Ce titre, cette image, sont à la Une du site du Figaro de ce matin.
Ainsi se trouve réintroduite, au centre du Politique et du Réel, la figure du Roi, ou son absence et sa nécessité. Réintroduite qui plus est, par le ministre de l’Economie de la République, de surcroît intellectuel et philosophe.
Suit un article de François Huguenin profond et contestable par endroits, mais qui n’en dit pas moins l’essentiel sur l’incomplétude de la démocratie française et le manque d’incarnation – nécessairement royale – qui est sa déficience profonde.
Pour le royalisme français – qui n’a à en tirer ni gloriole, ni rancune, ni mauvaise grâce – quelle justification, tout de même ! •
Celui qui, en revanche, n’est pas très malin, c’est François HUGUENIN. Nous expliquer que Macron n’est pas pour autant un militant royaliste, ce n’était pas vraiment utile. Traiter les royalistes de noms d’oiseaux, peut-être l’a-t-il cru opportun, moi pas. On n’est pas nécessairement très charitable du côté de certaines cénacles cathos, les mêmes qui ont cherché querelle à Bernanos, à Maurras ou à Thibon. Je suis sûr que ni Boutang ni,Leclerc à la génération suivante, n’auraient signé la critique à mon avis parfaitement infondée qu’Huguenin adresse à Maurras.
Ce n’était guère élégant de dévoiler ses rancunes le jour où Macron sort la lumineuse vérité que l’on sait, dont il faut lui savoir gré de l’avoir dite, mais qui, sans vouloir en diminuer le mérite, ne date pas d’aujourd’hui.
La vérité importe plus que les humeurs !