C’est à l’Obs [Bibliobs] que nous laisserons le soin de rendre compte des récents – et bien-sûr importants – propos de Michel Houellebecq. Voici un article signé Marcelle Padovani ainsi introduit : « L’écrivain français a publié une tribune virulente dans le quotidien italien Corriere Della Sera ». Houllebecq y va fort, en effet. Son hostilité envers les hommes et l’idéologie du Régime est radicale. Toute la presse, de nombreux sites ont évoqué cette tribune. Beaucoup l’ont saluée. Nous aussi, sans hésitation ! LFAR
Michel Houellebecq est aujourd’hui à la Une du « Corriere Della Sera ». Il n’est pas exactement un inconnu en Italie, son « Sottomissione », édité chez Bompiani, ayant dépassé les 200.000 exemplaires vendus.
Il n’y va pas de main morte dans ce texte, qui évoque les attentats du 13 novembre, avec ce titre accrocheur: « J’accuse Hollande et je défends les Français. » Il y déclare:
« Au lendemain des attentats du 7 Janvier, j’ai passé deux jours collé aux journaux télévisés, sans réussir à détacher mon regard. Au lendemain des attentats du 13 novembre, je ne me souviens pas d’avoir allumé mon téléviseur. »
Il ajoute : « On s’habitue à tout, même aux attentats. » Puis l’écrivain égrène des souvenirs : les attentats de 1986 sont dus, dit-il, au « Hezbollah du Liban ». Il se souvient de « l’atmosphère qu’on respirait dans le métro », le silence, les regards chargés de méfiance, « au moins la première semaine ». Puis la normalité a repris le dessus, car « on s’habitue à tout », effectivement.
« La France résistera, dit-il. Les Français sauront résister, sans devoir étaler un héroïsme exceptionnel, sans même avoir besoin d’un sursaut collectif d’orgueil national.» « Keep calm and carry on, sois calme et va de l’avant, poursuit Houellebecq. Oui, nous ferons ainsi (même si – hélas – nous n’avons pas un Churchill pour guider le pays).» L’écrivain juge que si les Français sont plutôt « dociles » et se laissent gouverner facilement, « cela ne veut pas dire que ce sont des imbéciles ». Leur défaut est un défaut de mémoire, d’où la nécessité de la leur rafraîchir.
Alors commence la philippique houellebecquienne contre François Hollande, principal responsable de la situation actuelle à ses yeux :
« Il est assez improbable que l’insignifiant opportuniste qui occupe le fauteuil de chef de l’Etat, de même que le débile mental qui accomplit les fonctions de Premier ministre, pour ne pas citer les ténors de l’opposition (LOL), se tirent honorablement de cette situation.»
En quoi consistent leurs responsabilités ? Ainsi que celles de leurs prédécesseurs, d’ailleurs ? Avant tout elles résident dans le fait d’« avoir fait des coupes sombres dans les forces de police, jusqu’à les réduire à l’exaspération, en les rendant presqu’incapables d’accomplir leur tâche ». Et dans celui « d’avoir inculqué pendant des années l’idée que les frontières sont une absurdité dépassée, le symbole d’un nationalisme nauséabond », ainsi que d’avoir impliqué la France « dans des opérations absurdes et coûteuses, dont le principal résultat a été de plonger dans le chaos l’Irak puis la Libye », en attendant que la même chose se produise en Syrie.
Certes, ajoute-t-il, on ne peut oublier que la deuxième intervention en Irak, une opération militaire « criminelle et de plus idiote » a été évitée grâce à « l’intervention historique de Dominique de Villepin ». Tout cela n’empêche pas une conclusion sévère : «Ces gouvernements ont échoué lamentablement, systématiquement, douloureusement dans leur mission fondamentale qui est de protéger la population française confiée à leur responsabilité. »
Mais c’est alors que le texte de Houellebecq devient élégiaque et élogieux pour cette même population française qui, elle, « n’a échoué en rien ». Même s’il n’y a pas de référendum sur ce sujet, les sondages indiquent quelque chose de révélateur :
« La population française a toujours conservé sa confiance dans l’armée et dans les forces de l’ordre; elle a accueilli avec dédain les prédications de la ‘gauche morale’ (morale ?) sur l’accueil des réfugiés et des migrants et n’a jamais accepté qu’avec suspicion les aventures militaires étrangères dans lesquelles ses gouvernements l’ont entraînée.»
Conclusion sulfureuse : « Le discrédit qui frappe aujourd’hui l’ensemble de la classe politique est non seulement généralisé mais légitime. Et il me semble que la seule solution qui nous reste serait de nous diriger lentement vers l’unique forme de démocratie réelle, je veux dire la démocratie directe.» •
En complément à cet excellent article, en voici un autrerédigé par François Billot de Lochner, le 20 novembre 2015
et qui mérite toute attention :
Chers amis, vous trouverez, ci-dessous, une lettre rédigée par François Hollande.
« Française, Français,
Au nom de l’ensemble de la classe politique à laquelle j’appartiens depuis presque un demi-siècle, je vous demande pardon du fond du cœur.
FBL-2
« Ma demande de pardon s’adresse tout d’abord aux victimes de l’épouvantable tuerie du 13 novembre dernier, ainsi qu’à toutes leurs familles et à tous leurs proches.
« Elle s’adresse également à vous tous, Française et Français, pour l’oeuvre de destruction que nous avons menée de façon méthodique, et qui ne pouvait qu’aboutir au désastre général que connaît aujourd’hui notre nation :
– Nous avons méthodiquement démoli les piliers fondateurs de notre pays : la famille, l’enseignement, la culture, la morale.
– Nous avons déstructuré les fonctions régaliennes que nous devions exercer : sécurité intérieure, sécurité extérieure, justice, affaires étrangères ;
– Nous avons détruit une économie florissante, dont l’état de délabrement actuel se manifeste par des niveaux insupportables de chômage, d’endettement public, de déséquilibre du commerce extérieur.
– Nous avons abdiqué nos pouvoirs au profit d’une Europe technocratique qui, par pure idéologie, accompagne ou précède depuis des années notre oeuvre de déconstruction.
– Nous avons accepté des flux migratoires insensés, aboutissant à un communautarisme d’une dangerosité désormais peu maîtrisable.
– Nous avons oeuvré avec constance pour réduire la richesse personnelle de chacun en un individualisme consumériste axé sur l’unique et mortifère jouissance immédiate.
« L’oeuvre de mort que nous avons réalisée est symbolisée par la transformation en droit fondamental du crime d’avortement, et par l’ouverture du mariage à l’union stérile et contre nature des homosexuels.
« Française, Français, notre demande de pardon est sincère. Je vous proposerai, avant le 1er décembre prochain, un programme d’action de six mois, mené par un exécutif renouvelé et responsable, permettant d’amorcer immédiatement le redressement de notre pays, que notre action volontariste et dévoyée a ruiné.
«Pardonnez-nous, et que revive la nation française !
François Hollande. »
Voici, chers amis, la lettre que nous aimerions recevoir dans nos boîtes aux lettres dans les jours à venir, et que le Ciel nous garde et nous protège.
François Billot de Lochner,
président de l’AFSP-Liberté politique.
En complément à cet excellent article, en voici un autrerédigé par François Billot de Lochner, le 20 novembre 2015
et qui mérite toute attention :
Chers amis, vous trouverez, ci-dessous, une lettre rédigée par François Hollande.
« Française, Français,
Au nom de l’ensemble de la classe politique à laquelle j’appartiens depuis presque un demi-siècle, je vous demande pardon du fond du cœur.
FBL-2
« Ma demande de pardon s’adresse tout d’abord aux victimes de l’épouvantable tuerie du 13 novembre dernier, ainsi qu’à toutes leurs familles et à tous leurs proches.
« Elle s’adresse également à vous tous, Française et Français, pour l’oeuvre de destruction que nous avons menée de façon méthodique, et qui ne pouvait qu’aboutir au désastre général que connaît aujourd’hui notre nation :
– Nous avons méthodiquement démoli les piliers fondateurs de notre pays : la famille, l’enseignement, la culture, la morale.
– Nous avons déstructuré les fonctions régaliennes que nous devions exercer : sécurité intérieure, sécurité extérieure, justice, affaires étrangères ;
– Nous avons détruit une économie florissante, dont l’état de délabrement actuel se manifeste par des niveaux insupportables de chômage, d’endettement public, de déséquilibre du commerce extérieur.
– Nous avons abdiqué nos pouvoirs au profit d’une Europe technocratique qui, par pure idéologie, accompagne ou précède depuis des années notre oeuvre de déconstruction.
– Nous avons accepté des flux migratoires insensés, aboutissant à un communautarisme d’une dangerosité désormais peu maîtrisable.
– Nous avons oeuvré avec constance pour réduire la richesse personnelle de chacun en un individualisme consumériste axé sur l’unique et mortifère jouissance immédiate.
« L’oeuvre de mort que nous avons réalisée est symbolisée par la transformation en droit fondamental du crime d’avortement, et par l’ouverture du mariage à l’union stérile et contre nature des homosexuels.
« Française, Français, notre demande de pardon est sincère. Je vous proposerai, avant le 1er décembre prochain, un programme d’action de six mois, mené par un exécutif renouvelé et responsable, permettant d’amorcer immédiatement le redressement de notre pays, que notre action volontariste et dévoyée a ruiné.
«Pardonnez-nous, et que revive la nation française !
François Hollande. »
Voici, chers amis, la lettre que nous aimerions recevoir dans nos boîtes aux lettres dans les jours à venir, et que le Ciel nous garde et nous protège.
François Billot de Lochner,
président de l’AFSP-Liberté politique.
En complément à cet excellent article, en voici un autrerédigé par François Billot de Lochner, le 20 novembre 2015
et qui mérite toute attention :
Chers amis, vous trouverez, ci-dessous, une lettre rédigée par François Hollande.
« Française, Français,
Au nom de l’ensemble de la classe politique à laquelle j’appartiens depuis presque un demi-siècle, je vous demande pardon du fond du cœur.
FBL-2
« Ma demande de pardon s’adresse tout d’abord aux victimes de l’épouvantable tuerie du 13 novembre dernier, ainsi qu’à toutes leurs familles et à tous leurs proches.
« Elle s’adresse également à vous tous, Française et Français, pour l’oeuvre de destruction que nous avons menée de façon méthodique, et qui ne pouvait qu’aboutir au désastre général que connaît aujourd’hui notre nation :
– Nous avons méthodiquement démoli les piliers fondateurs de notre pays : la famille, l’enseignement, la culture, la morale.
– Nous avons déstructuré les fonctions régaliennes que nous devions exercer : sécurité intérieure, sécurité extérieure, justice, affaires étrangères ;
– Nous avons détruit une économie florissante, dont l’état de délabrement actuel se manifeste par des niveaux insupportables de chômage, d’endettement public, de déséquilibre du commerce extérieur.
– Nous avons abdiqué nos pouvoirs au profit d’une Europe technocratique qui, par pure idéologie, accompagne ou précède depuis des années notre oeuvre de déconstruction.
– Nous avons accepté des flux migratoires insensés, aboutissant à un communautarisme d’une dangerosité désormais peu maîtrisable.
– Nous avons oeuvré avec constance pour réduire la richesse personnelle de chacun en un individualisme consumériste axé sur l’unique et mortifère jouissance immédiate.
« L’oeuvre de mort que nous avons réalisée est symbolisée par la transformation en droit fondamental du crime d’avortement, et par l’ouverture du mariage à l’union stérile et contre nature des homosexuels.
« Française, Français, notre demande de pardon est sincère. Je vous proposerai, avant le 1er décembre prochain, un programme d’action de six mois, mené par un exécutif renouvelé et responsable, permettant d’amorcer immédiatement le redressement de notre pays, que notre action volontariste et dévoyée a ruiné.
«Pardonnez-nous, et que revive la nation française !
François Hollande. »
Voici, chers amis, la lettre que nous aimerions recevoir dans nos boîtes aux lettres dans les jours à venir, et que le Ciel nous garde et nous protège.
François Billot de Lochner,
président de l’AFSP-Liberté politique.
« Et il me semble que la seule solution qui nous reste serait de nous diriger lentement vers l’unique forme de démocratie réelle, je veux dire la démocratie directe. » Certes M. Houellebecq, mais à condition de ne plus instituer le mensonge dans « les valeurs de la république » !