Rééditée à l’occasion du bicentenaire de Waterloo, la biographie, l’une des rares disponibles en notre langue, qu’Antoine d’Arjuzon donna de Wellington en trace un portrait sensible.
Né en Irlande en 1769, Arthur Wellesley appartient à l’une de ces familles de l’aristocratie anglaise que Cromwell expédia dans l’île catholique afin de l’assujettir après avoir dépossédé la noblesse locale : état de fait devenu intolérable, ce qui rendra Wellington partisan de l’autonomie. C’est d’ailleurs pour avoir défendu les droits des catholiques irlandais que, devenu Premier ministre, il chutera.
Intelligent, pragmatique, révolté par l’injustice, Wellington n’est pas homme à cautionner les mauvais choix, politiques ou stratégiques. Cette lucidité l’a conduit, cadet sans avenir, à choisir, contre ses penchants personnels, la carrière des armes où il révélera son génie.
Antoine d’Arjuzon fait évidemment la part belle au guerrier ; sans occulter l’homme privé, le diplomate, le politique. Sous sa plume, « le duc de fer » devient l’archétype d’une conception aristocratique de l’existence qui tendait, déjà, à se perdre. Parangon de fidélité monarchique, respectant l’adversaire valeureux, méprisant les comportements bourgeois et les étroitesses victoriennes, Arthur Wellesley demeure l’un des derniers grands seigneurs européens, et force l’admiration même des plus prévenus. •
Wellington, d’Antoine d’Arjuzon, Perrin, 530 p., 25 euros.
Anne Bernet – Politique magazine
Assez, assez, assez, plus qu’assez qu’on nous ressasse, presque en s’en félicitant, les défaites de la France. Si seulement on avait fêté Austerlitz avec autant d’assiduité !
Où avez-vous vu qu’Austerlitz ou Waterloo étaient de victoires ou de défaites de la France ? Ce sont batailles de la Révolution et la Révolution n’est pas française.
La vraie défaite de la France c’est la défaite de la bataille navale des Saintes, qui vit le vainqueur, immédiatement après, demander la paix, dont le scellement fut le traité de commerce entre nos deux nations.
La vraie victoire fut Yorktown qui fut la fin de la suprématie anglaise et de son brigandage maritime.
Le vainqueur n’est pas Rochambeau mais Louis XVI qui forgea sa Marine.
Et Lafayette n’est que la mouche du coche sur les victoires française. J’allais dire la mouche à m…
Mais tous le reste n’est que match de foot sans aucun intérêt, dont il faut en sortir.