Par Peroncel-Hugoz
Notre confrère Peroncel-Hugoz, qui fut longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, et a publié plusieurs essais sur l’Islam, travaille maintenant à Casablanca pour le 360, principal site de la presse francophone en ligne au Royaume chérifien. Il tient aussi son Journal d’un royaliste français au Maroc, dont la Nouvelle Revue Universelle a déjà publié des extraits. Nous en ferons autant désormais, en publiant chaque semaine, généralement le jeudi, des passages inédits de ce Journal. LFAR •
29 septembre 2012, Mohamedia
Florence Kuntz*, de passage chez elle, à Rabat, vient déjeuner chez moi à Moha. Après un couscous du « pauvre » : pas de viande, sept légumes de saison, des oeufs durs de ferme, je lui montre quelques endroits de ma bourgade qu’elle ne connaît pas encore : la falaise, le vieux tir aux pigeons et, bien sûr, la nouvelle halle aux poissons (en français de Marseille, ça se dit « criée ») que Mohamed VI est venu, au nom d’Allah, inaugurer en personne le 12 du Ramadan 1433 (2012).
Beau bâtiment sobre, dans le quartier du Port, ex-secteur ibérique, avec façades blanches ou bleu lessive et un grand pan en zelliges abstraits des mêmes tons, avec une pointe de jaune en plus. Parfait. Mais nous levons le museau et sur le fronton, au lieu du simple « halle aux poissons » ou « poissonnerie » attendus, une enseigne bilingue, franco-arabe, boursouflée, amphigourique, absconse, typique hélas ! de l’influence française « moderne » au Maroc : COMPLEXE SOCIO-COMMERCIAL POUR L’ACCOMPAGNEMENT DES VENDEURS DE POISSON …
Heureusement le poisson proposé dans ce souk marin est varié, frais, appétissant… •
* ex-eurodéputée souverainiste
Setadire sur Trump : une victoire qui passe…
“Ce qui m’amuse ce sont les Français qui n’ont jamais mis un pied au E.U. et…”