A propos des JO de Sotchi, vous aurez certainement remarqué que nos journalistes prennent des précautions de coquettes pour nous expliquer qu’ils parleront de sport, certes, mais qu’ils ne cacheront rien de ce qui entoure ces jeux, notamment les discriminations (comprendre « l’homophobie » des Russes qui, par une loi, viennent d’inciter les homosexuels à se montrer discrets).
Chaque jour, ce sont aussi des commentaires acides et des reportages démonstratifs sur le coût de ces J.O., le sort des pauvres ouvriers caucasiens exploités par le capitalisme russe et les travaux à peine terminés à temps.
Comble de ridicule, Google, sur sa page d’accueil, exhibait fièrement un drapeau « Arc-en-ciel » le jour de l’ouverture des jeux. Mais pourquoi n’avons-nous pas eu droit à ce genre de commentaires précautionneux et désobligeants ou à un drapeau tibétain sur Google lors des J.O. de Pékin ? Sans-doute étaient-ils un modèle de management, de respect des droits de l’homme -et de l’homo- et de liberté d’expression.
Je vous laisse deviner le pourquoi de cette différence d’attitude. En tout cas, si de prochains J.O. se faisaient à Paris, on peut désormais espérer que Google mettra un croix sur sa page d’accueil en solidarité avec les chrétiens de France persécutés par leur gouvernement.
NOEL Hugues sur Vu sur les réseaux sociaux… Compostelle…
“D’accord!”