Une juste dénonciation du « droit d’ingérence », une exacte analyse de l’illusion des printemps arabes et … une légitime référence au roi Louis XVI – qui n’était pas un tyran –, à son exécution, à la Terreur qui lui a succédé. Une réflexion qui tombe à point nommé au moment où les royalistes s’apprêtent à commémorer le 21 janvier 1793 … Et où les royalistes marseillais ont pris pour thème évocateur de cette journée du 21 janvier 2016 D’une Terreur l’autre : cette terreur d’un autre type que nous vivons aujourd’hui. Et dont le Système est responsable … LFAR •
« Contrairement à ce qu’ont pensé Bernard-Henri Lévy et ses amis, ce n’est pas en lançant des bombes en Libye qu’on peut régler un problème. Leur logique, fautive, est la suivante: on fait tomber une dictature, et surgit immédiatement une démocratie. C’est une vieille lune qui fait la loi. Or, on sait très bien que l’alternative n’est pas entre une dictature et une démocratie, mais entre une dictature et une autre dictature. Les pays arabes n’ont pas de tradition démocratique, et lorsque nous avons eu des dictateurs laïques, nous les avons supprimés les uns après les autres, certains qu’immédiatement après, la démocratie s’installerait, rayonnante. C’est un vieux schéma: on coupe la tête du roi et la démocratie arrive. Or, on sait maintenant que Louis XVI n’était pas un tyran et que c’est la Terreur qui lui a succédé. On pense qu’après avoir fait tomber un dictateur, il faut ouvrir les prisons et libérer ceux qui s’y trouvent: ce sont obligatoirement des gens bien puisqu’ils étaient ses opposants. Or, cette idée jacobine et sartrienne est une impasse car ça ne marche pas comme cela. »
Figaro magazine du 8 janvier 2016
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”