Hier, le capitaine Muller, officier d’ordonnance de Joffre, a déjeuné à Paris avec un de ses amis. Il a déclaré que le généralissime n’entrevoyait pas la possibilité d’une action décisive contre les Allemands avant mars ou avril.
Ce renseignement correspond avec celui d’après lequel nous ne serions pas prêts, surtout au point de vue artillerie, munitions, armements, avant le mois de février. L’insuffisance de nos approvisionnements en munitions nous avait déjà empêché de poursuivre nos avantages autant que nous l’aurait permis la victoire de la Marne. Après les échecs des Allemands sur l’Yser, nous serions déjà à Bruxelles si notre artillerie avait eu le nécessaire… •
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”