Voici donc, Manuel Valls, à l’assemblée, déchainé contre Marion Maréchal-Le Pen, vociférant, clamant son républicanisme. Un républicanisme surjoué, forcé. Forcené ? Presque. Comme si la République était en danger. Et voici ce que Lafautearouseau en a dit le 11 mars 2015. Vous pouvez lire et même écouter ! •
Clash entre Manuel Valls et Marion Maréchal-Le Pen, à l’Assemblée : hier après-midi, pendant les questions au gouvernement, un échange tendu s’est produit entre Manuel Valls et Marion Maréchal-Le Pen.
Marion Maréchal-Le Pen n’a évidemment pas apprécié la stigmatisation du Premier ministre à l’égard du FN.
« Gardez-donc votre mépris crétin pour votre propre parti qui, en moins de trois ans, a oscillé entre phobie administrative, compte en Suisse et prise illégale d’intérêt », a-t-elle attaqué.
« A partir du moment où l’extrême droite a réalisé un score de 25% aux élections européennes. A partir du moment où les enquêtes d’opinion vous donnent 30% d’intentions de vote aux élections départementales, je considère que pour l’image de notre pays, pour notre démocratie, cela représente un véritable danger », lui a répondu Manuel Valls.
Et d’ajouter : « Ma responsabilité, comme celle de tous les Républicains, c’est de faire en sorte que cela ne soit pas possible. Je ne veux pas que le 22 mars mon pays se réveille avec la gueule de bois. Face à vous, face à vos candidats, ils sont des dizaines à tenir des propos antisémites, racistes, homophobes, sexistes. Ce sont des cas graves, des récidivistes. Face à cela, madame, je mènerai campagne, toujours ! ».
« Il faut dire la vérité aux Français, vous les trompez, vous trompez les petites gens, les ouvriers, les agriculteurs, ceux qui souffrent. Il est temps que, dans ce pays, on déchire le voile, la mascarade qui est la vôtre. Il est temps que nous affirmions tous les valeurs de la République », a continué l’homme politique.
« Jusqu’au bout je mènerai compagne pour vous stigmatiser et pour vous dire que vous n’êtes ni la République, ni la France », a conclu Manuel Valls sous les applaudissements des députés.
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