Qu’on lise ces très courtes lignes de Jean-Pierre Olié, psychiatre à l’Hôplital parisien Sainte-Anne et membre de l’Académie de Médecine; et qu’on les compare aux déclarations irresponsables de Vincent Peillon (qui est « en charge » des enfants et des ados, un comble !…) et de Cécile Dufflot (vous savez, celle qui met le Japon dans l’hémisphère sud (1) : elle avait du, justement, « fumer, ce jour-là !…); la conclusion s’impose d’elle-même : leur place est-elle au gouvernement ? Dit plus crument : Peillon, Dufflot, démisssion !…
(1) : Cecile Duflot le Japon est dans l’hemisphere sud_640x360.mp4 (On appréciera aussi le « …cet accident AYANT survenu… » !)
Vous êtes injustes ! Reconnaissez tout de même qu’à la maternelle (pardon à la première école) la théorie du genre délivrée par un transsexuel sidéen passera nettement mieux avec un peu de chichon. Cessez d’être obtus !
Pardon, à quels ravages faites vous mention ? Pouvez-vous nous les préciser ? A les évoquer, vous semblez bien les connaitre ! J’attends … et je reviendrais !
Entretemps, découvrez la place que tenait le chanvre dans l’ancien régime ( https://www.google.fr/search?q=chanvre+et+ancien+r%C3%A9gime&ie=utf-8&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&channel=sb&gfe_rd=ctrl&ei=1oIQU4buKdLM5Ab6yIGADQ&gws_rd=cr ) …. la littérature de jadis en fait mention partout ! Vous avez donc le choix des ouvrages !
Au niveau religieux (chrétien), voici leur avis : What does the Bible say about Marijuana / Weed / Cannabis / Pot? Is it okay? : http://www.youtube.com/watch?v=IUy1ZumgjFo
Au fait, vous parliez de « ravages ». Oui, précisez-nous lesquels, s’il vous plait !
JLB
(A Jean-Louis Bouvarel) Vous avez l’air plus » fort », plus « calé » que Jean-Pierre Olié, psychiatre à l’Hôplital parisien Sainte-Anne et membre de l’Académie de Médecine, dont nous citons le texte dans l’article auquel vous apportez votre commentaire. Il ne se passe pas de semaine – voire de jour – que l’on n’annonce aux JT ou sur les radios tel ou tel accident de la circulation dramatique, mettant en cause un ou des chauffeurs sous l’emprise de l’alcol et/ou de stupéfiants, le plus souvent du cannabis. Le nier relève du déni de réalité. Le cannabis est quelque chose de dangereux, qui doit être combattu comme tel. S’il vous plaît de penser le contraire, pensez-le, mais permettez-nous de dire ce que, nous, nous en pensons… Quant aux ministres qui en font la promotion (Dufflot, Peillon aujourd’hui), oui, nous pensons que leur place n’est pas au gouvernement…
Les drogues sont de tous les temps, de tous les pays, de tous les milieux, etc. Elles sont multiples. Même des médicaments peuvent en devenir une. Chacun le sait. Même ceux qui en consomment, ce qui regarde leur vie personnelle et leur conscience, le savent fort bien. Qu’ils en parlent avec leurs familles, leurs amis, leur confesseur, leur mécecin, leur psychiatre, le Bon Dieu lui-même, cela est leur affaire. Simplement, ils vivent dans une pratique transgressive.
Le point de vue politique est différent : c’est celui de la santé et de la stabilité du corps social, en particulier de sa composante jeune, qui est son avenir. Sans compter l’aspect économique des choses. Nulle morale ou moraline individuelle n’est de mise, dans ce domaine du Politique. Mais les politiques responsables n’auront pas envie que, sous nos latitudes, dans un pays de tradition européenne, notre population finisse par ressembler à ces foules de Yéménites vaguement hébétés qui ne consomment pas du cannabis mais mâchent, à longueur de temps, leur invariable kat. Je ne les juge pas : c’est leur tradition. Ils en ont le résultat qui leur est coutumier.
Mais lorsque des ministres font la promotion du cannabis, lorsqu’ils entendent, surtout, en libéraliser l’usage à l’ensemble du corps social au point, même, que consommer de la drogue ne soit plus une transgression, alors il ne faut pas dire que leur place n’est pas au gouvernement : il faut dire que ce gouvernement et le Système dont il est l’émanation n’a plus de légitimité à gouverner la France; et qu’il n’a pas sa place en France.
Voilà ce que dit le Politique.
Merci de vos précisions et de votre rapidité de réaction : souvent, mes interlocuteurs bafouillent quand je leur pose cette question. En fait, ils sont contre, mais ne savent pas vraiment pourquoi. En ce qui vous concerne, je dois reconnaitre que ce n’est pas le cas ! Vous semblez bien savoir pourquoi vous êtes contre et être en état de bien l’argumenter !
Monsieur, j’ai de l’argumentation aussi, étudiez-là, s’il vous plait !
Sauf à reconnaitre que dans le cas du « cannabis accidentogène », tous les cas positifs sont utilisées en argumentations anticannabis alors que d’après le rapport : « Accidentalité routière-Bilan 2012 » ( http://www.securite-routiere.gouv.fr/content/download/29563/271205/file/Bilan%20(2012)%20La%20s%C3%A9curit%C3%A9%20routi%C3%A8re.pdf ), page 64, sur les 498 accidents mortels dont au moins un des conducteurs est testé positivement à un stupéfiant, 42 % des accidents incombent à des conducteurs positifs aux stupéfiants. Vous pouvez déjà diviser le chiffre plus de 2 fois.
Ensuite, à bien retourner le document dans tous les sens, aucune précision n’est donnée quant à la nature des stupéfiants constatés. On se contente d’une « rubrique générale » (drogues). On ignore tout de ce qui est de la part du seul cannabis, car y sont mélangés les chiffres de la cocaïne, de l’héroïne, des amphétamines, du LSD, des ecstasys (MDMA) … la liste est longue. Dans ce cas, il est difficile de donner une quelconque valeur à ces chiffres et d’accuser ainsi le seul cannabis et, en tirer des interprétations, reviendrait à de la voyance ultra-lucide !
Je ne dis pas que le cannabis ne peux pas jouer un rôle accidentogène, je dis que l’argument que vous utilisez se base sur des données erronées et ne tient pas à l’épreuve des faits … je n’ai pas fini ma démonstration !
D’autant qu’en fond, il y a une seconde polémique sur la question même des tests : ils sont incapables de préciser si vous êtes sous l’effet du THC, vous pouvez être positif au dit test plusieurs jours après en avoir consommé (vous n’êtes plus sous l’effet) ! C’est comme si on amendait un conducteur pour une cuite vieille du week-end précédant ! Pratique alors pour faire ressortir le cannabis dans des statistiques d’accidents routiers sans que ce dernier n’ait eu un rôle à y jouer ! Vous ne pouvez pas affirmer le contraire de cela non plus !
Comprenez que le fait que le cannabis soit interdit implique qu’il n’y ait pas de seuil officiel qui oblige une sanction comme c’est le cas pour l’alcool. Il y a donc une injustice à ce niveau – qui de plus fausse les statistiques – et qui ne pourrait être résolue que par une légalisation contrôlée, qui préciserait à partir de quel seuil de THC, le conducteur serait « pénalisable » ! Au Colorado, je crois me souvenir que ce seuil a été fixé à 50 microgrammes par litre de sang, c’est à dire pas grand-chose finalement ! Ce qui implique qu’en dessous de ce seuil, vous êtes reconnus comme « capable d’assurer votre conduite dans des conditions de sécurités suffisantes » !
Ensuite, vous avez les cas, assez fréquent, semble-t-il, de polytoxicomanie ou le test fait ressortir l’usage conjoint de plusieurs substances prohibées et/ou réglementées. Doit-on faire porter au seul cannabis un accident dont les tests feraient apparaitre une alcoolémie trop élevée et la présence d’autres stupéfiants (le plus souvent une de ces trois classes : amphétamines, MDMA et cocaïne) ?
Dans l’état actuelle des choses, on ne peut donc rien affirmer d’autres que comme le cannabis s’est banalisé au sein de la population, il est logique qu’on retrouve des conducteurs positifs à cette substance. Le fait de son « accidentogéinéité » n’est pas prouvé et fait l’objet de polémiques, plusieurs expériences étrangères faisant mention de grandes prudences de la part de conducteurs sous THC. Même les assurances, qui ont eu à traiter du problème en cas de légalisation politique, ont des rapports allant dans ce sens !
Toutefois, je vous donne raison de supposer le contraire, puisque nous sommes tous, vous et moi, dans la spéculation du fait des incertitudes générées par cet inadapté et fallacieux système français ! Sur 3386 accidents mortels (page 14 du rapport 2012), peut-être une centaine ou moins, sont réellement imputables au seul cannabis, 100 de trop, me direz-vous, nous sommes d’accord ! Mais nous sommes loin de la déferlante des 478 accidents mortels (531 personnes tuées) qui est habituellement, attribué à tort au seul cannabis !
Monsieur, je ne suis pas psychiatre, honoris causeur, payé grassement par l’industrie pharmaceutique dont il est obligatoirement un dealer, mais je suis journaliste, rédacteur à chanvre Info, spécialisé justement dans ce genre de sujet. J’ai quand même une formation et un diplôme scientifique en amont !
Je n’ai jamais voulu vous empêcher de penser quoi que ce soit – juste à faire valoir un point de vue différent du votre. Si ma première intervention vous a vexée, je vous en demande pardon, ce n’était pas votre intention. Au contraire, j’ai témoigné de la patience de parcourir votre blog et de l’honorer par un commentaire. Le sujet et sensible et s’exprime au passionnel : laissons tomber le passionnel, il ne même qu’au conflit.
Franchement, je comprends que les opposants au cannabis aient certaines revendications à faire valoir : par exemple, la plus évidente, concerne la protection de la jeunesse ! Je ne suis pas votre ennemi, monsieur, j’irai dans votre sens dans peut-être bien plus de points que vous pourriez le penser.
Pour autant, pouvons-nous discuter sereinement de points de vue différents. Vous découvrirez alors, que mes propos ont quelques valeurs en termes de pertinences, suffisamment pour pouvoir être exprimés, reçus et considérés, sans toutefois avoir valeur d’obligation à leur adhésion ! Nous nous exprimons dans un blog, monsieur, ce sont aux lecteurs de trancher lequel de nous deux aura raison. D’où l’intérêt du débat contradictoire qui est plus riche pour ceux qui nous ferons l’honneur de nous lire !
Pour finir, vous pouvez rajouter Alain Madelin ( http://www.contrepoints.org/2011/06/23/31874-drogue-pour-une-distribution-reglementee ) à votre liste et monsieur Daniel Vaillant, qui, certes, ne sont pas au gouvernement, mais sont des politiciens favorables à la légalisation.
Voilà, monsieur, votre réponse a été franche et précise, la mienne est du même ordre ! Vous savez, le fait d’être psychiatre ou journaliste n’empêche pas, qu’on puisse parfois se tromper ! Pour ce qui est des propos que je viens de développer, vous pouvez tenter de me le démontrer, d’autant que je vous ai donné des liens qui permettent de les vérifier.
Salutations respectueuses,
JLB
Monsieur Luc
D’abord, pardonnez le temps mis à réagir, j’étais très affairé ailleurs dans la publication d’un livre. Je ne traite pas que du cannabis mais aussi je choses plus métaphysiques, politiques et religieuses.
Il y a beaucoup d’erreur, que je juge comme telles à mon niveau (sous réserve que ce ne soit pas moi qui se trompe), dans ce que vous nous présentez. Mais vous me posez un problème de poids : vous semblez sincère avec vous même Apparemment, vous y croyez vraiment à votre thèse.
J’aurai voulu vous répondre avec des arguments médicaux que j’ai sous le coude, d’autres bio-chimiques et d’autres encore de pure logique. Mais pour une fois, je vais faire l’impasse sur mes thèmes de prédilections. Vous avez placé le problème au niveau politique : je vais vous répondre dans le même registre.
J’espère d’être à la hauteur en vous apportant une argumentation du genre de celle qui n’a pas encore été utilisée à ce jour (par d’autres que moi). J’agis ici dans la spontanéité. C’est donc un excellent exercice pour vous comme pour moi, dans le cadre du débat public à venir. Car je crois monsieur, que nous n’y échapperons pas.
Monsieur, en tout honneur d’une intervention qui ne se veut que débat contradictoire.
Vous pouvez l’imaginer, je suis un peu marginal comme personnage. Si vous voulez parler politique, j’attire votre attention qu’il y a treize millions de mes compatriotes qui pensent et font plus ou moins comme moi (chiffre OFDT 2013). Du coup, je ne suis donc pas tant « marginal » que cela !
Que dois faire alors le politique lorsqu’il existe une montée en puissance d’une pratique devenue culturel qui s’affirme, à la longue, être admissible par la majorité de nos concitoyens à quelques % près, cela évolue sans cesse. Où est le principe de démocratie dans cette histoire. N’est-ce point de la tyrannie que de devoir s’acharner sur un nombre toujours plus grandissant d’individus et d’avoir à les opprimer jusqu’à la paupérisation suprême : l’exclusion sociale. Parce que « ça », c’est la réalité vécu au quotidien.
Parce que d’un côté, ces gens fumeurs sont dits « malades » et d’un autre, on les envoie en prison. Si – et seulement si – c’est vrai qu’ils sont malade, je décrypte : en France, on envoie des malades en prisons. Bonjour la réputation à l’étranger.
Il y a quelque chose d’immoral dans votre approche en ce qui concerne le cannabis médical. Des gens souffrent, le cannabis peut soit les soulager, soit les guérir, et l’élan national prohibitif empêche cela ! A ce sujet le scandale est bien plus large et pour en connaitre la teneur, je vous convie à consulter quelques articles de Chanvre Info que j’ai moi-même rédigé : http://www.chanvre-info.ch/info/fr/Le-Cannabis-soigne-le-cancer-et.html (et tous les articles concernant les tests de dépistages cannabiques). A gauche, dans le site, il y a un petit moteur de recherche : vous y tapez « test canna » et consultez tous les articles depuis le 06 décembre 2013 (ce sont les miens). Vous allez apprendre beaucoup de choses, monsieur, un instantané de l’envers du décor.
Pensez-vous, qu’avec des lois si liberticides, mon article puisse passer sans réactions judiciaires ? Pourtant c’est bien le cas ! En conclusion, ce qui y est rapporté est très certainement exact ! Je sais que c’est exact !
Mais je ne vais pas vous attaquer au sujet du cannabis médical, ce ne fut qu’une parenthèse pour juste l’évoquer et en souligner la problématique, je vais vous répondre au niveau du cannabis récréatif et culturel.
J’ai l’impression que, vous, la gente prohibitionniste, ne vous rendez pas compte de tout le mal que vous faites soit disant au nom du bien ! En fait, les motivations qui caractérisent l’interdit, semblent plus portées sur des préoccupations d’ordres économiques que sanitaire. Le cannabis « rendrait » les gens fainéants et rebelles » (plutôt incontrôlables que rebelles) sous-entendez-vous ». Donc, le politique a surtout peur que la France perde son rang de puissance. Or, pour le peuple opprimé de l’herbe, la puissance française ressentie à l’étranger… bref, je m’interdis ici les termes crus !
Et puis, c’est une façon de régenter les individus et leur façon de penser et de vivre dans le sens où, par principe de précaution, vous leur enlevez leurs propre libre arbitre politique. Vous en faites de mineurs perpétuels aux niveaux politiques et judiciaires. Des « êtres de sous droits ! ».
Quelle que soit la raison qui masque ce fait, monsieur, et en dépit des meilleures intentions, cela s’appelle de la dictature et ce n’a plus rien de démocratique. L’enfer est pavé de bonnes intentions !
Nous entrons dans une phase répressive qui s’introduit dans le monde du travail. En clair, ceux qui fument, ne peuvent déjà plus conduire, maintenant, ils ne pourront plus travailler. Il y a un business bien rodé là derrière, de labos pharmaceutiques, de brevets, de tests de dépistages, de DEA étasunienne propriétaire des brevets … en bref, la France politicienne veut manger de cette part de fascisme ! C’est une « séduction » à laquelle vous cédez tous !
Je vous rappelle, monsieur, l’article 28 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 – je sais, ici c’est un site royaliste – mais c’est pour prendre à contrepied les arguments républicains que vous nous avez développés : « Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures ».
Avouez que, concernant la généralisation de la pratique culturelle du cannabis, nous sommes loin de cet idéal constitutionnel.
Autre point particulier : la loi ne peut interdire ce qui nuit à autrui ! Question : si je fume un joint, chez-moi, en ce moment même est-ce que je vous nuis ? Nuis-je à quelqu’un d’autre éventuellement que moi ? Il y a une question de liberté individuelle dont la prohibition fait systématiquement l’impasse, alors qu’elle est explicitement marquée en droit dans nos propres institutions !
Enfin, monsieur, je vous parlais d’oppression. Je n’ose pas vous répéter ce qui est affirmé à son sujet dans ladite déclaration. Et comme, par extension, les intervenants de la prohibition placent une partie du peuple sous tutelle politique et judiciaire, c’est à dire, que les dirigeants usurpent les prérogatives régaliennes et décisionnaires du peuple en lui ôtant les moyens d’exercer sa souveraineté. Je n’ose pas non plus vous rappeler ce qui y est prévu dans ce cas précis !
Si vous avez un trou de mémoire, ceux qui fument en ont pour vous (hi-hi, pardon ! J’ai réussis à la placer) : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/les-constitutions-de-la-france/constitution-du-24-juin-1793.5084.html. Tous les articles en question y sont !
En clair, tous les ingrédients qui mènent à la guerre civile sont maintenant établis. Je vous affirme monsieur, que le pouvoir politique dont vous semblez supporter les mérites, a beaucoup de chance que le peuple de l’herbe soit avant tout pacifique (ce qui n’est plus à prouver depuis plus de 44 ans que dure cette dictature).
Juste à rajouter que je m’interroge au sujet du fait que : « comment, nos politiciens, membres élus, peuvent-ils ignorer à ce point – et en marge bafouer- les principes élémentaires de la République qu’ils sont censés défendre et représenter ? ».
Alors, dans ce cas monsieur, et seulement dans ce cas, je suis entièrement d’accord avec votre citation de chute : « il faut dire que ce gouvernement et le Système dont il est l’émanation n’a plus de légitimité à gouverner la France; et qu’il n’a pas sa place en France ».
Voici ce que dit le militant cannabique !
Voilà monsieur, quelques doléances succinctes, mais permettez que j’en garde un peu pour la prochaine fois ! Et puis, il est tard et j’ai déjà beaucoup travaillé aujourd’hui !
Maintenant il y a Robert, le concierge de mon immeuble, qui boit souvent le café chez-moi tôt le matin (après avoir sorti les poubelles), veut absolument intervenir dans ce commentaire. Il vous fait dire, en termes bien moins gracieux que je vous les rapporte, que nos politiciens corrompus et incapables ont vendu notre pays à des banques même pas françaises et qu’ils sont devenus « addicts » au pouvoir et à l’argent. Et que si aujourd’hui, on traite l’addiction au sexe, celle aux jeux ou à l’achat et au travail compulsifs, rien n’est fait contre ces addictions là (au pouvoir et au pognon)! Et qu’ils feraient mieux de la « placer en veilleuse » et qu’à la libération, apparemment, « on en n’a pas assez fusillé » des traitres et des collabos ! J’arrête-là la liste car il est encore en train hurler ! Désolé, c’est un instantané, de la part de quelqu’un qui ne fume pas de joint et si j’ai à en juger de l’ambiance actuelle, très prochainement, les fumeurs de joints deviendront le cadet de vos soucis !
Ceci pour mettre en doute, la franche confiance que vous avez à l’égard du politique !
Au final, si nos motivations sont antagonistes, notre but est pourtant le même : que ce gouvernement « dégage » ! C’est « stupéfiant » la politique ! Mais il n’est pas question qu’il soit remplacé par une sorte de « clone » similaire !
Dites, LAFAUTEAROUSSEAU, de telles discutions, à un niveau si élevé, cela va faire monter votre taux de fréquentations. Force est de constater qu’en dépit du fait de votre hostilité au cannabis, vous êtes très démocrates à laisser exprimer des points de vue adverses. C’est tout à votre honneur et je vous en remercie. Rien que pour cela, je vous dois le respect.
Pardonnez-moi tous, ici, je dois vous perturber. Mais je vous assure que c’est fait dans un élan de débat contradictoire et non pas pour vous déranger ou vous vous moquer. Évidemment, notre contradiction d’avis nous oblige à « placer la barre haute » dans la joute verbale. Pour autant et pour être honnête, je dois reconnaitre que les tenants de la prohibition n’ont pas non plus tout faux, spécialement dans le domaine de la protection de l’enfance et celui du cadre de travaux dangereux.
Mais je voudrais simplement arriver à vous faire comprendre que la répression va peut-être trop loin et, qu’en dépit de bonne intentions sur lesquelles je ne doute pas de leur sincérité, il y a un risque de dérapage certain à plusieurs niveaux (révoltes, dictature ou dérapage sécuritaire). D’où ma façon de l’exprimer de sorte à vous procurer une sorte « d’électrochoc » cérébrale. Ni voyez pas une quelconque attaque, je suis très soucieux d’avoir à vous respecter en tant qu’individus. Je ne m’en prends qu’à vos thèses car il me semble qu’elles sont un peu … en dehors des réalités.
Messieurs, mettez-vous à notre place, quelques instants. Pouvez-vous imaginer un instant toutes les souffrances, brimades et frustrations que l’on nous fait subir … et pourtant, nous continuons à fumer, à faire pousser et à défendre cette plante que nous jugeons utiles et excessivement diabolisée.
Vous devez vous retrouver avec le même ressenti que les romains qui constataient que plus, ils tuaient de chrétiens, plus les lions festoyaient et plus il y en avait dans les rues ! Ils ont mis deux siècles, mais ils ont finis par légaliser la chrétienté, au point d’en faire la Religion d’État ! C’est ce qui va fatalement finir par arriver au cannabis , même si une sorte de dictature « passe par-là » entretemps !
JLB
Désolé : le débat technique pour ou contre le cannabis et ceux qui « fument » ne m’intéresse pas en soi, si c’est une affaire de comportement individuel, de conscience ou de « morale » personnelle. Ce qui m’intéresse c’est la santé physique, sociale, économique, politique, culturelle et autre de la communauté nationale en tant que telle, c’est à dire prise comme un tout.
A ce titre, la législation n’est pas faite pour favoriser ce qui l’affaiblit, la décompose, l’appauvrit, etc. mais, au contraire, pour le réprimer.
Le reste, c’est affaire de transgression et ressort du domaine personnel.
Chacun sait qu’il y a, dans toute l’Histoire, des artistes, des hommes d’Etat, des intellectuels et autres qui étaient drogués, homosexuels, alcooliques, pervers ou tout autre type d’addiction et étaient des génies. C’est leur affaire. Mais la législation en tant que telle, je le répète, n’est pas destinée à favoriser ces tendances. A chacun de se débrouiller avec les choses de la vie personnelle.
Dernier point : cela étant dit, je n’ai pas l’intention de poursuivre un débat sur le sujet en soi.
La drogue est à mettre sur le même plan que d’autre pratiques « consolantes » qui recherchent les arrières mondes par un refus de la réalité telle qu’elle est, en pratiquant une sorte d’évasion mentale vers les au-delà imaginaires.
Mais en évoquant cela, je ne peux m’empêcher de citer ce mot de Paul Valéry : » Que deviendrions-nous sans le secours de ce qui n’existe pas ? »