« À la guerre, les adversaires s’appellent des ennemis et lorsque ceux-ci ont la même nationalité que le pays qu’ils attaquent et dans lequel ils vivent on ne peut que constater qu’il s’agit d’ennemis de l’intérieur.»
Thibault de Montbrial
Le Figaro, 26 juin 2015
Thibault de Montbrial est avocat au barreau de Paris et spécialiste des questions de terrorisme et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure. Son premier livre, Le sursaut ou le chaos vient de paraître aux édition Plon.
On en forme beaucoup à l’intérieur de notre France; l’ennui, c’est que le dénoncer risque de nous entrainer au pénal. Il est temps de supprimer certains délits de …phobie, même s’il ne faut pas considérer que tous sont des terroristes.
Concernant cet attentat, il faut noter 2 choses: Celui qui a été assassiné et décapité est le patron de l’entreprise L’épouse aurait déclaré : » Nous sommes des MUSULMANS NORMAUX » . Il faut en conclure que le terrorisme est une pratique normale musulmane.
Distinguer l’islamisme de l’islam et, par voie de conséquence, les fondamentalistes des musulmans « modérés » est une simple vue de l’esprit, un caprice d’intellectuel attardé complètement déconnecté des réalités (comme autrefois certains estimaient que l’islam – et ses adeptes – était soluble dans nos démocraties). L’islamisme n’est qu’un simple excès de l’islam, comme le stalinisme fut en son temps un excès du communisme. Qui pourtant pourrait défendre aujourd’hui le communisme ? Qui pourrait nier aujourd’hui qu’il constituait pourtant le problème de base ? Je crois qu’il serait temps de méditer sur certaines déclarations, on ne peut plus limpides, comme celle de Youssef al-Quaradewi, membre du Conseil européen de la recherche de la fatwa : « avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons; avec nos lois coraniques, nous vous dominerons » ou celle d’Alija Itzetbegovic, président de la république de Bosnie en 1992, sur sa vision du monde non musulman: « il n’y a pas de paix ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales non islamiques…Il n’y a pas de principe de gouvernement laïque […] il ne saurait y avoir ni paix, ni coexistence avec les communautés où les organisations internationales non musulmanes… ». Celle du premier ministre turc Erdogan vaut aussi son pesant de cacahuètes quant à sa philosophie humaniste et pacifiste de l’islam : «Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats.» (1999). Mais comme le soulignait Malraux, on ne peut être que pessimiste quant à l’avenir quand il affirmait que le monde occidental ne semblait guère préparé à affronter le problème de l’islam « tout ce que nous pouvons faire c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution » prévenait-il (3 juin 1956). Mais justement n’est-il finalement pas déjà trop tard ? Et la couardise de nos dirigeants n’est-elle pas la fragilité de nos démocraties ?
Pour ma part , je fais l’opération mentale suivante
lorsqu’on me vend du » mahométan normal , modéré »
je remplace toujours par Nazi ou pédophile , ou autre variante
je comprend mieux ensuite
‘ mon mari , sitait oun muslim normal »
je traduis
» mein mann , er war ein NORMAL nazi »
mon copain , mon pacsé , c’est une PEDOPHILE modéré
( type Cohen-Bendit ou Frédéric MITTERRAND )
Bravo à Christian pour cet excellent commentaire qui fait réfléchir. Malraux, en effet, avait vu venir très tôt, la menace islamique. Elle est, d’ailleurs, l’un des paramètres de l’histoire de l’Europe, depuis le Prophète. Enfin, la couardise des peuples et des dirigeants européens provient sans-doute pour l’essentiel de la « fragilité » des démocraties. Fragilité est peu dire. Bainville disait : « deux cents ans de démocratie, ça se paie ».