?
De toute évidence, la réponse est non. C’est pourquoi, je pense, lafautearousseau n’a pas appelé à voter pour François Hollande.
La même question peut être posée en sens inverse : la victoire de Sarkozy sur Hollande aurait-elle entraîné le progrès de nos idées … et de notre idéal commun ? La réponse est, dans ce cas de figure, probablement tout aussi négative.
Mais l’entretien imaginaire ci-dessus n’a pas été rédigé dans cette perspective qui, pourtant, était celle qui nous intéresse. Il eût été d’une tout autre portée !
Et alors?
Notre pays n’est-il pas la France,notre bien commun ?
Ne vaut-il pas mieux rechercher son intérêt-et celui des Français-,que de courir après un idéal s’appuyant sur de pures suppositions
personnelles ?…Je n’aime pas le »probablement »…qui n’est pas prêt de justifier l’absurde,celui que nous vivons aujourd’hui au détriment de tout ce que nous croyons et aimons.
Non
Aucun UMP ne mérite nos votes!