Source : Action française Provence
11 commentaires pour “« Je suis France » : c’est ce que diront – et rien d’autre – les patriotes français qui n’accepteront pas le lancinant formatage médiatique des dernières heures …”
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Oui; assez de ce formatage !
comme vous, je m’insurge contre cet acte barbare. Mais je ne peux pour autant dire » je suis charlie ».
Charlie -Hebdo, qui a osé salir ce qu’il y a de plus sacré pour tant et tant de personnes!
Je suis France !
IDEM !
Douze personnes sont mortes assassinées par le fanatisme religieux. C’est inacceptable et notre compassion va tout naturellement aux familles des victimes de ce drame épouvantable.
Dimanche, tous les partis politiques sont invités à une manifestation pour la défense de la République et de la liberté d’expression- surtout pour la défense des limites de la liberté d’expression.
C’est à dire celles qu’ils s’octroient et refusent à d’autres.
Comme il est déjà écrit ces 13 morts (et peut-être plus) par un fanatisme religieux inadmissible en France ont droit à notre compassion et à nos plus sincères condoléances.
Mais si cet attentat avait eu pour cible un journal de droite est-ce que les médias en auraient fait autant ?
Merci pour le logo ! D’où, à tout hasard : …
Pour qui, pourquoi le glas de Notre Dame de Paris ( et dans toutes les cathédrales de France *** ) a-t-il sonné hier midi, à l’heure de l’Angelus ? …
http://cril17.info/
Si l’on écoute les médias » qui font du bus » sur un drame inacceptable, dimanche certains irons de bonne fois à une manifestation arrangée, reprise en main par nos politiques. Les mêmes qui permettent depuis cinquante ans le pourrissement de la nation Française. Compassion, condoléances, respect, que des mots qu’ils ne connaissent pas pour rester maître du pouvoir. Je suis France devrait être un élan de tous, simplement dans le recueillement .
Je vous conseille d’aller lire les réactions de Gérard Leclerc
http://www.france-catholique.fr/Charlie-Hebdo-mon-contraire-mon.html
Elles me semblent plus justes que les réactions passionnelles qui sont émises souvent…
Yvan Aumont
La liberté d’expression est morte avec les lois Pleven et Gayssot. Quant au respect de l’adversaire dont parle Gérard Leclerc ne vaut que s’il est réciproque.
Vous aurez du mal à me faire croire qu’il en est ainsi et que la pensée unique et la police médiatique sont des vues de l’esprit.
Si nous voulons être des « Charlie », il faut que nous puissions également être des Eric Zemmour, des Aymeric Chauprade, des Bernard Lugan, des Richard Millet et des Dieudonné.
Oui, Yvan Aumont, cette réaction de Gérard Leclerc est belle, merci de l’avoir partagée ici.
Pour ma part, très choquée par ce saccage du siège de Charlie-Hebdo, je trouve néanmoins abusif, ce « Je suis Charlie » brandi de par le monde, comme on a pu très vite le constater.
Car comme en témoigne Gérard Leclerc, on peut ne pas partager des opinions et des prises de position mais réagir à la brutalité de leur disparition tout de même.
Je souhaite, ici, laisser ce message parmi d’autres que j’ai écrits:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/01/08/charlot-un-grand-comedien-263512.html
Dans une émission consécutive au drame de mercredi dernier et consacrée aux caricaturistes assassinés, le talentueux Wolinski se déclarait fermement athéiste allant jusqu’à dire que pour faire son travail de dessinateur il ne fallait pas croire en Dieu. Puis ces cloches de Notre Dame en réponse sonnant le glas laissent penser à une décision démagogique et panurgique des responsables religieux.Cet unanimisme à sens unique, probablement de courte durée, ne saurait occulter le fait bien réel d’une liberté d’expression bâillonnée dans ce pays depuis les lois Pleven et Gayssot. Entendre maintenant ces bêlements d’indignation contre les menaces pesant sur les libertés de pensée et d’expression est du plus bel effet comique et relève de la tartuferie en béton armé.
Le texte de Gérard Leclerc que l’ami Aumont nous donne à lire montre que ce camarade n’a pas changé depuis 1968. J’ai souvenance d’un article d’AFU consacré à un jeune gauchiste mort dans un combat de rue. Cet article commençait par les mots suivants: »Je vais t’engueuler, et pas qu’un peu ». Dans ce texte, comme aujourd’hui, Leclerc montre qu’il n’a rien compris au combat politique ; il considère que l’important, ce n’est pas la lutte, mais les personnes qui y participent, que ce qui compte, ce n’est pas la victoire ou la défaite, ni la volonté ni la conviction, mais au contraire la main tendue. Il ferait mieux de ne pas écrire sur ce genre de sujet.