INFOGRAPHIE par Jean-Jacques Mével (Le Figaro)
La commission Juncker table sur 1 million d’arrivées cette année, 1,5 million en 2016 avant un reflux escompté à 500.000 en 2017.
Il y a des chiffres qui pèsent davantage qu’un bon discours: l’Europe doit se préparer à l’arrivée de 3 millions de demandeurs d’asile sur les trois années 2015, 2016 et 2017 d’après une hypothèse de travail rendue publique jeudi par la commission Juncker.
Le nombre, lâché de façon anodine au milieu d’un tome de 188 pages sur les prévisions économiques de l’UE, est bien sûr une bombe politique. Mais il s’inscrit dans la tendance et ne surprendra ni les experts, ni ceux qui suivent le dossier au millimètre. Dès 2014, avant ce qu’on appelle désormais la «crise» des réfugiés, le chiffre des demandeurs d’asile avait dépassé les 600.000. Le scénario de la Commission poursuit la série, sur la même pente: 1 million d’arrivées cette année, 1,5 million en 2016 avant un reflux escompté à 500.000 en 2017.
La nouveauté est plutôt dans la durée, avec un message implicite: fermeture des frontières, refoulements ou retours massifs, ouverture de camps de rétention ou «grand marché» avec la Turquie, il n’existe pas de remèdes-miracle pour réduire la pression. Les mesures annoncées à l’échelon européen peuvent au mieux ralentir l’expansion, mais sûrement pas conduire au reflux. « La crise va durer des années » lancent Jean-Claude Juncker et le président du Conseil européen Donald Tusk à ceux de leurs pairs qui détournent le regard, ou préfèrent s’enfermer derrière des barbelés. •
Correspondant à Bruxelles
La crise durera aussi longtemps que dureront les conflits. Les guerres de 14/18, de 40/45 qui nous ont concernés directement et celles qui se passent dans d’autres pays du monde ne semblent pas avoir permis de prendre conscience de l’importance de la paix sur le devenir de l’humanité, sur le réchauffement climatique, sur toutes les tragédies qui nous blessent dans notre cœur de chrétien et dans notre dignité. Les reportages que l’on découvre sur Calais devraient pourtant soulever de honte et d’indignation les dirigeants de notre pays qui passent et ne voient rien. l’impassibilité de M. Cazenave devant ces 6 000 victimes des guerres qui ne disposent que de trois points d’eau est plus qu’un scandale, un appel à la révolution. Nous savons combien nos clowns politiques manquent d’imagination pour remédier aux problèmes, combien ils tentent de soulever des impôts pour que le déficit de la France ne continue pas de rester un tonneau des Danaïdes. Il est pourtant des hommes intelligents en France, qui pourraient suggérer des solutions, simplement, on ne les entend pas. A quoi donc ont servi les brillantes études qui ont été faites par nos élites ? Des nuls, ce ne sont que des nuls, qui parlent, parlent pour ne rien dire et désespèrent tous ceux qui voient les réalités, comme les dirigeants d’association qui sont sur le terrain et tous les autres. On a coupé la tête de notre cher Louis XVI pour moins que ça !
La crise durera aussi longtemps que dureront les conflits. Les guerres de 14/18, de 40/45 qui nous ont concernés directement et celles qui se passent dans d’autres pays du monde ne semblent pas avoir permis de prendre conscience de l’importance de la paix sur le devenir de l’humanité, sur le réchauffement climatique, sur toutes les tragédies qui nous blessent dans notre cœur de chrétien et dans notre dignité. Les reportages que l’on découvre sur Calais devraient pourtant soulever de honte et d’indignation les dirigeants de notre pays qui passent et ne voient rien. l’impassibilité de M. Cazenave devant ces 6 000 victimes des guerres qui ne disposent que de trois points d’eau est plus qu’un scandale, un appel à la révolution. Nous savons combien nos clowns politiques manquent d’imagination pour remédier aux problèmes, combien ils tentent de soulever des impôts pour que le déficit de la France ne continue pas de rester un tonneau des Danaïdes. Il est pourtant des hommes intelligents en France, qui pourraient suggérer des solutions, simplement, on ne les entend pas. A quoi donc ont servi les brillantes études qui ont été faites par nos élites ? Des nuls, ce ne sont que des nuls, qui parlent, parlent pour ne rien dire et désespèrent tous ceux qui voient les réalités, comme les dirigeants d’association qui sont sur le terrain et tous les autres. On a coupé la tête de notre cher Louis XVI pour moins que ça !
La crise durera aussi longtemps que dureront les conflits. Les guerres de 14/18, de 40/45 qui nous ont concernés directement et celles qui se passent dans d’autres pays du monde ne semblent pas avoir permis de prendre conscience de l’importance de la paix sur le devenir de l’humanité, sur le réchauffement climatique, sur toutes les tragédies qui nous blessent dans notre cœur de chrétien et dans notre dignité. Les reportages que l’on découvre sur Calais devraient pourtant soulever de honte et d’indignation les dirigeants de notre pays qui passent et ne voient rien. l’impassibilité de M. Cazenave devant ces 6 000 victimes des guerres qui ne disposent que de trois points d’eau est plus qu’un scandale, un appel à la révolution. Nous savons combien nos clowns politiques manquent d’imagination pour remédier aux problèmes, combien ils tentent de soulever des impôts pour que le déficit de la France ne continue pas de rester un tonneau des Danaïdes. Il est pourtant des hommes intelligents en France, qui pourraient suggérer des solutions, simplement, on ne les entend pas. A quoi donc ont servi les brillantes études qui ont été faites par nos élites ? Des nuls, ce ne sont que des nuls, qui parlent, parlent pour ne rien dire et désespèrent tous ceux qui voient les réalités, comme les dirigeants d’association qui sont sur le terrain et tous les autres. On a coupé la tête de notre cher Louis XVI pour moins que ça !
Très juste commentaire de Solange Strimon.
Toutes les guerres du passé ont déclenché le déplacement de populations en masses. Il serait étonnant que le Proche et Moyen Orient à feu et à sang fassent exception.
L’Europe embourgeoisée peut « encaisser » trois millions de réfugiés, c’est le salaire du fameux soft-power eunuque, caché sous le parapluie de l’Alliance atlantique. Nous ne voulons pas payer des armées à notre taille pour pacifier le limes. Alors nous payons autrement. Tant pis pour nous !
Le Proche Orient devrait être un protectorat européen en sécurité car c’est depuis toujours le cordeau détonnant de la Méditerranée. Les Etats rétifs auraient dû être matés pour le bien être de toute la région.
Mais c’est de la géopolitique et aucun Etat européen n’en veut faire. Trop cher !