(Billet de « F B B », paru sur la Une du n° 2877 de L’Action Française 2000 : Le monde à l’envers.)
On devait s’y attendre : la sinistre théorie du genre, qui prône le nihilisme sexuel et la négation militante de tout ordre naturel, vient de devenir dogme officiel de notre non-monde dégénéré. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) monte au créneau : son rapport intitulé «Normes d’éducation sexuelle en Europe» incite les gouvernements à promouvoir «une éducation sexuelle fondée sur l’égalité des sexes, l’autodétermination et l’acceptation de la diversité».
Selon ce rapport, les enseignants devraient ainsi informer les enfants de zéro à quatre ans sur « la masturbation enfantine » et leur apprendre à exprimer leurs propres besoins, désirs, et limites, par exemple en « jouant au docteur ».
Les enfants de cette tranche d’âge doivent également être informés sur « le droit d’explorer les identités sexuelles ». Les enfants de six à neuf ans ne sont pas en reste puisque le personnel éducatif devra leur parler « d’éjaculation », ainsi que les former aux « rôles socialement associés aux genres ».
De neuf à douze ans, les enfants seront appelés à échanger sur la « première expérience sexuelle, le plaisir, la masturbation, l’orgasme » ainsi que sur les « différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique » (l’idée que ces deux aspects sont distincts fait donc autorité).
Pour les jeunes de douze à quinze ans, il s’agira enfin de promouvoir et de discuter des « déterminants historiques et sociaux des relations », en vue de « reconnaître des violations de droits et dénoncer les discriminations et la violence à caractère sexiste ».» (Observatoire de la théorie du genre).
Tout est dit : depuis que l’on a cessé de discuter du sexe des anges, on doute de celui de l’homme. On projette de décérébrer les bébés en projetant des films pornographiques dans les cours de maternelle, on veut inciter les jeunes enfants à devenir transsexuels, et, qui sait, à force de les intoxiquer du concept d' »homophobie », pourront-ils à quinze ans attaquer leurs enseignants de petite section pour pédophilie ou pire, hétérosexualité.
F B B
Rien à rajouter à ce billet, qui dénonce, avec un humour bienvenu, la sinistre dérive de notre des-Education nationale…
Rappelons seulement, à propos du patronyme de son auteur, que Léon Daudet a parlé, dans ses Souvenirs, de ces fidélités provinciales qui se sont manifestées, tout au long de l’histoire de l’Action française, dans la France entière : en Aquitaine, en Savoie, dans le Lyonnais, en Catalogne.
Pour ces dernières, on consultera, dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, la photo« Fidélités royalistes (II) : Catalanes… »
Merci pour cet hommage touchant. Merci également de prendre connaissance du courriel que je vous ai envoyé ce jour.
Respectueusement,
Baron de F.
Je suggère au distingué lectorat de ne pas récriminer plus avant contre l’école publique et de mettre ses enfants à l’école libre, voire à l’école privée hors-contrat.
La demande créant l’offre, ces possibilités de choix se multiplieront et risqueront d’attirer les éléments de qualité du corps professoral.
On sait qu’il y a une « clientèle » non satisfaite faute de places et de dispersion. Celle-ci se recrute dans tous les milieux sans exclusive.
Soumettez localement votre dossier de candidature dès maintenant et réitérez chaque année. L’afflux déclenchera de l’investissement. Action !