Vendredi 31 octobre, le Prince Jean de France qui vit depuis 2011 avec sa famille au sein du Domaine royal de Dreux, a été nommé Président d’Honneur du Club de foot US de la ville de Dreux. Passionné par les États-Unis, le Prince Jean de France a découvert voici un mois qu’un club de football américain existait à Dreux. « J’ai vu une affiche, le sport et le nom du club m’ont interpellé. »
C’est Mourad Souni, conseiller municipal chargé des sports, qui l’a mis en contact avec le club des Monarchs et son président Mickaël Véry. Le courant est aussitôt passé entre les deux hommes grâce à leur passion commune pour le foot américain. Et logiquement, le prince Jean vient d’être nommé président d’honneur du club. Il sera dès la semaine prochaine au bord du terrain pour soutenir les Monarchs. ♦
Voir l’article complet de l’Echo Republicain
Source : la-couronne– L’écho Républicain
» J’avais un ami de chambrée belge qui jouait au foot américain. « …. Grandiose ! (Ils sont fous ces belges!)
C’est une excellente démarche que de s’insérer dans le tissu local avec une visibilité sportive.
Les princes vivent trop souvent confinés, à ne prendre l’air que des « commémorations » qui les naphtalisent.
On sort des églises. Bravo !
C’est de longue date que le Prince Jean sort régulièrement des églises, et pour autre chose que des commémorations. Disons que le foot américain n’est pas la meilleure de ses sorties. Je préfère nettement son engagement dans la « filière bois » en Thiérache (par exemple). Mais cela n’est pas très important.
Oui, j’ai vu dans l’article de l’Echo républicain qu’il vante l’American Way of Life, ce qui va lui attirer un fort soutien de La Faute à Rousseau.
C’est bien.
Je n’avais pas déjà grande estime pour un type qui appelle son premier né Gaston, mais voilà la preuve faite : ce Jean est un crétin superficiel, incapable d’incarner la Monarchie.
Décidément, le grand-père, le grand Henri VI, a pris toute la substance de la famille : fils rastaquouère, petit-fils débile…
Cher Pierre : quelle mouche t’a donc piqué pour aller te mettre de toi-même en situation de recevoir et mériter le fameux reproche de Talleyrand : « Tout ce qui est excessif est insignifiant » ? Tu me connais assez, et notre amitié est assez profonde et inébranlable, pour ne pas t’offusquer de me voir te dire deux ou trois choses qu’un ami vrai doit à un autre ami vrai. Tu exagères (ce qui, en marseillais, veut dire « tu as tort ») d’appeler le prince Jean un « type » et ce qui suit, que je ne veux même pas reprendre. Comme l’expérience le montre, on ne choisit pas son prince, et, dans la longue suite d’Hugues Capet, chacun est parfaitement libre de préférer ou d’exécrer tel ou tel. Il n’empêche, la leçon de l’Histoire, c’est qu’on fait avec ce qu’on a. Que disaient les gens du futur Charles VII au temps de Jeanne d’Arc ? Mille fois pire que ce que tu viens d’écrire, et, pourtant, nous savons tous ce qui s’est passé ensuite…
La vérité est que j’aime bien ta franchise : elle est, aussi, signe de bonne santé; mais, là, franchement, je te le redis, je suis aux antipodes de ton « jugement » à l’emporte-pièce et, surtout, inutile.
Quinze partout, la balle au centre…
Mais, cher François, je n’ai pas le sentiment d’avoir exprimé autre chose que ce que pensent les lecteurs de LFAR… J’ai été un peu plus véhément, un peu plus violent – peut-être un peu trop, je veux bien – que la plupart, c’est tout.
La vraie question – tu admettras que je l’ai déjà posée sur ce site – c’est que nous ne pouvons envisager une restauration, mais nous pouvons tout au plus militer pour une instauration : le lien historique, charnel, affectif qui unissait la France à la famille royale s’est délié et la fidélité envers les petits-fils de Saint Louis interloque le monde moderne.
Ou, plutôt, l’interloquerait si nous étions à même de poser la question du régime. Tant que les Orléans ne sont représentés que dans les pages de « Point de vue – Images du monde », on les considère avec sympathie ; si d’aventure nous avions la moindre capacité à les présenter comme une alternative, tout le monde croulerait de rire devant notre prétention.
Henri VI – le grand-père du prince Jean, donc – a eu, un temps un poids réel sur l’intelligence française : sa chance a passé pour cent raisons sur lesquelles nous pourrons gloser un jour ou l’autre, mais c’était, à mes yeux, la dernière occasion.
C’est pourquoi, toujours monarchiste mais plus du tout royaliste (tu comprends évidemment ce que je veux dire), j’attends mon Kim-il-sung.
Et si c’était le prince Jean, ça se saurait.
Ce n’est en tout cas pas en s’habillant en footballeur américain qu’il emportera le morceau.
Jolie démonstration de PB, que notre ami JLF saura mieux qualifier
que quiconque !