On y a encore eu droit. Pour faire court : Mme Le Pen et MM. Copé, Désir et Mélenchon nous ont, à l’issue du premier, puis du second, tour des élections municipales, resservi la même soupe électoraliste. Chacun, selon les résultats de son parti, affichant sa satisfaction ou cachant mal son dépit. Tous semblant oublier qu’ils sont bien les seuls à croire encore à leur petit jeu « démocratique » et « citoyen ».
Dans la bouche même de ses thuriféraires, celui-ci finit par se ramener à une sorte de compétition sportive au point d’en emprunter le vocabulaire : on a ainsi entendu journaleux et politiciens professionnels parler de « match » et de « mi-temps (l’entre-deux tours) et même eu droit, de-ci de là, aux « on ne lâchera rien » ou « on a gagné, on a gagné » des affidés et encartés, semblables en cela aux plus excités et avinés des bandes de supporteurs. Minable.
Quel crédit accorder à un système électif dont les résultats sont censés manifester la volonté et la légitimité populaires, lorsque le total des non votants (non inscrits et abstentionnistes) auquel s’ajoutent, de facto, les bulletins blancs ou nuls, dépasse franchement la moitié de la population en âge de voter ? C’est-à-dire que l’élu, le plus souvent, ne représente, en tout cas dans les villes d’une certaine importance, qu’un quart, au mieux un tiers, des électeurs potentiels : n’est-ce pas que le système est complètement décrédité ?
Encore plus grave, parce que relevant cette fois de la vraie politique : il s’agissait d’élections municipales, donc en principe essentiellement « locales ». Or, l’imprégnation idéologique est telle que la quasi-totalité des scrutins concernant les villes – grandes et moyennes – se sont déroulés sous l’interventionnisme direct des états-majors des partis. Ces derniers, poussent même la stupidité jusqu’à se croire propriétaires d’un capital-voix totalement « démotivé », c’est-à-dire sans rapport avec les réalités concrètes induites en l’occurrence par une élection municipale – comme le prouvent les habituels désistements mais aussi certaines alliances qui relèvent de la simple magouille.
On a ainsi presque toujours voté, les 23 et 30 mars, pour ou contre le pouvoir socialiste. Tous l’ont bien sûr affirmé à droite et à l’extrême-gauche. Seul, par pur intérêt conjoncturel, le P.S. a voulu faire semblant un temps de croire le contraire, avant de se contredire – d’abord en laissant fuiter quelques jours avant le premier tour un certain nombre d’« affaires » potentielles visant manifestement à déstabiliser la droite, ensuite par ses annonces à caractère national destinées avant le second tour à faire savoir qu’il avait compris le message.
Il n’y a qu’une leçon politique à tirer de ces élections : la res publica reste plus que jamais l’otage des factions.
D’accord avec vous tous des pourris !!!!
Mais nous, nous ne sommes même pas capables de nous faire entendre !!!! Nous n’existons pas !!!!
Alors on fait quoi en attendant ? On laisse FRANCE disparaître où, comme je l’ai déjà écrit, on soutient « le moins pires » celui dont les « valeurs » (encore un mot bien galvaudé) se rapprochent le plus des nôtres ? Respect du DRAPEAU (qu’une monarchie moderniste ou opportuniste a accepté mais qui reste emblème de la nation) respect et défense de la NATION composée de ses PROVINCES. Respect de la FAMILLE, et par dessus tout (mais reste à contrôler) Respect de la PAROLE DONNEE car PAROLE DONNEE, PAROLE SACREE §§§
Pourquoi rejoignez – vous l’acharnement médiatique et politique pour taper sur le FN et le traiter presque comme un intrus ? Si les Français avaient écouté leur bon sens au lieu de se laisser endoctriner par les partis au pouvoir — – qui entendaient le rester — ils auraient fait confiance au FN depuis longtemps et notre pays ne serait pas au bord du gouffre. Si nous devons retourner à la Monarchie, ce n’est pas dans les urnes que nous élirons le Roi, mais par intervention divine; en attendant, nous devons nous concentrer sur les élections européennes et faire tout ce qui nous sera possible pour pousser les électeurs à voter FN, notre principal but étant, à présent, d’arracher tout pouvoir à Bruxelles, pour retrouver notre souveraineté nationale afin d’être seuls maîtres de notre destin et empêcher en premier lieu la signature du traité transatlantique avec les Etats – Unis, ce qui serait l’asphyxie lente de notre pays et, sa disparition à plus ou moins longue échéance. En attendant le Roi, nous gagnerions en ayant un Poutine à la Française au lieu de dépendre d’une série de traîtres à la cause nationale.
comment voulez-vous faire progresser l’idee monarchiste en continuant a nous livrer, election apres election, les memes analyses defraichies, a courte vue, sans profondeur, pour tout dire sans interet ?
REAL dit que nous n’existons pas (mais qu’est-ce qui existe donc ?); lapotre lui, n’attend rien moins qu’une intervention divine (mais, au moins depuis Jeanne d’Arc, les catholiques devraient savoir que si les hommes ne bataillent pas, rien n’est possible); et fred trouve les analyses de ce blog défraichies, à courte vue, sans profondeur, sans intérêt, etc. … Quoi d’autre, encore ? Rien de positif.
Si l’on attend d’un blog royaliste un cri de ralliement au républicanisme du Front National et à sa posture de plus en plus politicienne, cela ne sera pas; sauf grave perte de substance de notre courant de pensée. En revanche, il est possible de nous reconnaître un certain nombre de points communs avec les positions du Front National. Mais aussi avec bien d’autres personnalités de Droite ou de Gauche qui, sur des sujets déterminés, importants, font les mêmes analyses que nous et défendent les mêmes positions.
Les « lundis » de Louis-Joseph Delanglade ont, me semble-t-il, une logique qui, pour être bref, peut se résumer ainsi :
. Le lundi 10 mars, il distingue la « stratégie Buisson », partout présenté comme maurrassien, de la véritable politique de Maurras : Buisson cherchait à prolonger l’alternance sarkozyste; comme le Front National cherche à créer une alternance en sa faveur. Maurras et les royalistes ne se sont jamais battus pour telle ou telle « alternance », par définition partisane, éphémère, perpétuellement remise en question. Ils ont cherché, au contraire, à instaurer, « en haut », au sommet de l’Etat, une permanence. Une incarnation du Bien Commun pris dans ce qu’il a d’historique et de pérenne. Voulez-vous liquider cette pensée politique là ? Moi pas. Elle existe ; elle a le respect – discret ou avoué – de nombre de Français ; elle séduit, aujourd’hui comme hier, une jeunesse qui aspire à une renaissance française, qui ne soit pas qu’une illusion. Se battrait-elle pour une simple « alternance » dans la vie, en réalité inchangée, du Système ? Si tel était le cas, je la plaindrais.
. Aujourd’hui, Louis-Joseph Delanglade démontre combien les dernières Municipales – qui devraient, par définition, relever du domaine des libertés locales, du Pays Réel – ont été, en fait, infestées de l’idéologie et des luttes des partis du niveau « national ». Je suis, donc, pleinement d’accord avec sa conclusion : « Il n’y a qu’une leçon politique à tirer de ces élections : la res publica reste plus que jamais l’otage des factions. »
Le seul parti diabolisé par les médias et les politiques de tous bords, reste le FN. Justement, mettons à profit l’ adage
: Aide toi, le Ciel t’aidera. En attendant la venue du Roi, dont l’arrivée ne peut se produire par les urnes, l’ élection d’un chef de la trempe de Poutine est nécessaire.
Comme le dit si bien Louis-Joseph Delanglade, notre démocratie française prend le peuple de France pour des imbéciles.
L’abstention ou le vote nul se comprend,mais n’est pas pris en compte (mais nos démocrates n’en ont rien à faire). C’était la seule possibilité qu’avait les électeurs pour refuser de voter pour des listes de candidatures ou les candidats n’expriment pas des idées que l’abstentionniste ne partageait pas.
Ces électeurs étaient stigmatisés et culpabilisés comme de mauvais français.
Aujourd’hui, si l’électeur veut dire le mot de Cambronne au gouvernement, il ne peut l’exprimer que par un vote qui sera pris en compte, d’où vote Front National… et là, nos démocrates prennent peur.
Ils se sont arrangés pour nous imposer à droite comme à gauche, des règles iniques. Choix d’une liste…avec une bande de brêle sans possibilité de choix de candidat figurant sur une autre liste…
Circonscription découpée d’une manière savante etc..
Je vomis cette droite affairiste, cosmopolite et cette gauche qui avec la passivité active de la Droite ,veulent changer la société française au nom des Droit de l’Homme.
Droits qui n’ont JAMAIS été appliqués en France. Ce n’est pas parce qu’une bande d’inconscients ont voté le 26 août 1789 une Déclaration de Droits de l’Homme que celle-ci a été appliquée… Les tueries de révolutionnaires sont là pour prouver le contraire.
ce sont toutes les institution qu’il faut changer !
Louis-Joseph Delanglade ne demontre rien. Il fait une resucee d’analyses antediluviennes de roycos engoncés dans des certitudes d’un autre age. De l’incapacité de renouveler l’idee monarchiste….
Fred ne prouve ni ne renouvelle strictement rien.
La » menace populiste « , la « dérive populiste », la « tentation populiste « , que n’a-t on entendu à droite comme à gauche durant cette campagne des municipales. Ce terme, autrefois peu usité, a fait une entrée en force dans le discours public. Il fonctionne désormais comme une injure politique.
Cependant, si critiquable qu’il puisse être, ce populisme a valeur de symptôme. Réaction « d’en bas » vers un « haut » où l’expérience du pouvoir se confond avec la jouissance des privilèges, il représente avant tout le refus d’une démocratie représentative qui ne représente plus rien. Protestation contre l’édifice vermoulu d’institutions surplombantes coupées du pays réel, révélateur des dysfonctionnements d’un système politique qui ne répond plus à l’attente des citoyens et se révèle incapable d’assurer la permanence du lien social, il témoigne d’un malaise grandissant au sein de la vie publique, d’un mépris pour la Nouvelle Classe qui ne cesse de s’étendre. Ce populisme-là surgit lorsque les citoyens se détournent des urnes au simple motif qu’ils n’en attendent plus rien.
Dans de telles conditions, la dénonciation du « populisme » vise trop souvent à désarmer la protestation sociale, tant au sein d’une droite avant tout soucieuse de ses intérêts que d’une gauche devenue massivement conservatrice et coupée du peuple. Elle permet alors à une Nouvelle Classe vénale et corrompue, dont le principal souci est la délégitimation de tous ceux pour qui le peuple est une cause à défendre au profit de ceux pour qui le peuple est un problème à résoudre de regarder le peuple avec dédain.
Que le « recours au peuple » puisse à lui seul être dénoncé comme une pathologie politique, voire une menace pour la démocratie, est à cet égard révélateur. C’est oublier qu’en démocratie, le peuple est l’unique dépositaire de la souveraineté. Surtout quand elle est confisquée.