Après la facilitation de l’avortement, voici que nos humanistes au pouvoir veulent faciliter l’euthanasie.
Je me suis interrogé sur cette grave question. Il existe donc des gens qui pensent qu’une personne clouée sur son lit d’hôpital, qui souffre d’une maladie incurable et s’estime condamnée devrait pouvoir demander à un médecin de lui donner la mort. On nous affirme que 86 % des Français seraient de cet avis.
Mais en évoquant ce sujet, on pense toujours à la souffrance physique. Or, qu’en est-il vis à vis de la souffrance psychique ? Supposons que l’on voie une personne désespérée, qui souhaite en finir avec la vie, en train d’accrocher une corde à un arbre pour se pendre . Que faudrait-il faire ? 86 % des Français vont-ils répondre qu’il faut appeler au plus vite un médecin afin d’aider le malheureux à se pendre ?
Désolé mais je persiste à rester parmi les 14 % d’arriérés qui estiment qu’il faut aider tous ces malheureux à vivre le moins mal possible leurs derniers jours. Sans quoi, gare aux abus et aux futurs « progrès sociétaux » qu’imagineront nos apprentis sorciers humanistes.
Quelqu’un, qui n’est pas en cour ici, disait que l’euthanasie se poserait fatalement aux sociétes occidentales par la seule économie de leur modèle social plombé par une démographie carencée, en bref, chez les pays de vieux. Et tout le monde a cru qu’il en faisait la promotion alors qu’il voulait juste nous prévenir que nous serions bientôt tous piqués comme des clébards à une certaine date de péremption. Depuis cet avertissement, je ne quitte plus mon calibre 12. Il s’appelle Jacques Attali.
A contrario, il existe des traités chrétiens du « bien mourir », comme le célèbre Ars moriendi, qui proposent de se préparer spirituellement au passage vers l’au-delà.
La crainte est, non pas d’entrer en agonie, mais de ne pas avoir la possibilité de vivre cette étape.
C’est ainsi que la litanie des saints porte cette injonction : « De la mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur ».
Ce qui explique l’opposition de l’église à la mort volontaire, considérée comme une forme d’orgueil du mourant.