Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu son poste de numéro 2 des Républicains. Cette décision, prise par Nicolas Sarkozy, suscite des remous au sein de la droite.
« C’est un déluge de larmes, de larmes de crocodile », lance Éric Zemmour à propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-numéro deux des Républicains. « Raffarin, Juppé et les autres pleurent celle qu’ils font mine de regretter », poursuit le journaliste. Éviction, purge, stalinien : autant de grand mots qui révèlent, à ses yeux, une « grandiloquence ridicule qui va comme un gant à celle qui n’aime rien tant que paraître et surjouer ». Il rappelle qu’elle « n’est même pas exclue du parti mais perd seulement la place éminente qu’elle occupait dans un parti dont elle contestait systématiquement les choix et options ».
« L’erreur de Nicolas Sarkozy n’est pas de l’avoir dégradée, mais de lui avoir tout donné sur un plateau d’argent. L’erreur de Sarkozy n’est pas de s’en débarrasser, mais d’avoir tant tardé à le faire », insiste Éric Zemmour. À ses yeux, « NKM est dans la lignée de Michèle Barzach à Rama Yade : adulée par les journalistes, mais ignorée par les électeurs ». Il se montre encore plus sévère quand il affirme qu’« elle se croit moderne, alors qu’elle est ringarde » ou qu’« elle se voit un destin alors qu’elle peine tant à avoir une carrière ».
Ce n’est pas de la grande politique, pas de la grande Histoire; c’est, néanmoins, du bon Zemmour. •
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