Ces considérations – qui datent d’il y a plus de trois-quarts de siècle – sont largement en concordance – non pas du tout en opposition – avec les récentes déclarations d’Emmanuel Macron (cf. nos notes des 9, 10 et 16 juillet).
Elles valent d’abord par elles-mêmes et n’ont rien perdu de leur actualité.
Elles infirment aussi l’opposition – en soi, selon nous, parfaitement infondée – que François Huguenin a cru devoir marquer entre la réflexion d’Emmanuel Macron et le royalisme de Charles Maurras. Ceci dans un article pour Figarovox, par ailleurs fort intéressant *.
Sur l’absence de roi, figure humaine, sur la capacité d’incarnation d’une monarchie royale, on verra qu’Emmanuel Macron et Charles Maurras disent, tout simplement, la même chose.
On se reportera donc aux textes et cela suffira. A éveiller notre intérêt, à susciter notre réflexion. LFAR •
Le texte de Charles Maurras, ci-dessus, a été opportunément repris par François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action Française 2000, en réponse à François Huguenin. Sur le fond, nous sommes d’accord avec l’argumentation de François Marcilhac.
* François Huguenin y écrit notamment : « L’appel à la mémoire du roi d’Emmanuel Macron, n’a rien à voir avec la redoutable dialectique royaliste d’un Maurras. […] Il y a chez Maurras l’illusion d’une perfection de l’institution monarchique qui se suffit à elle-même, alors que le politique a besoin d’incarnation, et donc d’abord d’hommes, au-delà des systèmes. De ce point de vue-là Maurras est plus moderne (au sens de désincarné) que Macron, et Macron plus près du réalisme d’Aristote que Maurras. »
On verra en lisant Maurras que ces affirmations – non dénuées d’aspects querelleurs -n’ont pas grande apparence de justification.
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“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”