Le Centre Royaliste d’Action Française a convoqué ce colloque et en a donné l’important programme qui suit. Il intéresse les royalistes et les patriotes français. C’est pourquoi, à tous ceux qui le peuvent, nous conseillons de s’y rendre. LFAR
L’arrivée massive d’immigrants en Europe est un phénomène exceptionnel. D’une part à cause de l’ampleur du phénomène et d’autre part à cause de la nature musulmane de cette immigration, dans un contexte de multiculturalisme qui interdit toute assimilation. Enfin, à cause de la crise économique persistante, qui a appauvri la plupart des citoyens. Dans cette conjoncture, la France a adopté une posture morale de générosité sans condition et d’ouverture sans limite. La France est en danger : comment accueillera-t-elle vraiment ces immigrants supplémentaires, alors que l’échec des précédentes politiques migratoires est déjà patent ? Et comment préservera-t-elle son identité alors que celle-ci est niée par ses élites et combattue par les nouveaux arrivants ?
14H15 : Introduction par FRANÇOIS BEL-KER, Secrétaire Général d’Action Française
14H30 : Table-ronde sur les constats, animée par OLIVIER FRANÇOIS, journaliste
Au-delà du mensonge des mots, au-delà des statistiques ambigües, que peut-on réellement dire de l’immigration, en France, aujourd’hui ?
• RENAUD CAMUS, écrivain et président du Parti de l’Innocence
• JULIEN ROCHEDY, entrepreneur et ancien président du Front National Jeunes
• RAPHAËL LIOGIER, sociologue, philosophe et professeur à l’IEP d’Aix-en-Provence
• KARIM OUCHIKH, président du SIEL
15H30 : Entretien : Idées reçues, mensonges et vérités sur l’immigration, animé par ALOYSIA BIESSY, journaliste
• 5 questions à JEAN-PAUL GOURÉVITCH, auteur de L’immigration pour les nuls
16H00 : Table-ronde sur l’enseignement de l’Histoire et sur la culture, animée par STÉPHANE BLANCHONNET, président du Comité Directeur d’Action Française
Chaque personne a une identité, qui participe d’autres identités, d’autres cultures qui ne sont ni équivalentes, ni réductibles les unes aux autres, ni sans conséquences sur la capacité des individus à vivre ensemble.
• GUILLAUME DE TANOUARN, prêtre et écrivain
• ALBERT ALI, écrivain
• ERIC LETTY, essayiste et journaliste
17H00 : Table-ronde « Que faire ? » : les solutions politique possibles, animée par CHARLES DE MEYER, assistant parlementaire
L’Union européenne tient le double discours de l’exigence morale et de la nécessité économique. La France met en avant les valeurs de la République et la nécessité d’être exemplaire. Pourtant, le véritable rôle des politiques n’est-il pas, d’abord, d’assurer le bonheur des populations existantes ?
• NICOLAS DHUICO, député,
• JEAN-FRÉDÉRIC POISSON, député
• FRÉDÉRIC ROUVILLOIS, constitutionnaliste, professeur de droit et écrivain.
17H45 : Réinformation sur l’immigration et conclusion
RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS
Eespace Cléry -17 rue de Cléry – 75002 Paris – Métro Bourse, Grands Boulevards
PAF : 10€ (tarif normal) 5€ (tarif lycées, étudiants et chômeurs)
Après-colloque
les participants sont cordialement invités à un buffet dînatoire dans les locaux de l’Action française, en présence des cadres et des militants du mouvement.
Rendez-vous dès 19h30 au 10 rue Croix des Petits Champs, dans le 1er arrondissement, métro Palais Royal – Musée du Louvre. PAF : 6 euros en cas de réservation avant le 16 novembre à contact@actionfrancaise.net ; 10 euros sur place.
Lafautearousseau conseille à ses lecteurs de réserver leur après-midi du samedi 21 novembre, de participer, de partager l’information autour de soi ! •
ce colloque cela peut etre bien ;mais c »est dommage que l’AF suive et ne prenne jamais l’initiative :
stop à l’immigration :ordre nouveau puis fn années 1970
le grand remplacement : Camus 2 ou 3 ans
réemigration :2 ans
musée de l’immigration: déjà fait par les identitaires 1 an
les monarchistes n’ont plus l’initiative :attendre que celamarche et prendre le train en route
Il faut être gonflé – passez-moi l’expression – pour écrire des choses pareilles.
Primo, une initiative est prise, un colloque est organisé, pourquoi au lieu de s’en féliciter, de participer, de soutenir, commencer par geindre, remuer des regrets ? Certains royalistes sont de fait incorrigibles.
Secundo : que l’AF n’ait pas eu d’initiative en matière d’immigration, au fil des 45 (!) dernières années, resterait à vérifier et à prouver. Avez-vous toujours milité, été toujours présent ? Par exemple au rassemblement royaliste des Baux de Provence ?
Tertio : L’AF en matière d’initiative politique tous azimuts au service du pays dispose d’une telle antériorité et d’une telle excellence, que votre propos est surréaliste. Et vos comparaisons ne convainquent pas, voyez-vous.
Tiens, c’est curieux… La Restauration Nationale n’a pas prévu une manifestation concurrente le même jour ?
Bizarre !
La division des forces étant la motivation principale des escouades (on ne va pas écrire « armées », n’est-ce pas ?) monarchistes, je m’étonne de cette absence d’initiative qui aurait été une réponse du berger à la bergère…
Je suis à l’AF mais je trouve que c’est une faute très grave de convoquer une réunion d’AF quand une autre est déjà annoncée depiis longtemps. Idiot et lamentable. Ce serait une idiotie de rendre la pareille. La RN a raison de ne pas l’avoir fait. Bon, essayons de progresser malgré les bêtises.
Cédric, vous avez raison. Les querelles de chapelle, les querelles dynastiques doivent cesser. Peu importe la famille prétendante ou légitime. Seul, le principe prévaut. Il est ahurissant et inadmissible, alors que plus de 40% des Français se disent royalistes ou sympathisants de ce régime, de se complaire dans cette « concurrence » absurde, stérile et déloyale. L’AF est une excellente école de pensée et de formation politique mais elle doit accepter d’ouvrir le dialogue et d’entreprendre des actions avec TOUS les royalistes… sur ce site, bien que légitimiste, je peux m’exprimer. Que cette ouverture s’élargisse et aboutisse à l’union la plus large et même totale.
Regardez bien ci-dessous à partir de la 4ème minute :
https://www.youtube.com/watch?v=onpkmMpvZCE
Y voyez-vous une once d’hostilité, d’hypocrisie ? Non. On y voit le respect mutuel et, dans l’attitude, le regard du Comte et de la Comtesse de Paris, l’affection et la déférence.
Prenons-en de la graine…
Il s’agissait, je crois, dans ce que Cédric a écrit, de l’Action française.
Ce n’est pas l’union qu’il faut faire. C’est l’unité. Et celle-ci signifie unité de pensée, unité d’action.
Le principe monarchique ne peut en rester au stade de principe pur. Il doit s’incarner. La question du Prince ne peut être escamotée ou différée.. Et en ce domaine, l’Action française a tranché. Elle est unie, tous groupes confondus. D’ailleurs, elle seule, parmi les royalistes, pense et agit. Elle seule est militante.
Quant à moi, je n’accepterais pas un roi étranger. Etranger de souche, depuis trois siècles.
.
… » D’ailleurs, elle seule, parmi les royalistes, pense et agit. Elle seule est militante. « …
Oui. L’AF est active. Oui. Ses militants également. Mais, vous persistez dans l’erreur, et l’ignorance de tous ceux qui n’en sont pas. A commencer par les « pelés », les « galeux », les « sans grade » dont je fais partie. A près de 60 ans, je milite pour la cause royaliste et me bats contre TOUS les mensonges républicains qui touchent à l’Histoire de France depuis 45 ans. Je suis incapable de comptabiliser les heures que j’ai passées dans le couloir, virée des cours d’Histoire parce que je m’acharnais à vouloir démentir, les heures passées en « colle », les mauvaises notes dues à cette forme de résistance, les bâtons dans les roues pour freiner ma scolarité, les insultes, le mépris… Tout cela parce que je n’entrais pas dans le moule républicain. Mais j’ai continué tout le temps, partout, dans la société, sur mes lieux de travail, chaque fois que je pouvais en saisir l’occasion et aujourd’hui, encore et toujours alors même que je suis élue de cette République. Quand j’ai eu accès à Internet en 1994, j’ai fait de même. J’ai « arrosé » partout où je le pouvais et je continue. Je constate que depuis 2 ans, je ne reçois plus de réponses désobligeantes ou moqueuses. Je constate que ces idées sont de plus en plus partagées ou au moins, écoutées… Combien de petits soldats comme moi, dont vous n’avez même pas idée ?
Vous oubliez également l’Alliance Royale qui progresse doucement mais dans le bon sens.
Vous oubliez tous les élus républicains qui sont secrètement royalistes mais qui n’en disent rien. Il y en a plus que vous ne pensez.
Je vais vous dire une vérité qui ne vous fera pas plaisir :
Si la cause royaliste a eu tant de mal à se maintenir c’est DE VOTRE FAUTE. C’est la FAUTE DE L’AF. Pourquoi ? Parce que depuis + de 60 ans, et cela reste dans les mémoires des personnes âgées et perdure par ce biais, votre parti a été étiqueté « d’ EXTRÊME DROITE » et vous n’avez jamais rien fait pour sortir de ce poison. Vous le dire n’implique pas que je l’approuve mais à cause de cela, j’ai beaucoup de mal à vous défendre. Oui, pour la plupart des Français qui ont un peu de mémoire et de culture politique, l’extrême droite, ce n’est pas le FN, c’est l’AF… Un peu d’humilité, un peu de lucidité, SVP.
Ce n’est pas vous qui avez contribué à élargir les messes mémorielles pour Louis XVI !
Ce n’est pas vous qui avez contribué à remplir de plus en plus les églises et a y faire venir de plus en plus de jeunes ! Vous vous y contentiez de vendre votre journal à la sortie et vous pouviez constater il y a encore 25 ans qu’il n’y avait que des personnes âgées à la messe, dont la plupart ne voulait pas de votre magazine… Je revois encore Pierre Pujo (paix à son âme) devant Saint Germain L’Auxerrois, pleurer misère pour que son journal ne disparaisse pas. Nous supplier de l’acheter.
C’est nous, les « pelés », etc… (voir plus haut) et c’est la découverte et le ralliement à un jeune prince, que vous désignez avec mépris comme « l’étranger » ou « l’espagnol », qui fait avancer et dynamise la cause !
Et, que vous le vouliez ou non, c’est cet homme là qui sera Roi, ou son fils aîné. Ce n’est pas vous qui choisissez, qui décidez. C’est Dieu ! Parce que le royaume de France est le royaume du Droit Divin. Et le Roi de Droit Divin, ne vous en déplaise, c’est Louis XX.
P.S : Combien de Reines de France évacuez-vous de notre histoire au prétexte qu’elles n’étaient pas françaises ? Sans Blanche de Castille, pas de Saint Louis, sans Anne d’Autriche, pas de Louis XIII… Je vous laisse faire le décompte vous-même. La liste est trop longue…
Même si, comme la plupart d’entre nous, je ne pourrais pas supporter qu’un espagnol règne sur la France (qu’il y prétendre m’exaspère déjà), je suis assez sensible aux arguments de « Tite ».
Pour avoir passé de très longs moments de ma vie à faire le jacques à coller des affiches, essayer de vendre des journaux et distribuer des tracts, je vois bien, parvenu à la fin de mon automne, que ce n’est pas ça qui marche.
Et, vous avez raison, « Tite », nous nous sommes enfermés dans le ghetto d’extrême-droite sans jamais essayer d’en sortir… Lors de mes premières années militantes, de vieux crétins essayaient encore de me convaincre que le capitaine Dreyfus était coupable…
Comment voulez-vous que nous ayons la moindre prise sur le réel alors que nous n’avons pas encore rejeté aux ténèbres extérieures la trahison de Pétain, la folie de l’Algérie « française » et jusqu’à la lubie indécente de Mayotte ?
« Devoir de mémoire », comme ils disent…
Et Droit d’inventaire, alors ?
Extrême Droite, je ne sais pas ce que cela veut dire. Chère Tite, je suis souvent d’accord avec vous, mais là, je ne vous comprends pas. La notion d’extrémisme est une notion toute relative. Nous avons des convictions, et qu’on nous classe ou non aux extrêmes ne m’importe pas le moins du monde. Ou alors ce serait céder à l’intimidation. Je pense au contraire de Pierre Builly que le Maréchal, bien que les espoirs qu’il mettait sur les américains aient été contestables, n’était nullement un traître, que le capitaine Dreyfus, sans ,être vendu aux allemands, n’était pas sans reproche. Je suis en revanche en accord avec lui sur l’Algérie (malgré mes engagements sur ce point, que je ne renie pas) et sur Mayotte (!). D’accord sur un inventaire, à la condition qu’il soit lucide mais respectueux. Quant au Prince pour qui nous combattons, il y a des règles politiques pour une Prétendance. A mon sens, seule la branche des Orléans s’y tient, à ses risques et périls, depuis 130 ans.
Bonjour Pierre Builly,
Je vous remercie de m’avoir lue et d’avoir répondu. J’apprécie votre objectivité.
Par contre, tout comme Antiquus, je ne comprends pas ce que le Maréchal Pétain vient faire ici…
Je suis intéressée par un éventuel développement de votre part. Considérez-vous que les royalistes d’AF de l’époque étaient pétainistes ? Si oui, où serait le problème ? En 40, « 40 millions de Français… 40 millions de pétainistes »… c’est ce qu’il se disait et ce n’était pas faux. Tout comme est reconnu par les gens intellectuellement honnêtes : « Pétain, le bouclier. De Gaulle, le glaive ».
Pour l’Algérie Française, vous parlez peut-être de l’OAS ? Certains de ses membres étaient-ils royalistes ? C’est possible, tout comme l’on ne sait pas suffisamment que les premiers résistants l’étaient et pour certains « formés » par l’AF, comme Honoré d’Estienne d’Orves.
Par ailleurs, sans l’Algérie, pas de possibilité d’organiser une défense solide qui puisse débarquer en Provence… Les choses sont complexes, intrinsèquement liées, entremêlées.
L’Histoire est écrite par les vainqueurs et la Vérité difficile à faire comprendre. Or, chez nous, malheureusement, ce sont les communistes qui s’en sont chargé, pour notre malheur… Merci De Gaulle ( un maurrassien maître dans l’art de la manipulation, dont le Comte de Paris a fait les frais…).
» Extrême Droite, je ne sais pas ce que cela veut dire « .
Bonjour Antiquus. Merci pour cet échange.
Je ne dis pas que l’AF est d’Extrême Droite. Je rappelle que c’est l’image qu’elle véhicule et qu’à cause de cela, la pensée royaliste s’en est trouvée affaiblie et rejetée. Malgré cela, l’AF a toujours bien occupé le terrain mais, malheureusement, en laissant de côté ceux qui n’étaient pas de sa chapelle. Il est difficile de faire changer le mode de pensée de l’opinion publique qui a été et est toujours manipulée. C’est pourquoi, j’aimerais, j’espère, que toutes les mouvances de la pensée monarchiste s’unissent et débattent ensemble. Nous somme au 21ème siècle, et l’on se croirait encore ( toutes proportions gardées ) dans la querelle » Armagnacs et Bourguignons « …
Pour ce qui concerne ceci :
… » bien que les espoirs qu’il mettait sur les américains aient été contestables « … Il ne pouvait en être autrement car, pour l’Amérique, le chef de l’état français, c’était Philippe Pétain ! Roosevelt ne voulait pas discuter avec De Gaulle, parce qu’il ne représentait que lui-même. Et ceci est confirmé par le fait qu’il a été écarté à Yalta et qu’on lui a interdit d’être sur la photo des accords. Lors d’une visite officielle aux USA, M. Chirac A FAIT ENLEVER une plaque en hommage à P. Pétain, qui se trouvait dans un mémorial dont je ne me rappelle plus le nom, ni où il se trouve et dont, malheureusement je n’arrive pas à retrouver trace sur internet… Les américains présents au moment du petit scandale qu’il a provoqué, en étaient consternés mais se sont exécuté par peur de créer un incident diplomatique…
Voilà comment notre Histoire, notre mémoire, notre honneur, notre pauvre royaume s’effiloche au fil des eaux saumâtres de la république. C’est pourquoi, nous devons être unis. Pour la question dynastique, on verra plus tard, si l’on est encore là…
Bien cordialement.
…Voilà comment notre Histoire, …………….., notre pauvre royaume s’effilochENT… Pardon pour cette faute d’inattention.
Chère Tite, c’est vrai que l’AF a fait souvent preuve de sectarisme. Tout militant d’un certain âge en a été un jour ou l’autre la victime. Cependant la lucidité n’empêche pas la fidélité. Il faut dire aussi que l’AF jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie se considérait comme détentrice d’un magistère qui interdisait toute divergence, y compris sur des questions de stratégie. Je pense que c’est fini aujourd’hui. Maintenant vous nous parlez de « différentes mouvances monarchistes ». C’est à cause de leurs oppositions irréconciliables que la monarchie ne put être rétablie en 1872. En est-il différemment aujourd’hui? Je l’espère.
En 1873 ce sont plus les circonstances que la division qui ont emporté le projet de restauration. Les monarchistes et les impériaux représentaient le parti de l’Ordre après les désordres de la Commune. Les tenants de l’Empire subissaient les conséquences de la stupeur de Sedan (Bazaine sera condamné à mort), les orléanistes du comte de Paris voulaient renouer avec la modernité bourgeoise de la Monarchie de Juillet et le courant légitimiste s’estimait dépositaire du graal, donc incontournable.
L’obstination du comte de Chambord, malgré le ralliement du comte de Paris, eut raison de la bonne volonté de tous à réaliser la restauration en pratique, mais la tendance de fond restait l’ordre. La République déclarée conservatrice par Thiers, donc régime d’ordre, emporta les suffrages monarchistes qui manquaient aux majorités parlementaires d’autant que toutes les partielles renforçaient les partis de la gauche radicale. Gambetta voulait une dissolution de la Chambre pour découvrir le triomphe de ses idées. En fait, depuis son exil, Chambord n’a rien compris au film et a trop longtemps « baladé » les émissaires français.
De nos jours, il n’y a pas de monarchistes à la Chambre, même s’il s’en trouverait bien quelques-uns pour prendre le train en marche de la restauration. Quant aux princes, il n’en est pas de politiques 🙂
@ Tite et Antiquus : je reconnais volontiers que la notion d' »extrème » est à manier avec précaution et ne couvre nullement la complexité du raisonnement… D’autant que rien n’est simple et que beaucoup pourraient me classer « d’extrême-gauche » en matière économique…
J’essayais de dire – sûrement trop vite – qu’il y a des « marqueurs » qui, plus que d’autres, nous rejettent et nous confinent dans un ghetto. Il est fort possible que le capitaine Dreyfus n’ait pas été très net ; de savants historiens pourront en débattre. N’empêche qu’au Camp MRDS de 1965, il y avait une conférence sur « L’Affaire » ; 2 ans avant l’effervescence de tout l’Occident, 3 ans avant Mai 68.
Pétain ? Il y a des bibliothèques écrites là-dessus. Je me tamponne le coquillard, n’étant pas historien, de compter les pour et les contre « objectivement » (ma propre opinion sur ce vieillard a été corroborée par la vue – glaçante – du statut des Juifs allongé de sa main branlante ; c’est tellement différent de la hauteur de vue de Christian X de Danemark arborant lui-même l’étoile jaune !!!). Il y a du pour et du contre, si l’on veut.
N’empêche qu’ergoter comme nous l’avons fait pendant des années là-dessus est non seulement vain, mais pénalisant.
Tite le dit fort bien : « Je ne dis pas que l’AF est d’Extrême Droite. Je rappelle que c’est l’image qu’elle véhicule ». Dreyfus, Pétain, l’Algérie « française », la messe en latin, la soutane, Mayotte, voici des marqueurs qui nous ringardisent.
Au fait, pour revenir sur le Bourbon espagnol… Après tout…celui-là ou un autre, je m’en fiche : la question n’est pas là. Ce qui m’exaspère c’est qu’il prétende être « légitime », au regard des « lois fondamentales ». Mais si n’importe qui, le prine Napoléon, un carolingien, Mélanchon ou Fabrice Luchini s’empare du Pouvoir (du vrai Pouvoir), je marche !
A propos de 1872 :
« Je n’ai pas à justifier la voie que je me suis tracée. […] Je ne laisserai pas porter atteinte, après l’avoir conservé intact pendant quarante années, au principe monarchique, patrimoine de la France, dernier espoir de sa grandeur et de ses libertés. […] Je n’arbore pas un nouveau drapeau, je maintiens celui de la France […]. En dehors du principe national de l’hérédité monarchique sans lequel je ne suis rien, avec lequel je puis tout, où seront nos alliances ? […] Rien n’ébranlera mes résolutions, rien ne lassera ma patience, et personne, sous aucun prétexte, n’obtiendra de moi que je consente à devenir le roi légitime de la Révolution. »
Henri d’Artois, Comte de Chambord.
… » Pour les orléanistes, Philippe V ayant renoncé au trône de France, la couronne devait revenir au chef de la maison d’Orléans en vertu des renonciations bilatérales des traités d’Utrecht.
LA QUESTION AVAIT ÉTÉ POSÉE AU COMTE DE CHAMBORD, qui avait répondu que son successeur serait « celui qui aura le droit ». ( E. comte de Roquefeuil-Anduze, « La succession du comte de Chambord », Cercles d’études Chateaubriand-Bonald, Langres, Imprimerie de Champagne, s.d., p. 3. ) .
Selon cet auteur, il tenait à la loi traditionnelle de succession et n’APPROUVA PAS CEUX QUI DÉSIGNAIENT LE COMTE DE PARIS COMME SON SUCCESSEUR. ( E. comte de Roquefeuil-Anduze, « La succession du comte de Chambord », Cercles d’études Chateaubriand-Bonald, Langres, Imprimerie de Champagne, s.d., p. 18, 26.).
Dans son testament, le comte de Chambord ne mentionna pas le comte de Paris, et il légua à un Bourbon d’Espagne, le duc de Madrid, petit-fils de Jean de Bourbon, ses archives, l’argenterie aux armes de France, les colliers des ordres royaux et les étendards confiés en 1830 à Charles X.
À la mort du comte de Chambord, une minorité de légitimistes fidèles, soutenue par la comtesse de Chambord, reconnut comme le « roi de droit » Jean de Bourbon, comte de Montizon, descendant du petit-fils de Louis XIV, désormais aîné des Capétiens, également prétendant carliste à la couronne d’Espagne …
… Au décès de son cousin le comte de Chambord à Frohsdorf (Autriche) le 24 août 1883, Jean de Bourbon devint l’aîné des descendants d’Hugues Capet, de saint Louis, d’Henri IV et de Louis XIV. Une partie des légitimistes français le reconnurent alors comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.
Jean de Bourbon déclara :
« Devenu le chef de la Maison de Bourbon par la mort de mon beau-frère et cousin M. le comte de Chambord, je déclare ne renoncer à aucun des droits au trône de France que je tiens de ma naissance. » ( source Wiki ).
Puis vint Alphonse de Bourbon (1936-1989), français par sa mère, héritier des rois de France, aîné des descendants mâles par primogéniture d’Hugues Capet.
Le 21 juillet 1969 à Neuilly-sur-Seine, Jacques de Bourbon avait écrit une lettre à Francisco Franco. Par cette lettre (qu’il data du 19 juillet 1969 à Paris), le « duc d’Anjou et de Ségovie » déclarait accepter la désignation de son neveu Juan Carlos de Bourbon comme futur roi d’Espagne après la mort de Franco.
Le 23 juillet 1969 à Madrid, Alphonse de Bourbon signe à son tour un acte d’acceptation de la désignation par Francisco Franco de son cousin germain Juan Carlos comme futur roi d’Espagne.
À sa mort le 30 janvier 1989, c’est son fils cadet, Louis, qui hérite de la prétention légitimiste au trône de France, sous le nom de jure « Louis XX ».
Loi de succession par primogéniture mâle et règle d’indisponibilité de la couronne :
» le roi reçoit la couronne pour en exercer droits et devoirs mais il n’en dispose pas. Il ne peut ni abdiquer, ni désigner ni écarter de successeur « .
Le droit monarchique » stricto sensu » frappe de nullité les renonciations faites lors des traités d’Utrecht.
Ci-dessous, la plaidoirie de Jean Foyer qui fera reconnaître et affirmer les droits de Louis, par la justice française :
http://www.viveleroy.fr/Plaidoirie-de-Jean-Foyer-defenseur,127
L’ Action Française veut se faire » plus royaliste que le Roi « … Par pitié, pour la France et l’avenir de vos enfants, sortez de ce cercle infernal… et je pèse mes mots car Satan, le grand diviseur, est dans cette affaire-là.
Commençons par ailleurs de faire » oeuvre utile » avec nos petits moyens :
http://jfpoisson2016.fr/petition/
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/11/notre-p%C3%A9tition-%C3%A0-hollande-fermez-les-mosqu%C3%A9es-salafistes-.html
A diffuser largement, merci.
Merci Antiquus.
Au plaisir de vous relire ici, ou ailleurs.
Tite,
Pro Deo, pro Rege, pro Patria
PS : Louis de Bourbon est FRANÇAIS ! Né à Madrid mais naissance déclarée en France ! Il n’a même pas la double nationalité. Combien de Français patriotes, de royalistes, sont-ils à l’heure actuelle « de souche » depuis plusieurs générations et ce dans toutes les branches de leur arbre généalogique ? Un peu de bon sens, SVP…
Bien cordialement.
… statut des Juifs allongé de sa main branlante…
Vous trouverez toutes les réponses dans les livres du Général Le Groignec :
http://www.legroignec.fr/Bibliographie_1.html
Malheureusement, ses livres sont un peu cher. Essayez si vous êtes intéressé de les trouver dans une bibliothèque ( bon courage ! ).
Vous pouvez toujours l’écouter ici :
https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=le+groignec&tbm=vid
Lisez également ici à partir de la page 44 :
https://books.google.fr/books?id=Kk9_raK2f0sC&pg=PA30&lpg=PA30&dq=le+groignec+p%C3%A9tain+l%27%C3%A9toile+jaune&source=bl&ots=SsW5cbWGPg&sig=XlLwV47s65nf6TD1LGT7tpSY9P0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjhxZT626bJAhUHORoKHZOsCz0Q6AEIMTAD#v=onepage&q=le%20groignec%20p%C3%A9tain%20l'%C3%A9toile%20jaune&f=false
Et là, à partir de la page 395 ( la légende du roi du Danemark ) :
https://books.google.fr/books?id=LcY8H_nfQYQC&pg=PA395&lpg=PA395&dq=le+groignec+p%C3%A9tain+l%27%C3%A9toile+jaune&source=bl&ots=at5vlDpCGW&sig=WnWVtdqzg6o8-KPumaaxOHbefRg&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjhxZT626bJAhUHORoKHZOsCz0Q6AEINDAE#v=onepage&q=le%20groignec%20p%C3%A9tain%20l'%C3%A9toile%20jaune&f=false
Ou là :
« Annie Kriegel, historienne juive, dans « Ce que j’ai cru comprendre » (éd. Robert Laffont, p. 172-173) et dans Valeurs-Actuelles du 25 mars 1991, p. 59, rend hommage au maréchal Pétain en disant : «Dussé-je me tenir moi-même pour insensée, je me demande parfois si, contrairement à l’idée commune, la part de sacrifice dans la politique et la conduite du maréchal Pétain n’ont pas eu des effets plus certains et positifs sur le salut des Juifs que sur le destin de la France…»,
affirmant également : «Jamais l’étoile jaune n’a été portée en zone Sud, pas plus qu’en Algérie…».
Le PDF complet ici :
http://www.cncombattants.org/pdf/49/49_40_armistice.pdf
Et un dossier ( très ) complet là :
institut-iliade.com/pdf/04_Petain+devant+l’histoire.pdf
Je pense que vous serez d’accord avec ceci :
Pour combattre il faut connaître son ennemi.
Pour gagner, il faut quitter les chemins de certitude pavés de mensonges.
Si vous marchez boiteux trop longtemps, la douleur vous fera fermer les yeux
et vous succomberez sans même vous en apercevoir.
Et quand vous aurez les yeux bien ouverts, levez-les vers le Ciel.
Dieu armera votre bras et vous donnera la victoire.
Ceci vaut pour tous les combats…
Sincères salutations.
PS : 2 articles du Général Le Groignec dans l’Action Française :
http://www.actionfrancaise.net/wp-content/uploads/numeros/af2007/af_2722.pdf
page 16
http://www.actionfrancaise.net/wp-content/uploads/numeros/af2006/af_2704.pdf
page 11
Re PS :
http://www.delitdimages.org/jai-servi-petain-de-paul-racine/
« On pourra dire ce qu’on voudra, je peux en parler à mon aise puisqu’il me détestait,
Pétain fut notre dernier roi de France « .
Louis-Ferdinand Céline….
La complexité des choses et de la nature humaine… A méditer…
Bon. J’arrête. Je frôle le harcèlement. Amis de la Fleur de Lys, bonsoir !
Je retourne à mes occupations…
A Tite : Luis Alfonso de Bourbon est d’origine française (350 ans…) comme tous les Bourbons d’Espagne. Il devrait être roi d’Espagne aujourd’hui : les Bourbons d’Espagne ont une histoire encore plus compliquée que les nôtres !…
Tite, l’échec des Bourbons date du 13 novembre 1873 (pas 1872) quand Mac Mahon refuse d’amener Chambord à la Chambre pour le mini coup d’Etat. Chambord avait de très beaux principes, une prose facile mais était complètement impolitique. On imagine ce qu’aurait fait à sa place un Louis XI par exemple.
Pour ce qui est des Blancs d’Espagne, ils n’entrent en scène qu’à l’été 1883, à Frohsdorf et jamais à Paris, quand Henri V va sur sa fin. Leur objectif était encore la couronne d’Espagne qui leur semblait à portée. Ils quittent la scène dynastique française de 1883 à 1987, quand on voit surgir au millénaire capétien un prince formidable, intelligent et décidé en la personne d’Alphonse de Bourbon. 83-87 ça fait un siècle !
Il y a presque vingt pages dans l’Histoire de la IIIè République de Jean Héritier (grand in-octavo, écrit petit) sur l’affaire de la restauration échouée. C’est très instructif parce que le récit est factuel, loin de la propagande royaliste qui décharge les responsabilités sur l’autre camp. On peut lire aussi les Mémoires de Chesnelong (http://www.worldcat.org/title/avenement-de-la-republique-1873-1875-memoires-publies-par-son-petit-fils/oclc/2669691) qui fut le dernier messager de la Commission des Neuf chargée de déblayer les obstacles pour la nouvelle constitution monarchique. Utiles aussi les Mémoires de Montfleury : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778513f.r=m%C3%A9moires%20chesnelong%20m%C3%A9moires
C’est édifiant… Henri d’Artois ne voulait régner qu’à ses conditions, obsolètes, qui auraient déclenché révoltes populaires et mutineries militaires ! Un capétien n’est pas un rêveur mais un politique adroit. La France n’allait reprendre ni Louis XVI ni Charles X.
Il faudra attendre Alphonse de Bourbon pour voir un prétendant actif s’entourer d’un conseil politique permanent et de relais motivés en province. Tout fut démonté à sa mort par l’IMB qui avait été laissé de côté par le prince pour inaction ! Bis repetita avec l’IDA…
A Catoneo :
Merci pour ces précisions. Quant à 1872/73, il ne s’agissait que d’une erreur de frappe…. Obligée de taper vite… assez occupée à d’autres choses.
Merci également pour les liens. Quant à ceci :
« Henri d’Artois ne voulait régner qu’à ses conditions, obsolètes »… Je comprends que vous, et la plupart de nos contemporains, ne puissiez adhérer à ces principes parce que vous avez (presque) tous perdu de vue « La Mission Divine de la France ». Si vous ne considérez la monarchie française que sous l’angle politique et jamais sous l’angle religieux et métaphysique, il est normal que vous ne perceviez pas les véritables enjeux. Donc, comme je l’ai déjà écrit sur ce site, vous n’avez pas besoin de restaurer la monarchie. La 5ème République convient très bien puisqu’elle est une forme de monarchie constitutionnelle, avec un roi… interchangeable tous les 5 ans !
Merci pour cet échange. Cordiales salutations.
Pour ceux qui ne connaissent pas et que cela pourrait intéresser :
http://www.a-c-r-f.com/documents/FRANQUERIE-Ascendances_davidiques_rois_France.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/FRANQUERIE-Mission_divine_France.pdf
« L’angle religieux et métaphysique » de la monarchie m’indiffère, il est vrai, complètement. Je me contrefiche de la colombe et des saintes huiles, et que le Roi, en son for intérieur, n’ait pas de spiritualité, m’indiffère. C’est son affaire et celle de Dieu.
Car je précise que je suis catholique (évidemment « pratiquant » ; y a-t-il des végétariens ou des nudistes « non pratiquants » ?), très engagé dans ma paroisse. Mais si je suis ravagé de tristesse en songeant au bon Louis XVI, je me dis que s’il avait eu le caractère et la fourberie de Louis XI, nous ne serions pas dans notre caca.
J’ai la position exactement inverse de Pierre Builly: je suis incroyant, mais je tiens absolument à l’héritage capétien de la sacralité du pouvoir, une richesse dont l’absence rend tout pouvoir mutilé en France . En revanche, à la différence de Tite, je suis gallican, et il me semble que rien n’a été aussi néfaste pour la Contre-révolution que l’ultramontanisme et le providentialisme maistriens. Je ferai d’ailleurs observer à notre partenaire hispano-centrée que, sitôt imposé le ralliement par Léon XIII, le Prétendant carliste fit savoir qu’il se soumettait aux injonctions pontificales et renonçait à toute lutte contre la république en France. Il faut dire qu’il n’avait jamais fait grand chose non plus.
@Tite : Le principe de droit divin est plus subtil qu’un assujettissement à la loi de Dieu, mais il faudrait un article à part. Depuis la colline de mon agnosticisme discret, j’observe que des derniers rois de France, deux ont été très pieux, à la limite dévots, Louis XVI et sur le tard son frère Charles X. Le Créateur ne leur a jamais inspiré les voies et moyens pour combattre les désordres sanglants qui précipiteraient leur fin de règne et le malheur de leur peuple. Dans la chapelle de Frohsdorf, Henri V n’a semble-t-il jamais entendu la Providence lui donner les clefs d’accès au royaume de France. Il ne pouvait s’y prendre plus mal ! De là à dire… ce qu’il ne faut pas dire 🙂
@Antiquus : je me suis évidemment mal exprimé ; que le Roi assure » l’héritage capétien de la sacralité du pouvoir » est évidemment indispensable. Il devra être catholique assumé, se faire sacrer à Reims et tout le bataclan.
Devra-t-il être pour autant un croyant « en son for intérieur » (c’est ce que j’ai écrit) ? C’est son affaire.
Je réponds en ceci à ceux – plus nombreux ici ou plus présents qu’on ne pense – qui n’imaginent qu’un Roi saint à l’imitation, à la ressemblance de Saint Louis. Je préfèrerais un Roi débauché et efficace à un contemplatif généreux (qui, par exemple, appellerait son fils « Gaston »).
« Gaston » ! Ça ne passera jamais.