Illustration reprise de l’édition de luxe du Chemin de Paradis en 1927, ornée d’aquarelles de Gernez.
par Hilaire de Crémiers (Suite)
L’actualité que l’on sait nous a amenés, le weekend dernier, à suspendre la publication des analyses du Chemin de Paradis d’Hilaire de Crémiers. En voici la troisième partie. L’on peut retrouver les deux premières sur Lafautearousseau, les samedis 7 et 14 novembre.
C’est en 1895, il y a juste cent vingt ans, que Calman-Lévy – « éditeur héroïque » dit Maurras – a édité le Chemin de Paradis. Un premier livre de contes philosophiques que son auteur écrivit, de fait, avant ou autour de ses vingt-cinq ans. Un recueil de neuf contes où Maurras, comme Anatole France le lui écrivit, méditait d’ingénieuses fables. Ces Mythes et Fabliaux, qui ne furent sans doute jamais parfaitement compris, formaient pourtant, déjà, une critique sans indulgence aucune, de ce mal moderne auquel Maurras se préparait à s’affronter. Rien moins que « pour le salut du monde et le règne de la beauté ». Sans-doute pressentait-il et fixait-il ainsi, avec une prescience étonnante, ce qu’allaient être, dans l’ordre politique et littéraire, son œuvre et sa destinée.
Hilaire de Crémiers a consacré de minutieuses et savantes études à cette œuvre de jeunesse de Charles Maurras, qui préfigure, expose-t-il, ce que seraient son œuvre et sa vie.
Nous avons enregistré, il y a quelques années, plusieurs vidéos où Hilaire de Crémiers analyse le Chemin de Paradis et en propose une interprétation. Une analyse et une interprétation qui donnent à Maurras une profondeur singulière. Beaucoup plus extraordinaire que celle qui lui est habituellement reconnue.
Regard sur les trois contes de la série Voluptés : • La consolation de Trophime • Eucher de l’île • Les deux testaments de Simplice (16 minutes)
Nous mettons en ligne, au fil de cinq samedis, cinq vidéos où Hilaire de Crémiers traite des neufs contes du Chemin de Paradis et dévoile ce qui en est, selon lui, le sens profond. Lafautearousseau •
Le Chemin de Paradis sur Maurras.net
(Texte complet)
Setadire sur Trump : une victoire qui passe…
“Ce qui m’amuse ce sont les Français qui n’ont jamais mis un pied au E.U. et…”