Raphaël Glucksmann – fils d’André Glucksmann, l’un des pontes, avec BHL, de ce que fut la nouvelle philosophie il y a déjà bien longtemps – était, mercredi dernier, 25 février, l’invité de Marion L’Hour, lors de la matinale de France Inter.
France Inter nous dit – ce qui semble partiellement vrai – que « l’écrivain s’est passionné pour les soulèvements pro-européens en Ukraine et a fondé à Kiev une ONG, le Centre européen pour la démocratie ». C’est tout ce que France Inter a retenu de ses explications bien qu’elles aient eu une tout autre ampleur qu’un simple point sur la situation actuelle du conflit ukrainien. Passions de France Inter obligent !
Ce n’est pas ce qui nous a intéressés dans cet entretien de 6 minutes que nous conseillons d’écouter.
Raphaël Glucksmann se définit lui-même plaisamment comme « un exalté calme ». Calme et toujours souriant mais passionnément antirusse, passionnément pro-ukrainien, pro-géorgien, droit-de-l’hommiste, européiste, politiquement très correct. Calme et exalté ! Et sans originalité sur le dossier ukrainien…
Mais un autre type d’exaltation le saisit, l’effraie. Qui nous a beaucoup plus intéressés. L’on comprendra pourquoi si l’on écoute cette vidéo.
Inutile donc de développer quelles sont les raisons de l’inquiétude et bien plus, de la frayeur de Raphaël Glucksmann. Qui sont passées par dessus la tête de la rédaction de France Inter.
Selon lui, Poutine n’est pas principalement préoccupé de conquêtes territoriales. Son vrai souci est politique et porte sur la société européenne post-moderne, décadente, qu’il conçoit comme un danger.
Raphaël Glucksmann s’effraie d’un danger qui lui paraît autrement grave. Il s’agit de la lame de fond réactionnaire qu’il voit envahir l’Europe, la France en particulier, et qui, il faut dit-il s’en rendre compte, est en train de conquérir l’hégémonie idéologique et culturelle. Et de citer les exemples, les sondages, de nommer Zemmour et Houellebecq, comme justifications de son inquiétude. Et de conclure : « quand on a perdu la majorité idéologique, on finit par perdre politiquement. »
N’en disons pas davantage. Raphaël Glucksmann s’effraie de ces perspectives. Pas nous, si la réaction qu’il voit monter est correctement orientée, c’est à dire ordonnée au Bien Commun. •
« A qui veut régénérer une société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. »
Léon XIII – Rerum Novarum –
La France est monarchiste, la république est franc-maçonnique. Nous le savons bien maintenant. Avec l’aide du Bon-Dieu, nous continuons d’agir dans le sens de la vraie vie.
Nous ne cèderons pas au chaos. Nous ne cèderons pas à la désespérance.
La vraie vie en accord avec La Loi Naturelle revient peu à peu, il suffit de le constater autour de soi : elle frémit tandis que les consciences s’éveillent de leur torpeur.
Nous retrouverons notre légitimité de vivre, chez nous, en France… avec tous nos héritages et toute notre saine créativité, pour notre avenir et celui de nos descendants.
Il me semble bien que tous ces gens nantis et autres bo-bos libéraux-mondialistes, commencent à sentir le vent tourner : ils craignent pour leurs « niches » & leurs privilèges. Les masques et les idéologies mortifères s’effritent et tombent peu à peu…
Maintenant, nous voyons « ce qui est. »
Notre cher vieux Pays est consacré à Notre Dame de France depuis 1638. Ne l’oublions pas.
Il suffit de diriger ponctuellement notre conscience, de manière régulière, tout au long de nos journées, sur cette réalité subtile et bien concrète… pour que vive La France.
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Ce mot de réac est tellement galvaudé en France qu’il n’a plus aucune signification. Tout un chacun est le réac de tout un chacun. Pas plus réacs et ringards que les communistes et pourtant malgré leur déroute mondiale, sauf dans quelques républiques super réacs (Corée du Nord, Cuba et Chine populaire), ils continuent en France à être reçus dans les salons parisiens et le super réac club des germanopratins. Quant aux socialistes, ils sont la vivante illustration, et sans doute l’unique, de la survivance du « Jurassic Park »Ce pauvre pays mâchouille de vieilles lunes et est incapable de se projeter dans l’avenir en jetant par dessus bord tout ce vocabulaire archaïque et obsolète.
Avez-vous un terme plus approprié à proposer ?
La période où les vieux caïmans comme moi sont entrés en politique coïncide avec la fin de la guerre d’Algérie. c’est-à-dire au moment où le marxisme était omniprésent et paraissait l’ultime étape concevable de notre avenir. J’ai connu beaucoup de vieux patriotes, sceptiques, amers, aigris qui, voyant nos efforts de propagande, de vente à la criée d’un invendable « Aspects de la France », de militantisme de type « Vox clamans in deserto » et toutes autres choses, nous serinaient gentiment que, de toute façon, le communisme avait gagné et que nous n’étions que de niais rêveurs.
Depuis lors 68 a eu lieu, le communisme s’est effondré (sous sa variante stalinienne ; sa variante trotskyste se porte mieux que jamais), l’islamisme, l’écologisme, le mondialisme ont pris sa place : la situation n’est pas meilleure aujourd’hui que jadis.
Mais Muray, Houellebecq, Zemmour, le désarroi des Gluksmann et Joffrin, la panique de Valls nous confortent dans la vieille certitude maurrassienne que « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ».
Un autre tout aussi vieux caïman que Pierre Builly, qui a vécu des expériences voisines, aurait pu dire, ressentir, les mêmes choses. Comme bien d’autres, nous avons bu à la même eau et nous en avons gardé le goût.