« Marianne n’a pas de race, pas de couleur » vient de déclarer le Premier ministre à la représentation nationale. . Qu’a-t-elle donc ? A-t-elle même un visage ? La France en a un. De Gaulle l’a défini. Mitterrand connaissait la France physiquement, charnellement. Il en distinguait tous les terroirs que l’on reconnaît, expliquait-il, à leurs couleurs. Couleur de leur sol, de leurs arbres, de leurs champs, de leurs villages. Couleurs qui les caractérisent, les différencient. Sans les opposer, ni entre elles, ni au reste du monde. Et les constituent en personnes. Que Marianne soit icone d’un régime hors sol, et donc incolore, nous en sommes d’accord avec Manuel Valls. Sans doute est-ce pourquoi ce même régime est aujourd’hui méprisé d’une bonne partie des Français .
Pour le reste, il est instructif d’écouter le propos exalté du Premier ministre à l’Assemblée. « Manuel Valls peut tout jouer, mal mais tout » a écrit Eric Zemmour. On en a ici la preuve. LFAR •
De qui est la citation suivante qui doit être lue et relue par tous les imbéciles moranistes ? Merci à qui donnera la réponse.
« la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation »
Bainville ne nie pas l’existence des races, Il n’exclut pas qu’il soit préférable pour une nation d’être constituée globalement, majoritairement, d’un peuplement homogène. La sagesse et la prudence politiques, à mon sens, inclinent à une telle homogénéité. Simplement, cela acquis, une nation constituée lui semble être une construction politique supérieure. De plus, au temps de Bainville, l’intégration de masses venues d’autres continents, professant une religion tout autre, voir hostile, pétries d’une tout autre culture, n’était pas d’actualité. Je ne crois pas qu’il eût désapprouvé les propos de De Gaulle en cause en ce moment. Le peuple français est en effet un composé. Mais un composé historiquement constitué d’ethnies européennes. Du moins encore à l’époque de Bainville. C’est un tel composé qu’il évoque. Les composés trop hétérogènes sont beaucoup plus difficiles à élever ou maintenir au rang supérieur de nation, au sens de Bainville. Nous commençons à peine à en faire l’expérience.
Certes j’en conviens ! la tradition est critique et il faut relire les grands textes, les revisiter, les critiquer, les contextualiser mais tout de même sur un site ayant quelque accointance avec la mouvance maurassienne voir invoquer, pour réexpliquer Bainville, tout à la fois le gaullisme (dur dur pour les militants de l’Algérie Française qui chantaient « c’est nous les Africains » !!!) et pire encore les « ethnies européennes » (encore plus dur pour un bainvillien) laisse un peu perplexe.
Je vous comprends. Je me considère – et ce site aussi – non pas vaguement mais tout à fait maurrassien et bainvillien. Je ne me réfère pas au « gaullisme » mais à une phrase du général De Gaulle qui, en soi-même, me semble, ma foi, juste. Quant à l’Algérie, ceux qui l’ont colonisée étaient bien, me semble-t-il, des Français, mais aussi des Espagnols et autres européens. Les « Africains » en question l’étaient, si l’on veut, devenus. Ce n’étaient pas des noirs de l’Afrique profonde !. Je ne crois donc pas que vous ayez à être choqué par mon propos. Enfin, il y a la question actuelle, pratique : êtes-vous pour ou contre plus d’immigration ? Moi, je suis contre. Ma position est « stop »..