Par Pierre de Meuse
En visite en Bretagne les samedi 30 et dimanche 31 mai 2015, le prince Louis-Alphonse de Bourbon a fait au Télégramme des déclarations publiées sur le site internet du quotidien breton. Pierre de Meuse y a réagi en postant sur le forum des débats du Télégramme la Lettre sur la légimité que voici. Nous l’avions mise en ligne dès le 1er juin dernier. Nous croyons utile de la verser aujourd’hui à notre mini-dossier sur le bien-fondé de la prétendance de Louis-Alphonse de Bourbon. Cette lettre a suscité 31 commentaires. LFAR
La monarchie légitime est malheureusement abolie depuis 185 ans. Dans l’ordre juridique actuel, n’importe qui a le droit de revendiquer la couronne de France. Toutefois, si on le fait au nom du droit dynastique et de l’Histoire, il faut respecter les faits historiques. Or Louis Alphonse de Bourbon, que vous avez interrogé, a commis un certain nombre d’erreurs qui en disent long sur le bien-fondé de sa prétendance.
• D’abord, il nous parle des Bourbons, « famille française depuis plus de 1.000 ans. » Faut-il rappeler que les Bourbons commencent en 1256 en tant que branche de la famille royale, et ne deviennent héritiers de la couronne qu’à la mort d’Henri III, à la fin du XVI° siècle ? La famille royale millénaire est bien la dynastie capétienne, à travers ses divers rameaux.
• Ensuite, s’il est vrai que le Prince Henri d’Orléans est le descendant direct de Louis-Philippe, ce n’est nullement de la Monarchie de Juillet qu’il tient sa légitimité, mais de l’épuisement de la branche aînée dans les mâles à la mort d’Henri V, Comte de Chambord. Contrairement à ce que dit Louis Alphonse, il n’y a plus d’orléanisme, ni de légitimisme, d’ailleurs, depuis que, le 3 août 1873 le premier Comte de Paris reconnut Henri V comme roi de jure et renonça à porter les insignes de 1830. A la mort du prétendant de Frohsdorf, il devint Philippe VII et non Louis-Philippe II comme le réclamait une partie de sa famille, qui le déshérita pour cela. Du reste, si le terme « orléanisme » signifie une option libérale et centraliste, par opposition au royalisme traditionnel, alors Louis de Bourbon peut considérer avec regret ses propres aïeules et aïeux les reines Marie-Christine et Isabelle, ainsi que les rois Alphonse XII et Alphonse XIII, dont la doctrine de gouvernement était identique à celle de Louis Philippe.
• Enfin, Louis de Bourbon rappelle de manière surprenante pour expliquer sa vie à l’étranger les « mesures d’exil qui ont frappé les familles royales ». Certes, mais non la sienne, qui ne fut touchée ni par la loi de 1832, ni par la loi de 1848 ni par celle de 1886 qui ne proscrit que les Orléans et les Bonaparte. Et pour cause ! Les Bourbons isabelins dont Louis est l’héritier régnaient alors sur l’Espagne, et ne songeaient nullement à revendiquer la couronne de France. Et lorsque le grand père de Louis, après la mort de son père, le roi Alphonse XIII, se découvre appelé par une vocation irrépressible à la prétendance, il va tranquillement passer sans entraves d’un pays d’Europe à l’autre, tandis que les Orléans restent frappés par la loi d’exil jusqu’en 1950, revenant ensuite dans leur patrie pour toujours sans jamais cesser de se déclarer prêts à accomplir leur devoir historique. Car renouer les liens déchirés du charisme monarchique diffère grandement de la simple transmission d’une couronne : il y faut une longue suite de sacrifices et d’efforts, bien plus que deux voyages par an, mais un amour exclusif de notre pays, une disposition de tous les instants, une solidarité obstinée à travers les siècles. La couronne de France n’est pas un lot de consolation pour des princes injustement traités par leurs cousins.
Pierre de Meuse
Vos arguments décrivent un régime autre que la monarchie de France. Louis XX n’a rien à prétendre, ou à reclamer. Il est l’aîné des capetiens, les Lois Fondamentales du Royaume de France placent la Couronne sur la tête de cet aîné.
Un royaliste est un légitimiste, les Lois Fondamentales du Royaume commandent.
On peut defendre une autre charte, d’autres règles, un autre régime organisé selon d’autres lois mais pas pour le Royaume de France.
Dieu premier servi disait Ste Jeanne d’Arc or c’est bien pour confirmer le choix de Dieu de la primogéniture mâle pour le royaume de France que fut Sa mission qui trouva son réel aboutissement au Sacre de Reims pour Charles VII.
cette primogéniture qui fut choisie par les hommes (au moment de Philippe de Valois quand la branche ainée par les mâles fut éteinte) a été confirmée comme le choix de Dieu comme IL le fait toujours au sein de l’Eglise (voir les apparitions de Notre Dame par exemple confirmant à Lourdes Son Immaculée Conception décrétée dogmatiquement par le pape. Dieu confirma la primogéniture mâle pour le Royaume de France; que je sache, Il n’a pas changé d’avis depuis; Le Prince Louis est bien dnc le Roi de France désigné par sa naissance par primogéniture mâle depuis l’extinction de la branche ainée des bourbons, certains ont dit qu’il descendait par les femmes à cause du fait que son ancêtre fut la Reine Isabelle, c’est oublier que François d’Assise mari de la Reine Isabelle était l »Ainé des Bourbons Cadix de sa génération, et comme la branche aînée des Bourbons Anjou s’est éteinteen 1936, la primogéniture mâle est passée sur la tête des Bourbon-Anjou’-Cadix avec Alphonse XIII roi d’Espagne descendant de François d’Assise et de la Reine Isabelle donc Roi de droit d’Espagne par la Reine mais Roi de France par Son mari François d’Assise..
quant à son fils Don Jaime il épousa Emmanuelle de Dampierre et parr là coupa sa descendance de la couronne d’Espagne sachant qu’à l’époque les lois fondamentales du royalume d’Espagne imposait que le Roi ou la Reine n’épous qu’une princesse ou un prince du sang.si ce n’était pas le cas, le mariage devenait morganatique, ce n’est que pour le Roi actuel Philippe VI d »Espagne que les Cortes ont voté l’abolition de cette loi fondamentale d’Espagne, ce qui est d’ailleurs un bien en raison du fait que toute la descendance féminine de la Reine Victoria porte le chromosome de l’Hémophilie et que des mariages trop rapprochés entre cousins augmentent considérablement le risque de maladie pour les enfants mâles.
Dieu merci la couronne de France n’a jamais eu cette loi fondamentale et le Roi de France a toujours pu épouser « une bergère » si tel était son désir.
toujours est -il que lorsque Franco redonna son titre au Prince Alphonse père du Roi Louis XX actuellement non règnant, il le titra de son titre légitime de Duc d’Anjou et de Cadix, Actuellement le Prince Louis XX a repris seul le titre de Duc d’Anjou qui est son titre totalement légitime car il est bien l’ainé (le CHOIX DE DIEU) des Anjou, et donc l’Ainé des Capétiens (et même si on relit le marquis de la Franquerie : l’Ainé: des Carolingiens eux mêmes d’escendants des Mérovingiens par primogéniture mâle sans qu’ils en aient eu conscience, par le curieux jeu des naissances mâles avec l’extinction des différentes branches mérovingiennes et carolingiennes faute de mâles, Ainsi on peut constater que le Prince Louis est finallement descendant direct de Clovis.par Charlemagne, Saint Louis et Louis XIV.