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Ces impressions de lecture de Péroncel-Hugoz – un royaliste français au Maroc – sont parues dans le quotidien en ligne marocain indépendant le 360.ma où il tient la chronique « coup de dent » renouvelée chaque jeudi soir. Ce journal qui est le premier media francophone du Maroc toutes catégories confondues, audiovisuel non compris. Péroncel-Hugoz, en général rebelle aux diktats des modes, a fini par se résoudre à obéir aux courriels de certains de ses lecteurs, et il s’est donc plongé cette semaine dans la prose « sulfureuse » de Mme Valérie Trierweiler. u
A tort ou à raison, par esprit de contradiction ou par aversion innée pour le panurgisme, il est très rare – sauf obligation professionnelle et c’est le cas ici – que je me précipite pour lire les ouvrages à la mode, ceux que les libraires branchés mettent en évidence sur leurs étagères, ceux que les maîtresses de maison à la page, c’est le cas de le dire, laissent traîner « négligemment » sur leurs tables basses…
Au premier rang de ces ouvrages, le livre à succès de Valérie Trierweiler, « Merci pour ce moment » (près d’un demi-million d’exemplaires vendus soit à ce jour près d’un million et demi d’euros pour l’auteur…) …
Dès les premiers paragraphes me sont revenus en mémoire ces fameux propos de l’empereur Napoléon 1er, que les Marocains fort férus d' »aoura »(1) comprendront immanquablement : « Rien n’est pire qu’une femme sans pudeur »… A part quelques détails cliniques (mais ils pourraient venir au fil d’un second volume, croit savoir la presse parisienne…), rien, vraiment rien ne nous est épargné des relations intimes de cette belle femme de gauche avec le dirigeant socialiste français le plus décrié de notre époque, y compris par la première en date de ses concubines, la politicienne et actuelle ministre, Ségolène Royal. Elle ne craignit pas, un jour de 2011, après leur séparation, de poser publiquement cette question au sujet de son ancien compagnon : « Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose que François Hollande a réalisé en 30 ans de vie politique ? »
Faute de réalisations pour la France, on pourrait citer, à l’actif du sieur Hollande, ses exploits d’alcôve avec les jolies créatures conquises par ce petit bonhomme rondouillard, teint et papelard, car, outre Ségolène et Valérie, il y eut, en particulier, deux autres vraies beautés : Anne Hidalgo, à présent maire de Paris, et la starlette Julie Gayet, le seul point commun à ces quatre dames étant leurs convictions socialistes, sinon sincères du moins très affichées…
La plus insupportable de ce quatuor de charme me semble être la journaliste car, et à mes yeux c’est ce qui ressort le plus de son interminable « confession », et cela sans doute à son propre corps défendant : elle est une « femme-à-scènes », ce que la plupart des mâles du monde entier redoutent le plus, ces furies qui vous crient dessus au moindre retard, pour le pain oublié ou la lettre non postée, tous les prétextes étant bons… La « Tigresse » (l’un des surnoms de Trierweiler dans le milieu journalistique, avec la « Rottweiler ») ne cache donc rien des « scènes » qu’elle infligeait à son François, pour un oui ou pour un non, à telle enseigne qu’à la fin le pauvre homme, pourtant peu sympathique, finit par susciter notre compassion… C’est dire… u
* Source : Péroncel-Hugoz
David Gattegno sur Jean-Éric Schoettl : « Le parquet de…
“Que de confusions lexicales ! … Récapitulons un peu, autrement il serait impossible de regarder clairement…”