L’envoi de décembre du Réseau Regain nous apporte deux excellents articles de Danièle Masson à propos du Suicide français. Le premier d’entre eux traite de Zemmour face à la doxa et aux médias; le second analyse le livre lui-même. Et, puisque nous sommes en pleine actualité Zemmour, nous mettons en ligne, aujourd’hui, Zemmour au pilori et nous publierons dans les tout prochains jours, l’étude du livre lui-même. Pour le reste, nous recommandons à nos lecteurs de suivre les publications du Réseau Regain, où sont traités toutes sortes d’autres sujets. ♦ Lafautearousseau
« Je suis tombé dans le cœur du réacteur et je l’ai utilisé à contre-emploi ». Cette étonnante performance – utiliser les médias dédiés au formatage du peuple, pour les retourner contre eux-mêmes, et libérer la parole populaire en se faisant la voix des sans voix – explique le succès du Suicide français, qui, avec ses 200000 exemplaires vendus fin octobre, occulte les molles rentrées littéraires auxquelles, avec bonheur, il se substitue.
D’où la rage des « élites » et des médias conscients de ne plus tenir en mains le peuple français. « Inquiétant succès », titre Libération, pour ce « polémiste réac, homophobe et xénophobe », coupable, selon Le Monde, de « falsification idéologique ». Mais les mots sont usés, les « sans-dents » eux-mêmes ont intégré l’antiphrase, et lorsque les hommes de pouvoir (pardon, aux responsabilités) stigmatisent la « zemmourisation des esprits » (J.-C. Cambadélis), ou, comme Manuel Valls, voient en Zemmour « un adversaire de la République », le peuple n’est plus dupe.
Dans les manifestations en sa faveur, on entendait un « Zemmour président » qui n’était pourtant qu’un malentendu : car à la manière de Gramsci, Zemmour ne veut pas être un élu politique mais un inspirateur : « je mène un combat politique dans la réflexion », plus incisif et plus profond que celui des élus politiques, parce que plus libre, mais qui ne les exclut pas.
Pour lui, la reconquête politique implique la reconquête culturelle. Et quand on l’interroge sur sa capacité à penser hors des carcans, sa réponse me réjouit : « je la tiens de la culture classique ».
Des attaques plus ciblées révèlent le désarroi de ceux qui se voient par lui démasqués. Laurence Parisot accuse Zemmour de « haute trahison », Attali, conjuguant sans état d’âme mondialisme et communautarisme, l’accuse d’être « traître à la communauté juive ». Et Finkielkraut lui-même, devenu très communautariste (ou jaloux ?) tout en lui concédant quelques vérités, attaque dans Causeur « ses délires ».
L’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, fut sans doute la plus révélatrice de l’état des esprits. Elle s’ouvre sur un aveu de Ruquier : « je suis d’accord à 80 % avec les constats que vous faites… sauf que moi, ils ne me dérangent pas ». Ruquier admet, assume la décadence de la France, et il s’en réjouit. Léa Salamé mélange de naïveté et d’arrogance qui, selon Zemmour, caractérise notre époque, l’attaque « sur les heures les plus sombres de notre histoire » : Vichy responsable et coupable. Comment peut-il remettre en cause la doxa ? (selon le dictionnaire « ensemble des idées couramment admises par un groupe social »). Zemmour se moque de la doxa. Il veut bien être paradoxal. Seule lui importe la vérité: « la vérité, je la cherche et, quand je crois l’avoir trouvée, je la dis, et on ne m’en fera pas démordre ». Et la vérité, ce soir-là, il la dit, avec Robert Aron et contre Paxton: « Vichy fait un pacte avec le diable : on vous donne les juifs étrangers, vous ne touchez pas aux juifs français ». Au nom de la « préférence nationale » : « sans préférence nationale, pas de nation ». Et de conclure : « Vichy a sauvé 95 % des juifs français […] en France, 25% de la population juive ont été exterminés par les nazis. Aux Pays-Bas, 100 %. ». Léa ne cherche pas la vérité, pour elle, seule compte la doxa. Et elle se risque à une apostrophe qui, adressée à un autre que Zemmour, lui aurait valu un procès : « Vous, le Juif, vous voulez être plus goy que goy, plus Français que Français ». Zemmour ne s’offusque pas, sinon par un « Pourquoi vouloir me ramener à ce statut ? » et il contre-attaque : « Vous faites de la psychanalyse de bazar ». Or, pour lui, psychanalyser le débat, c’est recourir à l’arme qui fut celle des Soviétiques contre les dissidents. Léa l’ignore. Mais tout est dit.
« De quoi Zemmour est-il le nom? » s’interrogent ses détracteurs. Du peuple bâillonné, tout simplement. On l’accuse de « surfer sur les peurs ». Il réplique, lui que rien ne fait plier : « La peur permet un peu de rigueur ». Avec son livre, alors que, comme le disait Philippe Seguin qu’il cite, «UMP et le PS sont devenus les détaillants d’un même grossiste : l’Union européenne », Zemmour est devenu le chef de l’opposition à l’idéologie de la gauche française. •
Tout simplement excellent. A écouter ce qui se dit un peu partout, il semble que les Français prennent de plus en plus conscience de se qui se passe et commencent à ouvrir les yeux sur 40 ans de mensonge, que l’on peut aisément faire remonter beaucoup plus loin.
Avis partagé. J’attends avec impatience le second article !
Et moi donc ! Merci de nous avoir donné à lire ce remarquable article…
Vous n’êtes que des agitateurs; des baveux parisiens; des improductifs.
Je suis apolitique et celui qui remettra de l’ordre dans ce pays le sera aussi. Il vous fera connaitre l’éducation prussienne qui vous fera le plus grand bien pour ouvrir vos petites personnes sur le reste de l’Humanité
PS. J’ai cotisé dans le temps pour les caisses de Monseigneur. Mais je n’ai trouvé autour de lui que baveux parisiens improductifs.
Les baveux parisiens sont à chercher dans le clan des capitalistes (regardez la « maison france 5 » et vous verrez ces individus des beaux quartiers se gargariser sur leurs résidences), et non des royalistes. D’antan, les bourgeois existaient, mais, grâce au roi, ils étaient maintenus à distance de la sphère politico-médiatique.
Voyons un peu monsieur Monmassif le roi Louis XiIV qui savait reconnaitre le mérite l’intelligence et le talent chez les roturiesrs bourgeois comme vous dites avec mépris. Pas si facile d’être bourgeois quand on est né au bas de l’échelle
Les rois de tous temps se sont appuyés sur le peuple qui ne trahissait pas comme la classe noble et ne conspirait pas autant que Son entourage . C’est lui qui annoblissait et nos plus grands hommes . Certes il y avait des jacqueries dans le peuple mais ce sont les manants qui ont fait les chouans .
Vous aimez tous et appréciez et plebiscitez Zemmour parce qu’il vous caresse dans le sens du poil maso qui veut qu’on critique tout en bloc , qu’on se plaigne et descende la France. Depuis des lustres , avant et aprés guerre on a entendu qu’il , »fallait la relever » tantôt c’êtait de la faute des juifs puis des communistes puis des Allemands .
Et si c’était la faute des Français et de la haine l’envie et la jalousie qu’ils épprouvent les uns pour les autres? Si c’était la faute de notre goût pour le malheur et surtout le malheur du voisin ? Le plus jeune plus riche plus diplômé ou plus beau qui dêplait et dont il faut couper la tête?
Facile de dire ce qui ne va pas, moins facile de retrousser ses manches de s’entraider d’être poli et de sourire au voisin . Et pourtant la vie quotidienne en dépend plus que des réflexions exactes d’un Zemmour atrabilaire.
Trés bon article de Danièle Masson sur l’excellent livre de Zemmour qui illumine cette rentrée littéraire et fait enrager l’intelligentsia !
Bien qu’il dise qu’il a « cotisé dans le temps pour les caisses de Monseigneur », je réprouve carrément le commentaire de Tounens parce qu’il est surtout grossier. « Baveux parisiens » – qui plus est répété deux fois – c’est de trop. De plus, ce n’est pas très malin parce qu’il y a ici nombre d’intervenants qui ne sont pas parisiens.
Je partage tout à fait les avis d’Epidavros, Benoît, Academos et Charriol sur la qualité de l’analyse de Madame Danièle Masson. Un texte remarquable.
Je suis assez d’accord avec ce qu’écrivent Jean-Charles Monmassif et Scaramouche sur monarchie et bourgeoisie. Même, bien-sûr, s’il faudrait nuancer …
En revanche, je ne partage pas du tout, bien-sûr, le jugement très négatif de Scaramouche envers Zemmour. Je ne suis pas sûr qu’elle ait lu ses livres (je crois bien que Scaramouche est une Dame … ) et je crains que sa critique ne soit pas très « politique » mais plutôt d’humeur. Bon, il faut bien un (ou deux) avis divergents sur un blog et, après tout, comme le disait Boutang, il y a toutes sortes de façons d’être royaliste, pourvu qu’elles ne soient pas stupides ou ridicules, donc nuisibles.
J’informe Tounens que les commentaires d’insultes accompagnées ou non de grossièretés ne sont pas bienvenus sur ce blog. Un prochain commentaire de ce même type serait supprimé et l’adresse IP de Tounens bannie. Merci d’en tenir compte.
Le fond (pour moi) de la question est : à quoi sert-il d’enfoncer tant de portes ouvertes ? On me dit que la compilation de Zemmour regroupe en 500 pages des évidences et vérités d’acception commune, pourvu du moins qu’on ne soit pas intoxiqué.
Je ne pense pas l’être, d’aucune façon, aussi vais-je me priver de donner les honoraires de revaccination, d’autant qu’on me dit que bien des vérités qui amoindriraient la démonstration ont été occultées dans cette recension du déclin français.
Finalement c’est surtout … un bestseller !
Il sera riche Zemmour 🙂
Ce dernier commentaire, c’est penser – et, en plus, à tort, par présomption – pour soi et quelques chapelles de « non-intoxiqués » ou se croyant tels. Rien de plus ? Non. Moi, dis-je, et c’est assez ! C’est attristant.
@Luc
Merci de votre réponse nuancée et assez juste .
En effet je n’apprécie pas « l’homme Zemmour « que je trouve asez antipathique, mais cela ne se discute pas.
En revanche que son livre soit un best seller n’est pas une garantie de qualité , sinon madame Trierwaller serait sa concurrente talentueuse !
Pour ce qui est de ses idées il enfonce beaucoup de portes ouvertes et hurle avec les loups comme font la plupart des journalistes sur lesquels il y a beaucoup à redire: et comme nous retrouvons dans son livre une bonne analyse et surtout beaucoup de nos opinions nous crions au miracle mais je doute qu’il soit pour un changement de régime et qu’il soit totalement honnête dans son orientation. Il a trouvé un créneau et son caractère atrabilaire fait le reste..
Quant à ceux qui sont tellement à cheval sur les origines et classes sociales je crains qu’ en ce qui concerne monsieur Zemmour, bien qu’il soit honorable à ce sujet, il n’ait pas le sang blanc bleu qui convienne à leur exigence.
Merci à LFAR d’avoir relayé la pertinente recension de Danièle MASSON. Nous attendons la suite avec impatience.
Une remarque que chacun peut faire : pourquoi un observateur aussi pertinent, cultivé et indépendant que Zemmour se laisse-t-il allé à rejoindre des émissions télé et radio où il sait d’avance qu’il va se trouver face à une meute de hyènes enragées (c’est l’image que donnent les media du système). Je pense que son goût de la didactique et sa propension à vouloir tant démontrer que convaincre l’entrainent dans l’aventure. Loin des hypothèses qu’on lit chez quelques commentateurs dans ce billet. Il n’a pas besoin de publicité ! Sur d’autres sujets Finkielkraut agit de même. Je pense qu’ils ont tort. Zemmour est depuis longtemps chaque semaine face à Nicolas Domenach chez iTélé, pitoyable journaleux …
Si je puis me permettre monsieur Fabre vous portez des jugements de valeur sur monsieur Zemmour qui ne sont pas des arguments sérieux. Il est certes cultivé comme beaucoup d’entre-nous et comme tout journaliste devrait l’être mais loin d’être toujours pertinent et encore moins infaillible et s’il » se laisse aller dans des émissions où il est controversé » ce n’est pas par masochisme mais parce qu’à l’évidence c’est le principe et la raison de son métier.
Souffrez que d’autres n’aient pas les mêmes opinions et Domenach pour n’être pas du même bord a droit aux mêmes louanges de gens de son parti .
Rien n’est valable dans l’absolu.
Personnellement une pensée unique de quelque bord soit-elle est formellement contre ma conception d’un gouvernement quel qu’il soit. Nous en souffrons assez actuellement dans certains domaines pour ne pas imposer aux autres ce que nous critiquons.
Parce qu’un journaliste nous agrée , il est parfait et les.autres seraient des « journaleux » ?
Ce sont là des pensées faciles et d’un autre âge et pas des arguments solides.
Je plaide seulement pour une appréciation un peu plus nuancée et moins manichêïste concernant les motivations et les talents de monsieur Zemmour.
Je vous rassure madame scaramouche, tous les lecteurs du site ont compris que vous n’aimez pas Zemmour. Pour ma part je fais une différence entre des observateurs érudits tels qu’un Max Clos, Lucien Bodard, Jean Dutourd, Raymond Cartier et Zemmour de même race, avec des opinions si différentes, et ce que des chansonniers du Grenier de Montmartre appelaient des «pisseurs de copies». Où je range des Guetta, Cohen, Ferrari, Pulvar, Calvi et autre Domenach … Je vous laisse à votre amphigouri, inutile de me répondre.
J’écris des « amphigouris » moi aussi parce que je n’aime pas Zemmour?
En effet, tout est dit .
Avez-vous eu besoin d’Eric Zemmour jusqu’ici pour connaître le raisons du déclin effectif de notre pays ?
Si oui, vous êtes un perdreau de l’année.
Il a écrit ce que vous voulez lire. C’est le logiciel de base d’un écrivain.
Pas besoin d’en faire des conférences de dédicaces où réunir cinquante lecteurs, d’accord d’avance avec tout ce que dira le gourou qui connaît parfaitement son auditoire. C’est de la promotion classique et il n’y aura pas d’après-vente à l’AF, je vous en fiche mon billet.
Est-ce attristant de ne pas avoir attendu le journaliste Zemmour pour réfléchir à nos problèmes français ?
J’ai oublié de remercier Catoneo qui sans « amphigouris » exprime bien mieux ma pensée à ce sujet ( voir plus haut)
Eric Zemmour, tout comme Jean Sévilla, a le mérite et l’intelligence de sortir la France du politiquement correct et de réveiller les consciences. Ceux qui le dénigrent le font sciemment, mais il est vrai que des décennies de propagande idéologique ne peuvent pas disparaître par un coup de baguette magique. Avec son livre, Zemmour vient de placer la première pierre, il se fait beaucoup d’ennemis mais des ennemis parfaitement identifiables, de par la dialectique utilisée. La chape de plomb qui recouvre la France depuis plus de deux siècles commencent à se fissurer et les tenants du système ainsi que leurs sympathisants s’agitent comme de beaux diables pour colmater les brèches. Mais l’Union Soviétique elle-même, n’a pas été capable d’empêcher l’effondrement du mur de Berlin. Tous les murs idéologiques qui veulent emprisonner l’homme finissent, tôt ou tard, par tomber !
Ne comparez pas Eric Zemmour à Jean Sevilla qui est un historien catholique diplômé de la Sorbonne et auteur de nombreuses recherches historiques traduites en diffêrentes langues et récompensées comme il se doit.
Ces hommes n’ont rien d’autre en commun que la lutte contre le politiquement correct que nous partageons tous et dont monsieur Zemmour n’est pas l’inventeur.
Eric Zemmour a été élève de Sciences Po mais n’est sûrement pas allé jusqu’au doctorat et il a loupé deux fois l’entrée à l’Ena , ce qui l’a rendu amer, ses origines et son parcours n’ont rien en commun avec celui de Jean Sevilla. Il a des aigreurs et une agressivité qui ne le rendent guére sympatique et ne sont en rien semblables au comportement de Sevilla.
Je crains que vous vous laissiez abuser par de la fausse monnaie si tant est que ceux qui partagent nos idées soient tous bons à prendre.
Pour celles et ceux qui veulent lire l’intégralité du papier de Danièle Masson, le lien :
http://www.reseau-regain.net/LecturesDiversesPDF_file/LecturesDiversesPDF_files/2La23-ZemmourLeSuicide.pdf
Excellente recension, précise, sans passion, fidèle au livre, un commentaire très riche qui qualifie remarquablement l’excellent travail d’Eric Zemmour, et la rage qu’il a provoquée.
Pour faire pièce à de nouvelles élucubrations rappelons que Pierre Desgraupes ou Raymond Cartier n’avait fait ni Sciences Po ni l’ENA (qui n’existait pas), et Zemmour est diplômé de Sciences Po comme Max Clos. Sévilla a une maitrise de lettres.
Zemmour est de leur race. Indépendant, précis dans sa documentation et courageux.
Mme scaramouche est la démonstration que l’aveuglement haineux interdit la moindre noble critique.
Une autre critique du « Suicide français » chez l’Institut Coppet cette fois. Elle va au fond, et fait quelques feuillets :
http://www.institutcoppet.org/2014/11/19/eric-zemmour-vers-suicide-francais-philippe-fabry/
Extrait : « On pourrait sans doute se contenter de parler de passéisme, et il est vrai que ce systématique « c’était mieux avant » rend la lecture du Suicide Français très pénible. Mais cela ne ferait pas beaucoup avancer le débat. Il est beaucoup plus intéressant de relever les multiples contradictions auxquelles ce type de raisonnement conduit.
Et la première de ces contradictions, c’est l’incapacité d’Eric Zemmour de comprendre à quel point ce qui se passe depuis quarante ans est dans la plus pure tradition française, qu’il voudrait voir mieux respectée. Il est important de la souligner car je ne connais pas de meilleur remède contre le passéisme que la révélation de ce fait que ce que l’on aimerait voir fait aujourd’hui, comme il était fait avant… est en réalité déjà fait ainsi. C’est personnellement de cette façon, en constatant par des études historiques approfondies que les « quarante rois qui ont fait la France » que j’admirais, se comportaient en réalité exactement de la même façon que nos politiciens actuels, que je me suis guéri de mes tendances monarcho-nationalistes de jeunesse. »
Plus loin, on lit ce passage surprenant mais argumenté avant et après l’extrait ci-dessous :
« Il n’y a pas un « danger Zemmour », il y a un danger fasciste, disons plutôt boulangiste pour exprimer sa profonde confusion idéologique, son caractère désorganisé et hasardeux. Ce danger n’a jamais existé durant les décennies où on cherchait à effrayer le peuple avec la montée du FN. Mais à force de crier au loup, à force de discours antilibéraux et de politiques désastreuses, nos gouvernants, et les médias qu’ils achètent à coups de subventions, ont bien remué le shaker et concocté contre eux-mêmes une émulsion très inquiétante. Et le livre d’Eric Zemmour est pratiquement une synthèse doctrinale de ce boulangisme qui s’annonce, réunissant les orphelins du Parti Communiste triomphant, les vieux gaullistes, les vieux poujadistes, et potentiellement, selon l’aggravation de la situation, tout ce qu’il y a d’antilibéral dans ce pays, c’est-à-dire beaucoup de monde dans une France où l’ensemble de l’échiquier politique est pénétré par les thèses socialistes. »
Philippe Fabry est docteur en droit. Historien et juriste, il s’intéresse particulièrement à la théorie du droit naturel, de l’École de Salamanque à l’École autrichienne, et à la place de la liberté dans l’histoire des civilisations. Il a publié « Rome, du libéralisme au socialisme » : leçon antique pour notre temps et tient le blog « Historionomie » (©Contrepoints) :
http://historionomie.canalblog.com/
Rapprocher cela du programme bleu-marine d’une économie frontiste de gauche, laisse penser qu’il y a des passerelles même en dehors de la thèse zemmourienne du « c’était mieux avant ».
Prendre le temps de lire Fabry permet de se soustraire au concert des otaries qui battent des nageoires en criant Zemmour, Zemmour !
Merci Catoneo pour ces références avec des arguments (qu’on les partage ou non ) qui par leur niveau apportent des éléments solides à une critique servant de bases à des discussions.
J’avais lu en son temps » le Mal Français » qui déjà apportait à ce sujet certains eclaircissements à notre « éternel déclin » en faisant une intéréssante étude sur l’impact des religions ( protestantes et catholiques) sur l’esprit les mentalités et les motivations politiques parce qu’elles apportent suivant leurs principes un jugement différent envers la richesse.
Le Livre de Zemmour est pour moi un plagiat et une synthèse des opinions de la rue , ce que nous entendons dans toutes les conversations actuelles . Je peux vous dire qu’il fait tres plaisir à nos énnemis et surtout nos amis êtrangers en cela il me dérange beaucoup (Les Anglais adorent ! )
@ Jean Louis Faure
Toutes attaques faciles et vulgaires sur mon supposé » aveuglement haineux » est fort éxagéré et n’a ni valeur ni importance en outre vous sortez du sujet.
Je ne perds jamais mon temps en attaques personnelles ni en passions inutiles!
Ensuite Je n’ai pas fait une étude comparative des grandes Ecoles mais différencié l’orientation de deux personnages suivant leurs biographies et leurs parcours. Il convient de comparer ce qui est comparable.
Cataneo et scaramouche sur ce blog se tiennent la main en tant que moralistes. S’il sont si bons, j’attends alors de lire leurs livres. Pour Eric Zemmour, Jean Sévilla, Jean de Viguerie, c’est fait. Ils avancent dans le même sens, celui de la réflexion. Cela fait du bien de lire des gens clairs et concis, sans aucune pédanterie, celle de gens potentiellement instruits et autoproclamés intelligents !
J’avais découvert Philippe Fabry, jeune juriste de Toulouse, par une critique de Charles GAVE en Mai dernier, de son livre sur Rome dont l’apport est incontestable. Fabry est strictement un juriste et le commentaire qu’il déroule du livre de Zemmour est structuré comme un réquisitoire dans un prétoire. Sans oublier sa morgue en préambule, pour insister sur le temps précieux qu’il allait perdre à lire un livre qu’il savait d’avance de piètre facture … Mais surtout les paragraphes consacrés à l’islam en France relèvent de la doxa universitaires la plus convenue et la plus desséchante, sans aucun rapport avec la réalité. Avec certitude une matière que ce monsieur ne connaît pas, ni ce qu’est l’islam et ni ce que sont les musulmans. L’inversion de civilisation que nous subissons est le défi central de notre pays, et de l’Europe, et le livre de Zemmour est à cet égard salutaire. Mme scaramouche en entend parler en ville, elle a beaucoup de chance, car le sujet est frappé d’une omerta très surveillée.
Pédanterie ? Ah bon. Epidavros, vous êtes en pleine adoration. Elle requiert le silence.
Cataneo, vous êtes le seul à avoir réagi. Ce n’est pas un hasard !
Vous commencez votre commentaire : « Cataneo et scaramouche… » et je devrais pas me sentir visé ?
Vous vous croyez qui, très cher ?
Petit récapitulatif pour les « fanS » au cas où le sujet dévierait …
Monsieur Zemmour est un journaliste c’est un fait , ce n’est pas un écrivain, il a peu écrit de livres, et c’est encore moins un historien, ii n’a rien publié en ce sens ( mais de nos jours les ordinateurs aident les journalistes en panne de mémoire)
Cependant on ne peut pas lui nier un certain courage lorsqu’il parle par exemple du maréchal Pétain mais jusqu’à quel point est-ce calculé? en bon journaliste il aime la provocatio et la polémique . Quoiqu’il en soit on avance.. Et personne n’est tout à fait mauvais!
Cependant , pour être sérieux, il enfonce des portes ouvertes et écrit sur le sujet éternel bateau du déclin français dont on parle depuis la révolution et pour faire court le front Populaire les guerres etc etc en un mot « la France par terre » et qu’il faut relever a subi un break pendant les trente gloorieuses mais n’arrête pas d’avoir besoin de sauveurs.
Or nous sommes dans une période charnière et un changement de civilisation et Monsieur Zemmour en fait son miel , il surfe sur un condensé de tout ce qui a été écrit sur ce sujet et n’apporte pas de recettes miracles ni d’idées neuves.
Pas de quoi crier au chef d’oeuvre mais le populisme s’en mêle et certains partis politiques en font leur Bible. il polémique , on le voit partout, on en parle, il remplace Trierwaller , il gagne des sous et son pari de notoriété.
Enfin Il est vrai que monsieur Zemmour connait bien l’Afrique du Nord et a sùrement une connaissance plus approfondie de l’Islam que d’autres qui n’ont pas les mêmes origines , je pense qu’il a un style agréable mais il n’est pas royaliste et n’entre pas dans les idées de Maurras pour autant .
PS Excusez-moi de chercher à vous éviter une déception amoureuse (-)
Il semble que l’on est parvenu au bout des possibilités du couple. Et en conclusion, les cinq pages de Danièle Masson sont sans conteste une excellente fiche de lecture et d’une très belle facture.
Si vous le dites.. Les opinions de madame Masson sont tout aussi recevables que celles de Philippe Fabry , chacun apprécie en fonction de son idiosyncrasie de ses goùts et de sa culture.
Après tout, nous comprenons sans peine que, devant un excellent pamphlet antilibéral comme le livre de Zemmour, les deux libéraux que sont Scaramouche et Catoneo manifestent leur répugnance. Il n’est point nécessaire de crier au boulangisme, voire au fascisme, deux références parasitaires, et qui n’ont pas leur place dans nos entretiens. Pas davantage ne sont à leur place les appréciations injurieuses sur les participants à ce forum. En revanche, il serait intéressant de comprendre comment ces deux intervenants arrivent à concilier leurs opinions libérales, atlantistes et libre-échangistes avec le traditionalisme et le royalisme.
Je ne sais pas pour Scaramouche, mais je crois qu’il serait plus conséquent de poser la question directement et en ces termes au prince Jean d’Orléans ou au prince Charles Philippe d’Orléans.
Quand vous en aurez une idée, on ouvrira la discussion, si vous le voulez bien.
Pour ma part, je n’ai cessé de répéter (quand on me posait la question bien sûr) que je suis monarchiste d’abord, royaliste aussi si l’impétrant est tourné vers l’avenir et a le niveau exigé, et traditionaliste parfois quand je verse au denier du culte.
Quant à « l’excellent pamphlet », je pense qu’il ne vous en faut pas beaucoup. Tant mieux pour la caisse-enregistreuse d’Albin Michel 🙂
Tout d’abord il faudrait s’entendre sur votre vision et surtout votre conception du royalisme , il y a déjà de nombreux courants car ce n’est pas une dictature ni une pensée unique et la preuve en est le choix des prétendants. Un roi ce n’est pas une fermeture au contraire.
Voyons autour : Un Lorant Deutsh se déclare monarchiste socialiste , certains parlent de royauté absolue .. D’autres apprécient les régimes constitutionnels socialistes scandinaves quand certains pensent à maquiller avec l’image royale leur goût d’une dictature.
Historiquement un roi est un européen pas un nationaliste ( ça c’est un mot républicain) parce que le royaume à l’origine c’était la prêsence royale et pas une « nation » . Il fait des alliances se marie et agit en fonction de ses intérêt c’est notre Histoire . Il ne vit pas pour les élections et n’a pas de parti. Il est ouvert au monde et la modernité tout en protégeant notre religion , le commerce , les arts et les traditions il agit pour le bien du peuple. Tout ca me convient .et surtout Il nous représente . (Ce que Louis XIV avait si bien compris )
CQFD
A mon tour de vous renvoyer votre question . Si c’est le FN votre image de la monarchie, en effet ce n’est pas la mienne même si je
pense comme vous dans la plupart des cas.
PS. @ Catoneo
A propos des princes il semblerait que comme moi vous connaissiez leurs réponses !
A l’exception notable d’Eudes d’Orléans et de Charles Emmanuel de Bourbon Parme, les princes que l’on croise sont mariés à des étrangères, et la péninsule ibérique tient la corde.
Il faut les pousser un peu mais pas beaucoup pour deviner leur ouverture au monde… et leur inclination constitutionnelle qui coupe à 90° l’axe prépondérant de la propagande royaliste. mais c’est une autre affaire 🙂
Ce que j’aime bien ici c’est la propension de certains à vous dire ce que vous êtes autorisé à écrire. On se croirait au petit séminaire.
Bonne soirée.
« Ce que j’aime bien ici c’est la propension de certains à vous dire ce que vous êtes autorisé à écrire. » Excellent ! Si seulement vous pouviez vous appliquer à vous même vos leçons de moralisme !
N’évoquez que ce que vous comprenez, ça ira déjà mieux 🙂
Merci, Epidavros. Cette obsure dyade (ou monade) étale son double narcissisme, qui d’ailleurs n’ntéresse personne en tant que tel, avec une insistance qui devient à la longue de fort mauvais goût. Nous avons tous compris que le couple n’aime pas Zemmour. Affaire de goût personnel, ont-ils dit. Le leur, bien-sûr. Mais de celui-là, justement, nous ne soucions pas du tout. Ils n’ont pas compris que ce n’est pas le sujet ! Et si Catoneo se sent mal « ici » il n’y aurait aucun inconvénient à ce qu’il regagne son cimetierre des éléphants. Il y sera à l’aise : il n’y a pas d’encombrements.
Nul besoin de tourner en rond avec vous, on fait du sur place !
Bof ! Leurs avis croisés ne sont pas politiques. Ce sont les digressions égotiques, d’un couple qui est tout content, tout satisfait d’avoir tout su, tout compris, avant et sans Zemmour. Et qui se fait de menus plaisirs. La satisfaction de soi, c’est déjà ça ! Les autres, tous les autres, les pauvres Français qui n’ont pas eu la chance de tout connaître et tout savoir avant tout le monde, c’est clair, ce n’est pas leur souci. Leurs goûts, leurs dégoûts, leur idiosyncrasie – mais oui ! – voilà leur centre. Ils ne pensent pas d’abord en termes politiques, en termes français, mais nombrilistes. Si c’est un peu longuet c’est donc aussi sans importance. Et puis, le » Vous vous croyez qui, très cher ? » lancé dans le débat est si amusant, si précieuses ridicules, si oeil de boeuf ! A ne pas rater ! Faut rire et passer notre chemin. Si le Duo Dinamico considère que l’urgence nationale est la lutte anti-Zemmour, laissons lui cette noble mission. C’est dérisoire ? Mais non, tout est relatif ! Et si ça leur plaît ! Si cela cadre avec leur idiosyncrasie !
Pour mettre un certain liant dans ce débat, je signalerai cette idée juste qui est de Catoneo :
« On n’obtient pas une agrégation de lettres classiques par hasard ; on n’en peut dire autant de bien des diplômes universitaires qui font un boulevard à la compilation besogneuse. »
Et je préciserai – sans en faire un argument d’autorité – que Danièle Masson est justement agrégée de lettres. Lafautearousseau aurait tout de même pu en faire mention ainsi que des différents ouvrages qu’elle a publiés.
Je dirai enfin qu’à mon avis le débat où Catoneo et Scaramouche sont intervenus à eux seuls environ 20 fois sur 40 n’a eu ni la cohérence ni la rigueur voulue.
Dans les propos foisonnants de ce débat, je relève un certain nombre de points qui me permettent de faire une critique positive des idées du tandem Scaramouche-Catoneo.
Le « choix des prétendants », d’abord, qui serait la preuve d’une pluralité des idées monarchistes. Pourtant, il faut le remarquer, la principale qualité de la monarchie n’est pas le choix, mais au contraire l’absence de choix. Quelle que soit les interprétations historiques que l’on fait sur les prétendances, elles ont toutes en commun le fait que la légitimité d’un héritier du trône de France ne réside pas dans le choix que l’on en fait.
C’est en ce sens qu’un roi ne peut nous représenter, comme le suppose Scaramouche, car le roi incarne une réalité holiste et absolument pas une volonté collective des individus qui composent le pays. S’il existe une représentation, ce n’est pas le roi qui l’assure. S’il en était autrement, nous serions devant un pouvoir totalitaire.
Une autre idée exprimée par nos deux contradicteurs est cette »ouverture au monde dont l’étroitesse de nos idées nous priverait. Franchement, ce procès est mal fondé. Ce n’est pas parce que les rois ont, de tous temps, épousé des étrangères qu’ils n’ont pas défendu l’intérêt national. Bien au contraire, les alliances royales étaient l’objet d’un calcul politique avant tout. De même, dire qu' » un roi est un européen pas un nationaliste » est absurde, car que signifie être européen? Si c’est aimer Goethe, Cervantès et Dante, ne le sommes nous pas tous? Si au contraire c’est suivre les institutions de Lisbonne qui nous réduisent à une situation de supplétifs de l’Amérique, un roi ne peut s’en satisfaire.
De même, dire que nous devons être ouvert à la modernité semble au premier abord sensé, mais que signifie cette modernité? C’est sous le manteau de la modernité philosophique que toutes les étapes de notre décadence sociale et politiques ont été franchies. Ne pensez-vous pas qu’il faudrait en faire l’inventaire?
Enfin, le reproche d’être des partisans du FN me paraît mal venu. Ce n’est pas parce que le FN devient une force politique majeure que nous devons le rejeter comme le fait la classe politique que nous avons toujours combattue, alors qu’il défend des idées que nous avons toujours défendues. Ce n’est pas pour autant que nous devons partager le jacobinisme, le républicanisme et le culte de la personnalité dans lequel il tombe parfois. Il faut être nuancé, quelquefois.
Réponse humouristique supoprimée. Tiens donc !
L’administration a l’humour du pavé au fond du seau sec !
Le Front national aspire à intégrer la classe politique en cour et le rejet des partis installés (dits de gouvernement) n’est qu’une réaction refusant le partage des prébendes. Syndrome du compartiment de chemin de fer.
Même si vous dénoncez du bout des lèvres « le jacobinisme, le républicanisme et le culte de la personnalité » vous êtes objectivement des partisans du Front national qui a table ouverte dans tous les supports de diffusion royaliste. Le dernier paragraphe de votre commentaire est explicite.
Ce faisant, vous vous mettez en remorque d’un parti mutant qui arrondit ses angles (y compris l’angle Paul-Marie Coûteaux jeté comme un malpropre du SIEL) afin de ratisser large et accéder à la soupe institutionnelle, faisant feu de tout bois.
Plus important : quand le bureau politique aura pris conscience que le programme économique frontiste est du modèle chaviste à peine francisé et qu’il bloque l’accès à la classe moyenne, il évoluera rapidement sur ce point, mal assimilé d’ailleurs par l’électorat de masse qui le rejoint, et laissera tomber les recettes théoriques de la faculté pour se recentrer sur la liberté économique qui marche ailleurs, jetant aux orties un colbertisme désuet. Le plus dur sera de trouver la rhétorique qui accompagne le virage.
Le Front national n’est pas au niveau de l’Ecole de pensée AF et si vos modèles gisent là, c’est carrément terrible.
@Antiquus
La monarchie n’est pas le royalisme ou alors pour vous Napoléon vaut Louis XVI et nous aurons de la chance de ne pas avoir de Marine 1ère . Si n’importe qui qui peut s’autoproclamer fonder une dynastie ou être élu.. Alors ce n’est plus le royalisme fait de continuité et de traditions.
Quand je dis qu’il y a des courants très divers ici voyez je ne me trompe pas.
Ensuite je ppersiste dans l’idée que leroi assure une ‘ « représentation » une entité ( diplomatie étrangère rassemblement goûts etc) c’est un modèle pas une dictature , voyez le maître en excellence Louis XIV . Si vous lui déniez cela qui est. Toute sa politique alors relisez les manuels de bases .
Enfin je pense que nous avons besoin d’une Europe mieux organisée et d’ encore plus d’Europe . Je déplore son agrandissement inconsidéré et surtout trop rapide avec une constitution non aboutie et la déplorable propagande d’États incapables comme la France qui rejette toutes les fautes de politique intérieure sur l’Europe sans en démontrer les bienfaits et surtout l’utilité.
Comme toujours les Français envoient promener le bébé avec l’eau du bain, ils répètent les slogans du plus grand nombre font des révolutions où ils font « table rase « mais ne savent pas mettre le couvert,.
C’est ça notre dêcadence .Nous avons beaucoup à apprendre des autres en prenant ce qui est bon mais nous n’avons que dêfaitisme, critiques et amertumes à la bouche alors que dans l’Histoire les rois nous ont appris à nous battre.
Quant au FN c’est le repli sur soi, le retour en arrière, et actuellement c’est la mort .
Quant à être un » supplétif » de l’Amérique comme vous diites, si vous aviez un peu creusé la question vous sauriez que les Américains craignent par dessus-tout l’unité de l’Europe ( ou « craignaient ») et travaillent contre son accomplissement car elle serait fort capable de prendre leur place et de jouer dans la cour des tres grand. Nous sommes pour eux des concurrents économiques potentiels avant tout.
Les deux commentateurs ci-dessus ne continueront pas d’être admis à nos débats s’ils ne s’astreignent pas à une discussion sérieuse et ordonnée; s’ils ne répondent pas aux objections qui leur sont faites, si ce n’est en les esquivant, en passant systématiquement et sans cesse d’un sujet à un autre; si leurs commentaires sont faits de soupçons, accusations, moqueries, jugements péremptoires. De sorte que ce débat qui, de leur fait, tourne en rond et traîne en longueur, finit pas tenir d’une discussion de café du commerce et à la chamaillerie. Ce n’est pas l’ambition de Lafautearousseau. Que des positions divergentes ou opposées aux nôtres s’expriment dans ce blog est parfaitement normal : les commentaires sont faits pour cela. Mais pas sur ce ton, pas avec de tels procédés, pas dans un tel état d’esprit. Lafautearousseau. ●
Voyons, la question n’est nullement de savoir si les dirigeants du Front national sont vertueux. La question qui compte est celle de la rupture avec la politique UNANIME de l’oligarchie qui a pris le parti de l’indifférenciation et de la dissolution de tous nos héritages. Je vous rappelle que la loi Pleven a été votée à l’unanimité, que toutes les lois liberticides ont été votées sans opposition. En tant que contre-révolutionnaires, nous devons applaudir à tout ce qui brise nos chaînes, sans trop nous illusionner sur sa durabilité. Quant au programme « chaviste », si cela permet de casser la classe cosmopolite, en quoi cela peut-il nous choquer? La liberté économique est une recette qui marche dans certaines conditions. Dans d’autres situations, d’autres recettes peuvent être utilisées. Pour l’instant, nous avons besoin de nous libérer de la domination anglo-saxonne mondialisée, donc, la dictature du marché n’est pas à l’ordre du jour.