Quand on laisse entrer chez soi, en un laps de temps relativement court, des millions d’immigrés venus d’un autre continent, nés d’une civilisation radicalement différente, guidés par les mirages d’un niveau de vie que leur misère originelle rend terriblement attrayants et qui n’ont que peu de sens et de respect de ce que sont les mœurs, les lois, les traditions du pays où ils arrivent, quand on en a soi-même largement perdu l’amour et la pratique, il n’ya pas de quoi être étonnés des troubles et des violences qui se produisent inéluctablement. C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit après les évènements tragiques d’hier, à Paris. Il y a longtemps, ici, en effet, que nous mettons en garde contre la politique d’immigration de la France, devenue plus périlleuse encore du fait de la crise économique et du laxisme de nos gouvernants. Du fait, aussi, d’un certain nombre de nos erreurs – de graves erreurs – en matière de politique étrangère. Il y a longtemps que nous signalons à quel point notre République vit sur une poudrière et qu’il peut arriver un temps où le travail de nos services de sécurité ne suffira plus à empêcher la multiplication des violences et des attentats. Ce temps est peut-être arrivé et il ne faut pas manquer d’en rechercher les causes, d’en marquer les responsabilités. Certes, tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes. Loin de là. Nombre d’entre eux sont probablement en voie d’intégration. Et le réalisme devrait conduire, si nous en sommes capables, à les y aider, à les y encourager. Mais les risques de l’immigration massive demeurent ; elle est un terreau porteur de terribles dangers. Et, en tout cas, tous les terroristes qui menacent aujourd’hui la France le font au nom de l’Islam.
Notre seconde remarque est que la société de la liberté, de l’insolence et de l’irrespect que l’on nous prêche inlassablement depuis hier – mais liberté, insolence et irrespect factices et convenus qui cachent en réalité un profond conformisme et sont à sens unique – comporte en soi-même les germes de la dissolution et de la violence. Les médias, la pensée unique, ont immédiatement forgé, imposé le slogan « Nous sommes tous Charlie » et posé la « liberté d’expression » comme un absolu. Nous regrettons de dire que nous ne sommes pas de cet avis. Aucune liberté ne doit se considérer comme un absolu. Y compris la liberté d’expression, notamment celle de la presse qui ne devrait pas pouvoir manquer de s’imposer la règle, l’éthique, la déontologie qui donne à toute liberté sa définition et sa justification. C’est ce que Charlie Hebdo ne reconnaissait pas, ne s’imposait pas. L’on ne moque pas, selon nous, qui plus est de façon triviale, ce qui pour des milliards d’hommes, à tort ou à raison, constitue depuis des siècles des figures sacrées. Ainsi en est-il des figures de l’Islam, comme de celles du Christianisme. Les morts sont naturellement à regretter, leurs familles à plaindre. Mais – au risque de choquer – le coup porté à Charlie Hebdo ne nous paraît pas une perte de substance pour la France.
Nous ne sommes donc pas Charlie. Matteo Renzi, apportant le soutien de l’Italie, vient de déclarer : « On est tous la France ». C’est ce que, dans ces circonstances, il convient seul de dire et de penser. • Lafautearousseau
Excellent commentaire qui nous change des jérémiades entendues à plus soif depuis hier.
Sachons voir l’événement en face : il s’agit d’un acte de guerre.Nous sommes la cible privilégiée d’un totalitarisme dont chacun connait ou devrait connaître le nom.
La Chrétienté est en grave danger et le débat dépasse de beaucoup le simple problème de la liberté d’expression.
tout à fait de votre avis !
Vous avez mis noir sur blanc les reflexions que je fais in petto depuis hier. Nous sommes en pleine période de crétinisation. Heureusement il nous reste l’ESPERENCE.
Je partage en très grande partie votre commentaire mais pense que ce qui fait notre force (si tant est que l’on puisse encore utiliser actuellement ce terme) c’est de démontrer que sommes pour l’unité de la France réelle même si certains de ses composants ne respectent pas toutes les valeurs qui ont contribué à faire notre pays.
J’appartiens à ceux qui réclament depuis longtemps et ai répondu à ce sujet à un article de Tahar Ben Jeloun dans un quotidien espagnol, la déchéance de la nationalité française pour les auteurs d’actes délictueux d’une certaine gravité sans distinction d’origine.
Tout à fait d’accord. Dans ce monde dit « Parisien » il n’y a plus de morale, alors chacun à le droit d’imposer la sienne. La morale collective c’est la nation. N »est ce pas les élus et nos charlatans qui rêvent d’un islam gentil. C’est du déjà vécu en Algérie il y a cinquante ans et nos républicains, les mêmes, nous l’on fait oublier. Oui qu’on le veuille ou non (pour nos médias qui ne respectent pas les morts de leurs confrères) devant cette horreur le silence est de rigueur. Ils disent que les églises sont vides, il font erreur, la culture et donc la morale chrétienne est encore bien ancré chez les ploucs. C’est la France profonde qui fera encore la France, sans eux.
Il y a un autre paramètre à retenir – En glorifiant les journalistes vistimes de ce crime ignoble ….on s’autoglorifie en tant que… journaliste… non, non, sérieux, l’un d’eux à même précisiser que tous les journalistes sont une même famille et que tous risquent le même sort…en ce cas l’amalgame est autorisé et même recommandé.
Je méprisais les caricaturistes anti-tout et tous (sauf les leurs) je plains les hommes, les victimes, je pleure avec leurs familles et surtout je m’insurge contre les politicards qui nous ont amené (et je ne pense pas qu’à Hollande et sa clique, loin de là) à cette situation en niant les évidences (jusqu’à même ces dernières semaines avec tous ces …. désiquilibrés) et brident les services de renseignements pour pas faire de vague et de « mauvais » amalgames, je pleure sur la France et je crains que bientôt, très bientôt, comme à Alger dans les années 56 à 58 on ne constate que les burkas servent de masque à des poseurs ou poseuses de bombes , que les bus des grandes villes de métropole ne soient grillagées pour parer aux jets de grenades, que les gens soient fouillés à l’entrée des magasins pour éviter les armes dissimulées et utilisées contre une foule dense et innocente, etc… etc …. !!! Je me demande même si on n’aurait pas évoqué de nouveau une paire de déséquilibrés si la cible n’avait pas été Charly Hebdo !
je n’ai appris cet attentat que tard hier au soir et je ne fus pas étonné du tout. les litanies sur la liberté de la presse, d’expression et de penser me sont suspectes. qui est Charlie Hebdo? qui sont les tueurs? comment se sont ils armés et entrainés? tout me parait suspect d’une part et malheureusement il y a une logique implacable dans les évènements en raison des politiques suivies depuis des décennies. Aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je ne suis pas Charlie que je n’aime pas, et puis il y a 2 flics de morts alors ils comptent pour du beurre? L’unanimisme me trouble. C’est un crime de commis, que la Police fasse son travail, après on verra. En tous cas il y en a qui en profite.
tres bien le commentaire
Merci de contribuer à éclaircir les choses… je commençais à penser que je versais dans la négativité.
Je suis aussi d’accord avec ce texte sur ce terrible attentat et sur les commentaires qui le suivent.
N’oublions pas non plus que les mêmes médias dominants qui poussent ces cris indignés pour la défense de la liberté d’expression, avaient il y a peu la même unanimité ou presque pour dénier à J. Raspail, R. Camus, E. Zemmour et d’autres le droit à la parole et pour vouloir les passer à la trappe. Ils l’ont sans doute déjà oublié eux-mêmes ou vont encore nous affirmer que ce n’est pas la même chose. Les caricatures triviales, vulgaires et crades de Charlie-Hebdo représentaient donc mieux à leurs yeux la liberté de parole, surtout parce qu’elles allaient dans le sens de la bien-pensance imposée.
Ceci étant, on ne peut que condamner de tels actes barbares quelle que soit la folie fanatique et meurtrière qui les anime, les djihadistes maintenant, les brigades rouges autrefois et tous les jobards qui se croient porteurs d’une idéologie définitive. et espérer que nos politiciens se décideront enfin à revoir leurs politiques, bien qu’on n’en prenne pas vraiment le chemin au vu des déclarations abondamment diffusées deouis hier.
Je suis parfaitement d’accord avec vous..
jacques.guilbaud@free.fr
a José!!!
tu ne peux pas dire ça !!! meme si tu considères qu’ils étaient une bande de rigolards, paillards, caricaturaux et excessifs, ils étaient avant tout le reflet de la France, o combien, et ils le faisaient intelligemment et avec humour! voire avec talent!
et ces barbares me les ont tués! chez moi! je me sens concerné au plus haut point et ils étaient la France, tu ne peux pas les exclure ou les mettre à part!
si c’est ta question, je n’ai pas lu charly hebdo depuis des années!!!
Oui, la Chrétienté est en danger comme vous dites. Mais elle l’est surtout parce qu’on en parle jamais et on la connaît mal ou presque pas du tout. A la place on nous parle toujours du monde catholique, de la « religion catholique » à plus soif ce qui n’est pas du tout la même chose. Le Christianisme est une doctrine divine et révolutionnaire qui ne peut être traité par le prêchi prêcha de l’église copieusement infiltrée depuis des décades et qui nous sert son plat de niaiseries qui ne correspond en rien aux aspirations spirituelles de notre temps. Il y a un véritable problème avec la connaissance approfondie du Christianisme que même les théologiens ne distinguent plus. Pourtant, après vingt siècles de Christianisme nul ne peut prétendre avoir échappé à son influence, qu’il soit croyant ou athée. En sommes, nous sommes tous des chrétiens virtuels. C’est là le sujet central à traiter en premier lieu en France, mais on veut surtout pas que ça se sache. Commençons donc par là.
Bien à vous.
Pierre
Je préfère, et de loin, votre article et vos commentaires à tout ce que nous serinent les TV et radios habituelles. L’Islam n’est pas une religion traditionnelle en France et nous ne souhaitons pas qu’elle le deviennent. Il me semble que quand des musulmans viennent dans notre pays, ils doivent se plier à nos coutumes, ou ne pas venir, ou en repartir pour vivre pleinement ailleurs ce que leur religion leur commande. Sur notre territoire, l’état doit rester neutre au sujet de la religion, n’en encourager aucune et surtout pas la dernière arrivée qui en plus nie la primauté des lois française. Si l’Islam veut être toléré ici, il doit changer et d’abord s’incliner devant nos lois et ne plus jamais rien revendiquer: foulard, niquab, viande halal, repas scolaires, médecins dans les hôpitaux et autres mosquées. Les soi-disant représentants musulmans, pour faire leur devoir de français qu’ils prétendent parfois être doivent aussi dénoncer avec force le djihad actuel et intimer l’ordre formel à leurs ouailles de se plier aux lois françaises, à défaut leur représentativité dans notre pays devrait leur être enlevée et on devrait aussi assurer leur retour pour ceux qui n’ont pas notre nationalité pleine et entière.
Il ne sert à rien, pour un Gouvernement, de pleurer sur les victimes dont, lui et ses prédécesseurs sont les premiers responsables. Il faut s’attaquer aux racines du mal en exigeant des imans de France qui prétendent que leur religion est une religion de « paix et d’amour » (sic) de le prouver en expurgeant du Coran TOUS les versets enseignant à tuer les impies et autres violences de genre ou fondant la Loi du Talion, et à supprimer tous les haddiths qui vont avec. Et, en cas de refus, d’interdire l’enseignement du Coran partout en France. Rappel : l’introduction des Evangiles ou d’une simple croix est formellement interdite en Arabie saoudite, berceau de l’Islam ! Jean-Claude Thialet
Devant la mort, donnée de façon barbare, tout le monde s’incline, respecte, s’émeut. Naturellement. Mais l’on doit aimer le deuil qui n’est pas bruyant et la larmoyante compassion ne coûte pas bien cher. Et quand on en fait des tonnes, la chose devient suspecte, lassante et, pour finir, de fort mauvais goût. C’est le cas depuis trois jours.
Enfin, l’on commence à comprendre que la guerre terroriste si spectaculairement déclarée à la France aurait pu déterminer un fort sursaut national et que mieux valait l’éviter, le récupérer, le transformer en un lancinant mouvement compassionnel pour Charlie Hebdo. On commence à comprendre que les Français, dans cette affaire comme dans tant d’autres, se sont fait berner …