Insigne des Camelots du Roi
Voilà, en effet, qui rappellera au moins aux royalistes marseillais des souvenirs d’une jeunesse d’Action française dont le militantisme fut très intense. Cette jeunesse militait, avec les couleurs et la tonalité de la période 68, comme l’avaient fait les générations d’A.F. précédentes, et comme elle le fait aujourd’hui encore. Ces lignes proviennent du site Action Française Provence. Les documents joints – anciens – ne sont pas faciles à lire. (Cliquer sur les images pour les agrandir).
Nous sommes quelques-uns à Lafautearousseau à avoir organisé la réunion dont il est ici question et à avoir vécu l’après-midi et la soirée mouvementées qui viennent de ressurgir dans les débats du conseil d’arrondissement du 7ème secteur de Marseille que préside Stéphane Ravier… Pour nous, il s’agit d’un moment de la petite histoire de l’Action Française. •
Les séances du conseil d’arrondissement du 7ème secteur de Marseille (13ème-14ème arrondissements) sont toujours de grands moments depuis la victoire du Front National Stéphane Ravier. L’opposition de gauche, menée par l’élu du Front de Gauche Samy Johsua, ancien dirigeant trotskyste, critique continuellement le maire et, voulant le pousser à la faute, lui reproche à toute occasion de ne pas être un vrai démocrate.
Le jeudi 12 février, le sénateur-maire FN a été amené à faire un petit rappel historique du comportement de son adversaire. Le site du quotidien communiste « La Marseillaise » rapporte ainsi ce qui s’est passé :
« Puis, se délectant par avance sous l’œil de la caméra, il lance : « M. Johsua, je vais vous faire un cadeau. » Et il lit : « Une réunion de royalistes attaquée par des communistes. Cinq blessés. Ça ne vous rappelle rien ? »
« 1790 ? », rétorque l’opposant dans un sourire. Stéphane Ravier poursuit sa lecture. Il s’agit d’un article du Méridional relatant un affrontement vieux de plusieurs dizaines d’années auquel Samy Johsua aurait pris part. «Ce qui est écrit est faux, la réunion ne s’est pas tenue parce que nous l’avons empêchée. Darquier de Pellepoix, commissaire aux affaires juives sous Pétain, devait y prendre la parole. Je suis vieux maintenant mais si c’était à refaire je le referai ! », martèle Samy Johsua évoquant son origine juive et les horreurs de la guerre. »
La présence possible du collaborateur que fut Darquier est une pure invention car cet individu s’était réfugié en Espagne en 1945 et ne remit jamais les pieds en France. Mais M. Johsua a été pris à contrepied et a répliqué n’importe comment, en laissant parler ses obsessions.
Le tract (image ci-dessous) distribué alors dans les lycées, facs et rues de Marseille, mentionnait comme seul orateur de cette réunion du 24 février 1968 le journaliste et ancien résistant Pierre Debray (qui n’hésita pas à faire le coup de poing contre les agresseurs).
En tout cas, l’élu du Front de Gauche s’est glorifié de cet acte en disant: « si c’était à refaire je le referai ! ». L’extrême-gauche donne des leçons de démocratie mais ne les applique pas et ne renie pas ses agressions physiques, même 47 ans après. Sa méthode est toujours la même : stigmatiser systématiquement tous ceux qui ne s’inclinent pas devant ses insultes et sa violence.
L’article paru dans le quotidien Le Méridional-La France du dimanche 25 février 1968 montre le comportement démocratique de ces gens qui ne regrettent jamais leurs erreurs. •
Je me souviens de la mémorable raclée que vous aviez mis, chers amis, aux gauchistes de la JCR et de l’écho que cette raclée avait eue au sein de la RN : nous étions fiers de vous !
Et chaque fois que, au cours des décennies passées, je lis le nom de Samuel Johsua – ce qui n’est pas rare pour qui s’intéresse à la politique – j’ai une bouffée de satisfaction…
Je crois d’ailleurs me souvenir que Jacques D. avait porté la dernière mandale à Joshua avec beaucoup d’élégance… et d’efficacité !
Merci de ces souvenirs, cher Pierre Builly. Ils sont encore très frais, pour moi aussi. Finalement, comme nous, Joshua est resté fidèle à ses idées, à sa nature, à ses procédés anciens. Et nous avons parfois de ses nouvelles par des proches qui nous sont communs …