Nous avons décidé de reprendre quelques textes fondateurs de Lafautearousseau. Celui-ci, très court, rédigé par François Davin, remonte au 2 mars 2007, juste après la première note du Blog, le 28 février 2007, « LA » question de fond , que nous avons redonnée le 12 Novembre dernier, et dont il est comme une suite…
C’était sous la présidence Chirac, et cette première note a été, depuis, maintes fois reprise, sur divers sites et blogs royalistes. C’est sur ces idées simples que nous avons créé Lafautearousseau, il y a presque huit ans. Nous n’avons, hélas, rien à y changer, après la présidence Sarkozy et sous celle, calamiteuse, de François Hollande. La France poursuit sa descente aux Enfers. Et lorsque Eric Zemmour publie son « Suicide français », la France entière sent bien qu’il parle vrai. Nous n’avons donc vraiment aucune raison de renoncer à penser et à dire que la France doit changer, non de majorité, mais de régime. Et que le régime qui lui conviendrait le mieux serait une monarchie – une monarchie royale. Est-ce une gageure ? Sans-doute. Mais la véritable gageure ne serait-ce pas, aujourd’hui, de vouloir la survie de la France et le maintien du régime actuel ? ♦ Lafautearousseau
On s’est fait avoir il y a deux cents ans… : on était les premiers, on n’est pas les derniers, mais presque; on était les plus riches, on accumule dettes et déficits; on donnait le ton au monde entier, qui nous copiait et nous imitait ; tout le monde parlait français, on construisait Washington sur le modèle des villes « à la française » : aujourd’hui la France n’intéresse et n’influence plus grand’monde, et si on nous regarde, c’est le plus souvent avec commisération : nous faisions envie sous les Rois, nous faisons presque pitié sous la République; bien sûr, nous avions des problèmes sous Louis XVI, mais nous étions dans la situation des USA aujourd’hui, nous étions LA superpuissance, avec ses problèmes, mais superpuissance malgré tout et numéro un incontesté, faisant la course en tête dans tous les domaines ou presque…
Aujourd’hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s’étioler, de s’affaiblir : un jour viendra où toutes les réserves auront été épuisées, et la France tout simplement, sortira de l’Histoire, du moins en tant que grand peuple qui compte…
Ne voit-on pas les signe alarmants qui se multiplient : 2000 milliards de dette; 5 millions de fonctionnaires, et plus, qui stérilisent une grande part de notre richesse; une démographie chancelante et une armée d’immigrés, imposée par le gouvernement républicain sans que le Peuple ait été associé (ni même, au départ, informé !) de cette décision; un empilement et une superposition de lois et de règlements (plus de 400.000 !), tatillons et très souvent inefficaces, qui étouffe et décourage l’entreprise et l’initiative privée, créatrices de richesse; 2.500.000 français (la plupart jeunes…) partis travailler à l’étranger par déception et lassitude devant les blocages de la société… ♦
« On s’est fait avoir il y a deux cents ans… Aujourd’hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s’étioler, de s’affaiblir « . « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute ; je pardonne aux auteurs de ma mort ; je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe pas sur la France. » En prononçant ces mots juste avant son assassinat, Louis XVI confiait la France à de biens mauvaises mains. La France des rois n’était pas celle des révolutionnaires. Selon, Jean de Viguerie, la France royale incarnait un patriotisme traditionnel qui imposait le devoir de reconnaissance. La France des révolutionnaires incarne, quand à elle, un patriotisme idéologique qui n’a rien à voir avec les frontières du royaume, et qui exige le sacrifice d’innombrables vies. Ces deux conceptions sont étrangères l’une à l’autre. La républicaine va entretenir la confusion de ces deux « patriotisme » afin que, peu à peu, la patrie révolutionnaire se substitue à la France elle-même. Après les ponctions sanglantes des périodes révolutionnaire et napoléonienne puis des guerres mondiales, la France n’est plus que l’ombre d’elle-même, ayant perdu un grand nombre de ses enfants. La désindustrialisation forcée, la mise sous tutelle « européiste », l’ingérence des fils de la révolution et l’invasion migratoire sont censées lui apporter le coup de grâce. la France doit donc être pratiquement et définitivement morte ! Mais n’y a-t-il pas pour autant des raisons d’espérer ? Est-ce la France qui agonise ou le système oligarchique et républicain ?
Et pour compléter le propos d’Epidavros, lire ce que dit Philippe de Villiers à Jean Sévillia, dans le Figaro Magazine du samedi 15 novembre, au sujet de son dernier livre paru « Le roman de Jeanne d’Arc » : « Jeanne d’Arc nous apprend qu’il ne faut jamais désespérer ».