Mardi dernier, en fin d’année 2014, nous reprenions le souhait de voir Jacques Bainville « pléiadé » (comme disait Céline…). Aujourd’hui, en ce début d’année 2015, nous reprendrons un autre voeu que nous avons déjà formulé dans ces colonnes, et qui concerne, cette fois-ci, la très belle maison de Charles Maurras, Chemin de Paradis, à Martigues…
C’était juste après la magnifique journée d’hommage organisée « chez lui », le 1er septembre 2012, pour le 60ème anniversaire de sa mort par l’Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis. A la suite de notre compte-rendu (I, II, III, la vidéo de la partie II permettant de retrouver Jean-François Mattéi et sa magistrale analyse des neuf contes du livre de Maurras : Le Chemin de paradis.), Claude Bourquard, journaliste au Dauphiné Libéré avait pris contact avec nous pour savoir si nous accepterions de répondre à quelques unes de ses questions sur Maurras et sur sa Maison, ce que nous avons, évidemment accepté. On trouvera en Note l’intégralité de la teneur de notre entretien avec Georges Bourquard, portant sur les trois questions qu’il nous avait lui-même proposées, ainsi que quelques informations sur l’état actuel de la maison, du jardin et sur les travaux en cours, lancés par la Mairie de Martigues. Nous remettrons simplement ici, en clair, la réponse à sa dernière question, qui est la plus « facile » et la moins « politique » des trois :
(1) : Juste quelques informations concernant les travaux actuellement en cours dans la Maison…
* Les travaux de mise hors d’eau complète de la maison ont débuté; s’agissant d’un monument historique, la restauration est faite « à l’ancienne » (matériaux et techniques de pose), ce qui est un gage de qualité évident. On pourra, ensuite, passer au reste de la maison, mais – chacun le comprend – la réfection totale de la toiture est absolument prioritaire. Le montant des travaux pour la seule toiture est de plusieurs centaines de milliers d’euros…
* La restauration des livres de la bibliothèque a également débuté : étant donné le nombre d’ouvrages qu’elle contient, et les problèmes d’infestation de termites qu’a connu il y a quelques temps l’ensemble de la ville de Martigues (bâtie « non pas au bord de la mer, mais dans la mer », comme le disait Alexandre Dumas), ce sera long, mais, du moment que cela a commencé…
* Le jardin est dans un état globalement satisfaisant. Sauf un arbre arrivé en fin de vie, et qu’il faudra bien remplacer, l’ensemble des végétaux se portent bien, et même très bien pour certains; la plupart des cyprès sont beaux, quelques un superbes; même chose pour les lauriers-roses, les oliviers et « le myrte fidèle »; seuls manquent les rosiers, totalement disparus : les replanter sera la chose la plus aisée, la plus rapide et la moins onéreuse à réaliser… Il faudra aussi « reprendre » les inscriptions des stèles et du Mur des Fastes, dont certaines commencent à devenir difficilement lisibles…Un seul regret : la restauration du puits, si le crépi a probablement conforté l’ensemble, est manifestement d’un goût surprenant, mais bon…
(2) : On peut lire ici notre entretien avec Georges Bourquard : rien à modifier, seuls sont à changer les chiffres de fréquentation de notre quotidien, qui ont augmenté – depuis ce jour-là – de plus de 25% pour les Visiteurs uniques mensuels, passant de 16.000 à l’époque à 21.000 aujourd’hui; et de 50% pour les connexions, passant de 30.000 mensuelles à l’époque à 45.000 aujourd’hui…)
Camusot sur « Grand entretien » de Péroncel-Hugoz sur l’antiracisme…
“Hélas…Toutes les vérités ne sont pas acceptées…mais elles sont lá.”