« On est près du grand mouvement de l’inversion ». Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agissant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ». Philippe de Villiers
Vous trouverez ici les messes et activités prévues dans votre région – du moins, toutes celles dont nous avons eu connaissance. Vous aurez certainement à cœur d’y prendre part. Il ne s’agit pas de simples commémorations et votre présence, nombreuse, leur donnera le sens qu’indique le propos de Philippe de Villers, repris ci-dessus.
Annonces
Nous publions ici la liste de toutes les messes, conférences, débats et manifestations dont nous avons eu connaissance. Une très longue liste …
Les organisateurs de messes et manifestations autour du 21 janvier 2016 peuvent, encore, pour les jours à venir, nous en communiquer les détails, pour être publiés ici. Courriel : lafautearousseau@outlook.fr] |
SAMEDI 16 JANVIER
• Fontaine-lès-Dijon : 11h00, Basilique Saint Bernard
DIMANCHE 17 JANVIER
• Calais : 8h45, Chapelle Sainte Victoire d’Hames Boucres, rue de Ham (entre Calais et Guines)
JEUDI 21 JANVIER
• Paris :
• 10 heures, place de la Concorde, au pied de la statue de Rouen (côté Hôtel Crillon et Ambassade des Etats-Unis). Dépôt de gerbe.
• 12h, Saint Germain l’Auxerrois (1er arrdt), paroisse des Rois de France, Messe célébrée à la demande de l’Oeillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, en présence du Chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris.
• 18h30, Saint-Nicolas-du-Chardonnet (5ème).
• 19h : Requiem solennel à Saint-Eugène
• 19h : Cathédrale Saint-Irénée, 96 Boulevard Blanqui
• Saint Denis : 12h, Basilique de Saint-Denis, 1 rue de la Légion d’honneur
• Marseille :
• 19h, Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado. La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et Action Française Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr. Jean-Pierre Ellul. Homélie donnée par le père Sciortino-Bayart. Soirée-conférence à 20h30 suivie d’un cocktail-dînatoire. (Cliquez sur le lien).
• 18h30, Eglise Saint Pie X, 44 rue Tapis Vert (1er arrdt), Messe chantée, suivie de l’absoute
• Bordeaux :
• 19h, Eglise Saint-Bruno, 75 rue Courpon
• 18h30 : Eglise Saint-Eloi, rue Saint-James
• Toulouse :
• 18h15, Eglise Saint Jérôme, 2 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier
• 18h15, Chapelle du Férétra, Place saint-Roch (Rue du Férétra; Rocade, sortie 24 : Empalot)
• Toulon :
• 18h30, Eglise Saint-François de Paule, Place Louis Blanc
• 18H 30: Eglise Sainte Philomene, 125 bd Grignan (quartier du Mourillon)
• Grenoble : 18h, Collégiale St André de Grenoble, place St André
• Lyon : 19h, Paroisse de l’Immaculée Conception, 94, avenue de Saxe – Lyon 3 (entrée rue Pierre Corneille)
• Versailles : 19h, Chapelle Notre Dame des Armées. 4 impasse des gendarmes
• Aix : 10h30, Chapelle Notre-Dame de l’Immaculée Conception, boulevard Gambetta
• Avignon : 18h30, Chapelle des Pénitents Gris, rue des Teinturiers
• Nice : 18h30, Oratoire Saint Joseph, 18 rue Catherine Ségurane
• Lille : 19h, Chapelle Notre-Dame de la Treille, 26 rue d’Angleterre
• Reims : 8h, Cathédrale Notre-Dame (Oratoire)
• Woippy (Moselle) : 18h30, Chapelle des Ladonchamps
• Bayonne : 18h30, Cathédrale de Bayonne, Messe célébrée par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
• Perpignan : 18h30, Chapelle du Christ-Roi, 113, avenue du maréchal Joffre
• Epinal : 18h30, Eglise Saint-Antoine, rue Armand Colle
• Troyes : 18h15, Eglise St Nicolas
• Quimper : 18h45, Cathédrale Saint-Corentin
• Rouen : 18h30, Eglise Saint-Patrice
• Beaune : 9h00, Chapelle de l’Adoration de la collégiale Notre-Dame, Impasse Notre Dame
• Chemille : 10h30, Chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère
• Tourcoing : 20h, Eglise Saint-Christophe, 11 rue de Tournai
• Dijon : 18h45, Prieuré de la Sainte-Famille, 4 rue Pierre Thévenot à Dijon
• Vichy : 19h, Chapelle du Sacré-Coeur de l’école Jeanne-d’Arc de Vichy, 12 rue du Maréchal-Joffre
• Mulhouse : 19h30, Eglise Saint-Etienne
• Montpellier : Chapelle des Pénitents bleus, rue des Etuves
• Clarques (Pas-de-Calais) : 10h30, Chapelle du château de Clarques
• Sees (Orne) : 18h00, La Chapelle de la Croix des Vents
• Les Sables d’Olonnes : 18h30, Chapelle du Sacré-Coeur (place Jules Ferry)
• Orléans : 19H à Notre-Dame de la Recouvrance
• Caumont-sur-Durance (Vaucluse) : 9h, Eglise de Caumont
• Camblain-l’Abbé (Pas-de-Calais) : 18h, Ecole St Jean Baptiste de la Salle
• Coligny (Ain) : Eglise Saint Martin
• Fabrègues (Hérault) : 18h30
• Metz : 19h, Eglise de l’Immaculée-Conception de Metz Queuleu, 47 rue du Trois Evêchés
• Tarbes : 18h30, Cathédrale Notre-Dame de la Sède, 5 place du Général de Gaulle
• Nantes : 18h30, Eglise Saint-Clément, 4 Rue Lorette de la Refoulais. Dépôt de gerbe devant la Colonne Louis-XVI à 19h30…
• Montreal d’Aude : 11h40, Fraternité Saint Pie X
• Angers :
• 18 h 30, Eglise Notre Dame
• 17 h 30, Chapelle de l’IRCOM
• St Etienne : 18h30, Chapelle Saint-Bernard, 9 rue Buisson (Messe suivie d’une veillée avec galette et chants en l’honneur du Roi)
• La Chapelle-d’Angillon (Cher) : 18h30, Chapelle du château de la Chapelle d’Angillon
• Poitiers : 18h30, Collégiale Notre-Dame-la-Grande
• Chambéry : 19h00, Cathédrale St François de Sales , Place Metropole
• Saint-Langis-lès-Mortagne : 19h30, Eglise de Saint Langis, Le Bourg
Belgique
• Bruxelles : 19h, Eglise du Couvent Sainte-Anne, Avenue Léopold Wiener 27, 1170 Watermael-Boitsfort
• Tournai : 11h, Cathédrale de Tournai
VENDREDI 22 JANVIER
• Angoulême : 18h30, Eglise de Roullet St Estèphe, Le bourg
SAMEDI 23 JANVIER
• Paris : La Fédération Ile de France de l’Action Française invite à participer à la traditionnelle marche aux flambeaux en l’honneur de Louis XVI. qui partira de la place des pyramides (Métro : Tuileries) à 16H30. Elle sera suivie du partage de la galette des Rois, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (Métro : Palais Royal).
• Strasbourg : 16h30, Cathédrale Notre-Dame (dans la chapelle Saint-Laurent)
• Amiens : 11h30, Chapelle Saint-Vincent-de-Paul ((de l’ancien Grand Séminaire), 54 ter rue Jules Barni
• Limoges :
• 18h30, Chapelle Saint Antoine, rue des Papillons
• 11h15, Eglise Saint-Michel-des-Lions, 15 Place Saint-Michel
• Nîmes : 11h, Chapelle Sainte Eugénie, 7 rue Sainte Eugénie
• Le Planquay (Eure) : 11h, Eglise du Planquay
• Louaille : 11h, en l’Eglise de Louaille (à 8,5 km de Sablé-sur-Sarthe, route de La Flèche-Tours). A 12h30, Déjeuner-débat, Salle polyvalente de Vion (à 3,5km de Louaille) avec Anne Bernet, journaliste, écrivain : « Culture de mort : remèdes et solutions ». (Inscriptions : FRM – B.P. n°5 – 53340 BALLEE / Tel : 02 43 98 43 44 ou 06 25 75 26 90 – Adultes : 17 euros / Etudiants, chômeurs : 8 euros; chèque à l’ordre de « FRM »)
• Lyon : 10h30, sanctuaire Saint-Bonaventure, 7 place des Cordeliers 69002 Lyon
• Le Mans : Eglise Saint Benoît
• Périgueux : 16h, Notre-Dame de Toutes Grâces 19, rue du 34e Régiment d’artillerie
• Tarascon : 18h30, Collégiale Royale Sainte Marthe, Place de la Concorde
• Saint-Sernin de Toulenne (Gironde) : 18h00
• La Gaubretière (Vendée) : 11h00, Chapelle de Ramberge. Après la Messe, déplacement au Mont des Alouettes, devant la croix de Louis XVI
DIMANCHE 24 JANVIER
• Paris : 10h30, Chapelle expiatoire, 22 rue Pasquier (8ème arrdt)
• Abbatiale de La Roë (Mayenne) : 9h15
• Brignoles : 17h30, Basilique Saine Marie-Madeleine, Place de la Concorde
• Brive : 10n45, Eglise St Paul du Rivet, 52-58 boulevard Roger Combe
• Chemille : 10h30. Messe offerte par la Vendée Militaire pour Louis XVI et les victimes de la Révolution, chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère.
• Nice : 10h00, Chapelle de la Sainte Trinité, vieux Nice, au fond du Cours Saleya
• Bourges : 10h30, Eglise Notre Dame, Place de la Barre
• Reims : 10h00, Eglise Notre Dame de France, 8 Rue Edmé Moreau
• Saumur : 10h00, Eglise St Hilaire des Grottes , 49400 Saint_Hilaire/Saint Florent
SAMEDI 30 JANVIER
• Souvigny (Bourbonnais) : 10h30, Eglise prieurale Saint-Pierre Saint-Paul, Place Aristide Briand
DIMANCHE 31 JANVIER
• Nancy : 10h30, Eglise Marie-Immaculée, 32 avenue du général Leclerc. La Fête des Rois de l’Union des Sections Royalistes Lorraines (USRL) suivra à partir de 12h30. (Le programme sera annoncé par ailleurs).
Concerts – Messe de Requiem (payants)
• Versailles, les 21 et 22 janvier, à 20 h, Chapelle Royale du Château (à partir de 30 euros : inscriptions/réservations)
• Tourcoing, le 21 janvier, à 20h, Eglise Saint-Christophe, 11 rue de Tournai (23 ou 25 euros : inscriptions/réservations)
Ne pas oublier la messe en mémoire du roi qui sera célébrée à St Nicolas du Chardonnet
le 21 janvier à 18h30.
Merci de bien vouloir rappeler :
Jeudi 21 janvier 2016
10 heures
TOUS à la CONCORDE
au pied de la statue de Rouen (côté Hôtel Crillon et Ambassade des Etats-Unis )
Il y aura 223 ans,
le roi très-chrétien Louis XVI,
le « roi bienveillant » selon Jean de Viguerie
a été assassiné à la suite d’un procès inique.
Org. France Royaliste
pc.jeanthon@orange.fr
Vous écrivez: messe « pour le repos de l’âme du Roi »;
Certes ce n’est pas nous qui décidons mais:
L’abbé Edgeworth de Firmont aurait dit, au moment où tombait le couperet: « Fils de Saint-Louis, montez au ciel! » sous entendu, sans passer par la case purgatoire: or il était son confesseur.
Quant au pape Pie VI, il a déclaré dès le 11 juin 1793:
” C’est pourquoi pour achever ce qui Nous reste à dire, Nous vous invitons au Service solennel que Nous célébrerons avec vous pour le repos de l’âme du Roi Louis XVI, quoique les prières funèbres puissent paraître superflues quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyre, puisque Saint Augustin dit que l’Église ne prie pas pour les martyrs, mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières… “
Au bout de 223 ans s’il n’est pas au ciel, ce serait à désespérer! Demandons lui plutôt d’intervenir pour sauver la France.
Je partage votre inversion de la destination des prières, et vous remercie pour ce rappel du pape Pie VI qui donnait l’axe plus sûrement que les récits postérieurs de l’entourage.
Les mémoires de l’abbé Edgeworth sont une reconstruction commandée et retouchée par Louis XVIII lui-même dans le projet de béatification du roi porté par la Duchesse d’Angoulême (Cf. Le Roi martyr, la cause de Louis XVI devant la Cour de Rome par Philippe Boutry, Revue d’Histoire de l’Eglise de France – LXXVI).
Il s’agissait d’appuyer sur les souffrances de la famille captive et sur le martyre final d’un prince pieux perpétré par un pouvoir athée, plutôt que de démonter les minutes du procès en vue de prouver son iniquité. Mais Louis XVIII savait que les procès ne cessent jamais… quand ils ne dévoilent pas les raisons personnelles de l’échec du prévenu ; alors qu’une politique d’image est plus rémunératrice dans l’opinion.
J’espère que, le 21 janvier, à Saint Germain l’Auxerrois, il n’y aura pas, au fond de l’église, les grotesques, pitoyables, lamentables crétins costumés en chevaliers du Moyen-Âge qui, si la télévision nous prêtait attention, suffiraient à nous ridiculiser.
Et que la messe sera enfin dite en français selon le rite actuel de l’Église.
La commémoration de l’assassinat de Louis XVI est chose trop sérieuse et trop actuelle pour être embrumée par ces remugles passéistes.
Bien que j’assiste à Marseille à la messe du 21 janvier – où il y a beaucoup de dignité et de ferveur mais pas de mascarade – j’espère, comme Pierre Builly que la messe de Saint Germain l’Auxerrois ne reproduira pas le vilain folklore de 2015. Le royalisme français ne doit pas donner dans le ridicule.
Je n’entre pas dans la question du rite de la messe, parce qu’on n’en finit pas.
Y’aura-t-il une messe en présence du Duc d’Anjou ?
Vous parlez de Louis-Alphonse ? Il est déjà venu à Paris pour le mariage de sa demi-soeur Rossi. La fille de l’antiquaire Rossi, le second mari de sa mère, Carmencita, l’ex-duchesse de Cadix, et petite-fille du caudillo Francisco Franco
Louis XVI l’obligera sans doute à refaire le voyage Madrid-Paris pour la deuxième fois en très peu de temps.
Ouf, que de tracas tout de même pour un prince plus espagnol que nature de prétendre en France …
Tout ça est tout simplement farfelu.
De toute façon, quand la question: » continuation de la République ou refondation de la Monarchie » se posera sur le plan national, ce sera au peuple français de décider par référendum. Je préférerais que cette question se pose le plus tôt possible mais plus elle tarde, plus elle sera forte et plus il sera impossible de l’ignorer. Si la réponse populaire est favorable à la Monarchie, une deuxième question s’imposera: »quel héritier choisira le peuple:Louis de Bourbon ou Jean d’Orléans? » Quel que soit l’Elu, descendant d’Hugues Capet, le seul Roi élu dans l’Histoire de France, il sera le premier Serviteur de la Nation, le symbole vivant d’une monarchie constitutionnelle et parlementaire dans laquelle les pouvoirs législatif et exécutif appartiennent aux élus lors d » élections libres et légitimes. tout autre régime est inacceptable.. Hugues NOEL.
D’accord avec P. Builly et G. Pol qu’il ne faut pas que les manifestations royalistes donnent dans le passéisme folklorique ou religieux au point d’en paraitre ridicules. Il faut apparaître comme un mouvement moderne et dynamique, sans reniement du passé pour les leçons qu’il faut savoir en tirer pour le présent. Quant aux messes auxquelles il m’est arrivé d’assister, célébrées dans tout l’appareil archaïque du pré-conciliaire le plus réfrigérant, je les trouve sinistrement idéologiques et peu attractives. Personnellement, si je réprouve la banalisation sans aucun sens du sacré des offices résultant des réformes de Vatican II, j’approuve un certain retour au latin et aux rituels anciens, mais sans tomber là aussi dans l’excès. Il faut savoir trouver un juste équilibre entre les deux.
La momification des rites a ses adeptes. L’abbé Beauvais*que je taquinais un jour sur la grande distance (toute la longueur du chœur) qu’il mettait entre l’officiant et les jeunes mariés en prie-dieu, en sus d’un contrôle émotif serré qui glaçait la célébration, me répondit que ses paroissiens appréciaient cela et que les nouveaux fidèles le réclamaient. Nous ne devons pas être étonnés que les royalistes goûtent cette retenue glaciaire lors d’une messe des morts.
(*) FSSPX – St Nicolas du Ch.
Y a t-il à TOURS une cérémonie ?
Il ne nous a rien été signalé à Tours pour l’instant.
Une messe en l’honneur d’un cochon, XVIème du nom, bonne idée!
J’ai un chat, à son décès il y aura une messe à sa mémoire. D’autant plus que mon chat est moins tyrannique que votre cochon: il ne prétend pas être commis par dieu pour nous asservir, n’invite pas une armée d’autres chats à la maison pour détruire ma liberté, ne considère pas certains humains et pas d’autres comme privilégiés etc….
Nous pourrions écrire un livre vous et moi: De la supériorité du chat républicain sur le cochon monarchique!
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, ami des chats et pas des cochons couronnés.
Exceptionnellement, ce commentaire d’insultes ne sera pas supprimé. En tant que modèle du genre. Pour édification du lecteur !
pauvre homme……
La France est une nation élue de Dieu, ne n’oubliez pas….elle a une mission Divine….
Monarchie de droit divin……pourquoi notre pauvre pays est-il tombé si bas? parce qu’il a rejeté sa mission divine, il a rejeté son Dieu…..il c’est révolté contre la hiérarchie, contre Dieu….la créature en rébellion contre le créateur….rappelez vous les paroles du Christ à Pilate:
« Tu n’aurez pas cette autorité si elle ne t’était donnée d’en haut »….
La Franc Maçonnerie continue son « grand oeuvre » de destruction de la chrétienté….. lisez plutôt cette préface, ou plutôt ce résumé du livre de Monseigneur Henri dealassus » la Conjuration Antichrétienne ou le temple maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Eglise Catholique »…
Antilibéral et contre-révolutionnaire, il fut l’un des premiers( MGR de lassus) à percevoir que sous les dessous de la destruction programmée du catholicisme se trouvait un projet de domination mondiale. Il n’eut alors de cesse de le dénoncer dans différents ouvrages et de le combattre, ce qui fait de lui le premier des antimondialistes.
Dans La Conjuration antichrétienne ou le temple maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église catholique, Henri Delassus nous propose une exploration historique, philosophique et religieuse à travers les étapes de la destruction de l’Église catholique par ceux qui, de la Renaissance à la Réforme, puis par les différentes Révolutions, ont programmé l’avènement d’une République universelle judaïque et maçonnique. Nées dans les loges, elles-mêmes instruments d’une petite élite aux visées oligarchiques, les idées humanistes et naturalistes, puis le protestantisme et enfin le libéralisme des Lumières n’ont été que les manifestations d’un long combat pour imposer une vision unifiée de l’homme menant à un mondialisme qui n’est que l’avènement d’un messianisme matérialiste. Pour y arriver, il a fallu et il faut encore écraser le catholicisme, universalisme dont la réalisation concerne un autre plan, le plan céleste, et qui pourtant est un obstacle absolu au projet terrestre de la franc-maçonnerie, car ce sont là deux idées de l’homme qui ne peuvent coexister.
« Si l’on veut indiquer la place que l’homme prend dans la pensée moderne, il n’y a pas d’autre mot à employer que celui d’homothéisme […] On ne peut imaginer un contraste plus grand avec la conception chrétienne de l’homme. Ajoutons que l’on ne peut rien concevoir de plus parfaitement identique à l’attitude des anges rebelles en face de Dieu au jour de la grande tentation. »
Ce combat peut ainsi se résumer en une seule phrase : celui du Christ contre Satan.
.les lys refleuriront……..à bas la République……. vive Dieu, vive la France et vive le Roi….
Là, tout y est passé. C’est « fabuleux ».
François Renaudo, « citoyen républicain et ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité », ne s’est pas encore aperçu que liberté et égalité sont des notions totalement contradictoires, en conflit réciproque permanent et donc incapables de faire naître une quelconque fraternité. La preuve par son commentaire même,.si fier de sa bêtise, démonstration éclatante par son intolérance obscurantiste et sa vulgarité du fait que la Terreur républicaine de 93 est la mère de toutes les tyrannies du 20e siècle, pour ne pas parler de celles que le 21e nous prépare,.en bonne émulation avec l’islam des origines.
Bonjour, c’est de nouveau le républicain dont vous enviez la liberté.
Blague mise à part, voyons si la liberté d’expression est une valeur qui peut exister sur un site monarchiste (j’en doute, ayez du courage).
Un de vos membres a écrit que la France a une mission divine. Reste à le prouver, pour cela il faut déjà établir l’existence d’une divinité. Mais traitez-moi d’obscurantiste, vous qui ne voyez pas que la France vit très bien sans dieu, et sans roi.
Pour ce qui est des allégations sur la Terreur, on voit bien que le sens de la patrie vous échappe. Votre roi a déclaré la guerre, dans le but de sauver son trône (il n’en était pas à un parjure près après Varennes), et le sang des citoyens à coulé. Seule contre l’Europe entière, les citoyens français ont pu parvenir à vaincre l’Europe entière, comment expliquer ce fait? Par la Terreur. Des innocents ont péris, certes, et je le regrette, mais les traîtres y sont passés. En juillet 1789 le roi n’avait-il pas rassemblé des régiments pour mettre fin à la résistance du peuple demandant ses droits légitimes? Ces hommes étaient possiblement les instruments d’une terreur monarchiste, mais bien sûr vous ne l’avouerez jamais.
Charles X et Louis Phillipe n’ont-ils pas tiré sur nos braves citoyens? Faire les vierges effarouchées quand on a du sang sur les mains est-il propre aux moeurs monarchiques? Ayez le courage de me répondre…., comme de laisser mon commentaire sur ce site.
Vous parlez des francs-maçons. Je suis républicain engagé, jacobin, régicide, et pourtant je n’en suis pas, et je n’en connais point. Il vous faut juste un fantasme pour expliquer pourquoi la France est une République, pourquoi Louis XVI a été décollé, pourquoi Louis XVIII n’a pas pu tenir son trône face au vol de l’Aigle (qui n’avait pas 2000 hommes), pourquoi Charles X a été chassé, ainsi que Louis-Philippe, et pourquoi Chambord n’a été qu’un roi fictif.
Enfin, liberté et égalité sont compatibles, mais il se peut que ces valeurs ne vous parlent pas, habitués à vivre en tant que « sujets », c’est-à-dire esclaves. Il faut que les citoyens soient libres, absolument libres. Certes, ils ne seront jamais parfaitement égaux, mais il peuvent l’être en droits, en liberté. Cela est pragmatique. Toujours plus pragmatique que de se croire libre quand on place un homme comme les autres (Louis XVI,,enfin sa tête décollée, en est la preuve), au dessus de sa tête, et qu’on se considère comme un serviteur.
Vous dites à bas la République, mais figurez-vous qu’elle est notre forme de gouvernement, alors que la monarchie n’est plus rien. Et puis sachez aussi que si vous voulez mettre un roi sur un trône révolu, tous les Républicains, tous les Jacobins, sauront où est leur devoir.
Vive la République, vive la France, vive les Français
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, régicide.
Après les insultes la discussion ? C’est trop facile. Non, merci. Pas pour moi.
Sans doute faut-il en finir avec quelques mythes autour de la Révolution et de la République, transmis par une Education nationale qui n’a eu de cesse que de légitimer ce régime dont elle n’était que la modeste servante depuis Jules Ferry…
Quelques éléments sur la Révolution, trop souvent négligés par l’historiographie : 1791, et le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier, véritables destructions par la nouvelle classe dirigeante bourgeoise de toute protection sociale et ouvrière, au bénéfice des féodalités de l’Argent. En somme, la victoire d’un libéralisme extrême que la République ne fera que fortifier, allant même jusqu’à transformer les semaines de 7 jours en décades (10 jours) pour limiter encore les congés ouvriers… Je suis toujours surpris que ceux qui se prétendent de Gauche défendent une révolution qui va, en définitive, totalement à l’encontre de ce qu’ils souhaitent pour la classe ouvrière !!
A part cela, reprenons rapidement quelques éléments évoqués par M. Renaudo : non, ce n’est pas le roi qui a déclaré la guerre (il n’en avait pas le droit au regard de la nouvelle constitution de 1791), mais bien l’assemblée législative qui y voyait un moyen de sortir de l’impasse politique interne et de faire oublier ses erreurs. Certains y voyaient même le moyen d’en finir avec la monarchie…
La guerre de la Révolution sera suivie de la guerre impériale, et ne s’achèvera qu’en juin 1815 à Waterloo. Bilan : environ 2 millions de morts violentes en France, ce qui va affaiblir la démographie française qui ne cessera de décliner désormais jusqu’en 1945…
Quant au roi Louis XVI, il est renversé justement parce qu’il refuse de faire tirer sur le peuple, dont il se veut le père, et parce qu’il veut, jusqu’au bout, respecter la lettre et l’esprit d’une constitution à laquelle il a prêté serment, le 14 juillet 1790, lors de la Fête de la Fédération, date qui est célébrée depuis 1880 chaque 14 juillet, étrangement d’ailleurs car elle est bien peu républicaine…
En revanche, la République n’a jamais hésité à faire tirer sur le peuple, « au nom de sa défense », que cela soit dans le Berry, en Corse ou en Vendée, mais aussi à Paris en 1795, ou en juin 1848, sans oublier mai 1871 ou les diverses fusillades de Fourmies et Courrières durant la IIIe République, entre autres… Faîtes le bilan et osez la comparaison, les chiffres et les faits, têtus, parlent d’eux-mêmes…
Quant à la « Liberté égalité fraternité », je constate que, aujourd’hui, cette formule est répétée à l’envi par des hommes et des gouvernements qui ne respectent guère les libertés fondamentales (qu’est-ce donc que cet état d’urgence qui permet d’assigner à résidence des écologistes et des contestataires de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dernière lubie républicaine ?), se moquent de la justice sociale (formule qui, d’ailleurs, a été d’abord formulée, non par les républicains, mais par… Louis XVI !!), et répriment la classe ouvrière, faisant condamner des ouvriers de Goodyear en voie de licenciement et en juste colère à huit mois de prison ferme : drôle de fraternité !!
Dernier point : les libertés sous l’Ancien régime étaient bien plus développées qu’aujourd’hui, en particulier localement, les pouvoirs des provinces, des corporations, des villes ou des universités, étant bien plus importants et décisionnaires qu’ils ne le sont actuellement : d’ailleurs, la dernière réforme territoriale nous a bien montré le peu de cas que faisait la République des doléances des régions, celle-ci décidant de Paris d’un découpage territorial qui n’a aucun sens et ne satisfait personne, de l’Alsace à la Bretagne…
Tout compte fait, mieux vaut la Monarchie sociale, fédérale et « libertale » que cette République jacobine, liberticide et féodale-bourgeoise ! Alors, oui, vive le roi de France, des travailleurs et des provinces libres !
Merci à J-P Chauvin d’avoir remis les pendules à l’heure.
JPC, l’impassible talent sous l’orage.
Mais les « régicides » ne lisent jamais une contradiction qui pourrait les détruire mentalement.
C’est le pourquoi du rituel stupide de la tête de veau en janvier.
Ils ne peuvent pas articuler une pensée critique.
Bon week-end.
Pour Renaudo on peut rappeler le mot de Madame Élisabeth , soeur du roi qu’elle adressa au tribunal révolutionnaire qui la jugea et la condamna a mort ( on se demande bien pourquoi ) : si mon frère était un tyran comme vous le dites , je ne serais pas la , ni vous non plus .En effet le Roi eut toujours le souci d’épargner le sang français au contraire des autocrates criminels exterminationnistes du peuple français que furent ceux qui prirent d’autorité le pouvoir d’état à partir de 89 . Vive le Roi !
2 infos et 1 commentaire:
Messes à Angers: 18 h 30 à Notre Dame, et 17 h 30 à la chapelle de l’IRCOM.
Pourquoi salir ce site avec les sempiternelles insultes haineuses qui caractérisent les « démocrates »?
Pour ceux qui le peuvent, venez à St Germain l’Auxerrois. Amitiés
Messieurs,
Autant d’aveuglement est-il possible ?
Tout d’abord, la loi Le Chapelier, si elle a pour but d’empêcher les rassemblements d’ouvriers, et parfaitement légitime dans la mesure où sa justification vise un principe indéniable à l’époque (qui entraînera d’ailleurs une législation sur les clubs également), celui de l’interdiction de la représentation collective. Un groupe ne peut pas se déclarer représentatif, car seule la nation le peut. En somme, c’est la mise au rencart des intérêts privés au profit de l’intérêt public, principe trop noble pour que des personnes regrettant les privilèges, dîmes, corvées, taille et vexations puissent comprendre.
Sachez en outre que je ne me prétends pas de gauche. Je vous citerai un proverbe amérindien« Je ne suis ni l’aile droite, ni l’aile gauche, je suis l’oiseau. ».
Pour ce qui touche au mot de la sœur de tyran XVI, il est faux dans la mesure où dès qu’il sent son pouvoir oppressif menacé, Louis XVI n’hésite pas à faire venir des régiments étrangers, puis celui de Flandre, et enfin, lors du 10 août, il ne donne que fort tard des ordres aux suisses, lesquels sont morts avec bravoure, en luttant, tandis que le roi se place lâchement sous la protection de l’Assemblée. Ce couard a laissé ses hommes mourir pour lui, seuls….
Pour ce qui est des insultes qui nous « caractérisent », ne voit-on pas tous les jours, sur des sites comme action française, la République salie et insultée ? Aurais-je le monopôle de l’insulte tandis que vous vous n’auriez que la gentillesse et la politesse lorsque vous parlez de vos ennemis. La monarchie est mon ennemi, pourquoi devrais-je la respecter, elle qui a enchaîné mes ancêtres ? Qui plus est, la monarchie n’est même pas française. Elle est émigrée, la monarchie est revenue dans les bagages des ennemis de la France, sans eux elle serait restée à Gand pour toujours. Un monarchiste, aujourd’hui, est une personne qui défend un régime qui fait primer le sperme sur la compétence. On est roi que parce qu’on est le fils aîné de son père. Peu importe ses qualités intrinsèques, ce qui compte, c’est le pouvoir du sperme. Essayez ensuite de me dire que nous ne pouvons pas articuler une pensée critique….
Pour la guerre, vous jouez sur les mots. Le roi, ainsi que l’article 2, section 1, chapitre III, titre III, propose la guerre, et la sanctionne : « La guerre ne peut être décidée que par un décret du Corps législatif, rendu sur la proposition formelle et nécessaire du roi, et sanctionné par lui. ». Certes, il ne la déclare pas, mais la propose. Etant donné l’état général de la France et de l’Assemblée, Louis XVI ne pouvait que savoir que la proposer, c’était la déclarer dans la mesure où les députés étaient prêts à la voter. Certes, pour certains, cela visait à renverser à moyen terme le trône, mais le roi avait fait ses calculs lui aussi, et souhaitez voir son propre pays la perdre… Bel exemple de patriotisme !
Oui, la République a tiré sur le peuple, et c’est regrettable. Ce qui est regrettable, ce n’est pas que la République ait tiré, mais que des enragés monarchistes se soient révoltés contre elle. « Grâce pour les royalistes! s’écrient certaines gens. Pitié pour les scélérats! Non! Pitié pour l’innocence, pitié pour la faiblesse, pitié pour les malheureux, pitié pour l’humanité! Au citoyen pacifique seul est due la protection de la société. Dans une République, il ne doit y avoir que des Républicains. Châtier les oppresseurs de l’Humanité, c’est une grâce, leur pardonner, c’est un crime. »
Robespierre dans la pièce de théâtre de Georg Buchner intitulée « La mort de Danton », Acte I, scène 3, pp.26-27. Les chauffeurs vendéens n’étaient pas de personnes à épargner…, ni les toulonnais et les lyonnais. Vive Fouché !
Les guerres de la Révolution et de l’Empire sont la conséquence directe de la Révolution dans la mesure où l’Europe monarchique ne pouvait pas laisser la France rayonner de liberté. Les émigrés ont bien attisé cette guerre, ils en portent une part de responsabilité. Ces morts (2 millions, pourquoi pas 10 tant que vous y êtes, beaucoup de chiffres sont avancés, alors pourquoi 2 millions, justifiez-les moi…, à moins qu’ils ne fassent partie de la légende monarchique, laquelle serait alors encore moins capable que les Républicains de toute pensée critique.) sont des morts glorieux, qui ont sauvés la France contre l’hydre monarchiste, gloire à eux, soldats de Valmy, Fleurus, Rivoli, Lodi, Austerlitz et Friedland.
Pour la liberté et l’égalité, évitons d’en parler vous et moi, nous ne pouvons nous entendre…. Ces mots sont aux antipodes de votre idéologie d’asservissement.
Vive la République, vive la France, vive les Français, vive la Révolution !
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, régicide.
Ci-devant Renaudo, si tu commences à argumenter dans le dur, tu vas horripiler le kappelmeister en charge des accords de la partition royaliste.
D’autant qu’il t’a loupé au départ et ne peut te contrer maintenant qu’en détruisant la cohérence du fil de commentaires. Malgré toi, vive le roi pour moi !
Je souhaiterais que l’on ne se jette pas l’un à l’autre des mots de sens contraire parce qu’on le décide ainsi comme les djihadistes mitraillent des innocents. Notre époque est violente, terriblement, et particulièrement inquiétante. Sur ce site, on devrait respecter les contradicteurs et s’exercer à la modestie tout en défendant ses opinions..La « république », c’est la « chose publique », la richesse commune qui appartient donc au peuple et qui ne doit donc être privatisée par quiconque.: si quelque tyran voulait la confisquer, il serait du devoir de chaque citoyen de la défendre!
Dans cette « république », je suis royaliste, je suis partisan d’une autorité symbolique à la tête de l’Etat:, un Roi (ou une Reine), premier Serviteur de son peuple, issu de la dynastie royale historique française des Capétiens depuis l’an 987, placé au dessus des pouvoirs législatif et exécutif. Il serait le premier représentant de la nation à l’intérieur, son premier ambassadeur à l’extérieur. Il irait là où le peuple travaille pour magnifier ce travail, il irait là où le peuple souffre pour partager sa peine, il irait là où le peuple se réjouit pour se réjouir avec lui. N’étant issu d’aucun parti vainqueur aux élections, il exercerait sa fonction symbolique de faiseur d’unité, de réconciliateur, il ferait des Français une grande famille. Ce Roi ferait ainsi un travail bien utile et mériterait le respect de tous. C’est ce qu’essaie de faire le Roi d’Espagne actuellement me semble t-il..
Mais évidemment, ce sera au peuple de décider librement le retour du Roi à la tête de la France, donc dans des conditions tout-à-fait démocratiques et sans nouvelle « Révolution », sans « présidenticide » -excusez ce néologisme-, sans « colonnes infernales » responsables de nouveaux génocides révolutionnaires! Hugues NOEL.
Le commentaire de Catoneo qui précède n’est pas admissible. Il ne consiste pas en une argumentation quelconque en défense d’un point de vue ou d’une thèse précise, claire et déterminée mais procède d’un esprit de dénigrement de ce blog et de ceux qui en ont la charge. Cette attitude se renouvelant à intervalles réguliers les commentaires de Catoneo, malgré l’intérêt qu’ils peuvent présenter parfois, ne sont donc plus désirables sur ce blog. Ils seront donc supprimés.
Dans Lafautearousseau, la discussion est, par contre, toujours ouverte via tous les commentaires – fussent-ils en contradiction avec nos positions – qui seront rédigés et argumentés de bonne foi dans un esprit de discussion positive et franche.
Vous avez raison. Ce genre de commentaires pollue l’annonce des manifestations autour du 21 janvier. C’est tout à fait déplacé.
Quelques remarques avant de répondre plus longuement : la citation amérindienne est aussi celle que le royaliste Marcel Jullian (écrivain, dialoguiste de films comme « La grande vadrouille », résistant, etc.) mettait en avant pour définir la Monarchie… et elle est, au regard de la politique même des partis républicains, plus appropriée à la Monarchie qu’à la République dont le seul horizon, aujourd’hui, semble celui de l’élection présidentielle de 2017… Je signale d’ailleurs que, dans notre France de 2016, les principaux défenseurs de la cause amérindienne sont les royalistes qui n’oublient pas leurs frères d’Outre-Atlantique, comme les Houmas, tribu francophone de Louisiane, qui ont reçu, il y a quelques années, le prince Jean de France comme le descendant légitime des rois de France…
@ Renaudo : non, la loi Le Chapelier n’est pas légitime même si elle est légale durant près d’un siècle, et les dates de 1864 et de 1884 qui y mirent fin doivent être reconnues comme plus libératrices que cette loi que l’on qualifierait aujourd’hui d’ultra-libérale… Car cette loi, concrètement et au-delà des arguties en sa faveur, est la destruction complète de toutes les protections dont pouvaient disposer les classes ouvrières et artisanales du pays avant cette date, et elle est, tout aussi concrètement, la date de naissance du « prolétariat » au sens de classes de producteurs exploitées sans possibilité de se défendre ou d’être légalement défendues !
1791 est une date aussi terrible en France que celle de 1812 en Angleterre, année qui vit la Justice anglaise condamner à mort des artisans tisserands qui avaient eu le malheur de s’en prendre à des machines appartenant aux grands industriels : ainsi, la machine valait plus que la vie humaine, tout comme la légalité des lois votées par une Assemblée dite représentative mais qui ne comptait aucun ouvrier dans ses travées, pourtant les premiers concernées par cette loi inique du député rennais Le Chapelier… Non, ce n’est pas l’intérêt public que défendait ce député et il suffit, pour s’en convaincre, de relire les débats préparatoires à cette loi : c’est une loi conçue pour asseoir véritablement le pouvoir de « ceux qui possédaient l’argent », cet argent désormais qui donnait la liberté, cruelle pour le monde du Travail, de faire ou défaire les industries, les entreprises, les professions, sans égard aucun pour les intérêts de ceux qui, par leur sueur et leur talent, produisaient ! Interdiction, en somme, de la grève, interdiction des associations ouvrières (mais les patrons, dont les associations étaient officiellement interdites, contournèrent cette dernière, en particulier au sein des assemblées politiques…), et une exploitation maximale des hommes comme des femmes et des enfants, au nom de cette fameuse (fumeuse ?) « Liberté du travail » qui n’était rien d’autre, comme le dira Lacordaire, que celle « du renard libre dans le poulailler libre »…
Alors, non, cette loi Le Chapelier n’a rien de légitime, rien de juste : elle est juste la marque légale de « la violence sociale » dont une certaine bourgeoisie n’a pas hésité à abuser pour prendre le pouvoir, pouvoir sur « les bras » de ce pays ! Faut-il vous rappeler les terribles heures du XIXe siècle qui vit le monde ouvrier, écrasé par « la Loi », se débattre dans une misère qui n’était pas feinte et que les catholiques sociaux, royalistes notoires, dénoncèrent toujours, soucieux non de la seule légalité mais de la justice sociale sans laquelle il n’y a pas de justice tout court ?
@ Renaudo :
Le roi Louis XVI n’a rien d’un « couard », bien au contraire, et la journée du 20 juin 1792 l’a aisément prouvé, son courage, décourageant d’ailleurs les émeutiers qui menaçaient la famille royale d’aller plus loin ! Et pourtant ! Il lui aurait été facile de céder aux revendications des extrémistes pour avoir la paix, mais sa conscience le lui interdisait et, au-delà, la conscience d’être dans son « bon droit », celui-là même que lui reconnaissait la Constitution de 1791 qu’il fut, sans doute, le seul à bien connaître et le seul, en définitive, à respecter, pour son malheur lorsque le 10 août surviendra.
Pourquoi avoir pris le chemin de l’Assemblée quand les Tuileries étaient encerclées ? Là encore, son respect d’une parole qu’il avait donnée, d’une part le jour de son sacre (celui d’être le Père de ses sujets, et un Père ne fait pas tirer sur ses enfants), d’autre part le jour de la Fédération, le 14 juillet 1790, quand il avait juré d’appliquer fidèlement et de faire respecter la nouvelle Constitution en préparation… Si l’Assemblée avait tenu son rang et affirmé son autorité, le coup d’Etat du 10 août n’aurait pas eu lieu, et cela aurait évité bien des déchirements et des drames à la France !
Ainsi, l’erreur du roi est d’avoir fait confiance à des parlementaires et à des républicains pour qui rien ne comptait d’autre que leur désir de Pouvoir, et la fin d’une Monarchie qui entravait leur volonté de puissance politique. Au passage du 10 août, Danton (que Robespierre fit guillotiner pour corruption, bien avérée au demeurant) mit la main sur le Trésor de la Couronne tandis que d’autres, profitant de l’occasion, s’en allèrent piller les demeures des défenseurs du roi : drôle de conception et d’exemple d’honnêteté, n’est-ce pas ? Il se fit, ce jour sinistre, des fortunes dont certaines survécurent à la Révolution et à l’Empire…
Non seulement les protections furent abolies par les Lois d’Allarde-Le Chapelier (Le baron d’Allarde étant l’avocat chargé de défendre les intérêts des corporations, et qui les trahit ainsi honteusement) mais encore les fonds d’épargne et de prévoyance qui permettaient de payer des retraites aux membres de ces organismes, ainsi qu’à leurs veuves, en cas d’accident du travail furent confisqués et dilapidés, sous prétexte que la Révolution prenait en charge ces fonctions avec l’argent public, ce qui bien entendu n’arriva jamais. Les biens des corporations furent vendus aux enchères, non sans prévarication et corruptions diverses. Le même processus se réalisa en 1849 lorsque les ateliers nationaux furent repris par le gouvernement de la II° république, qui évapora en huit mois les sommes déposées par les ouvriers, pour le plus grand bénéfice d’escrocs et de parasites. La république a une vieille tradition de spoliation des biens du peuple.
Vous avez tout-à-fait raison, JP Chauvin. Cela dit le choix du roi « de ne pas tirer sur le peuple » était-il une bonne décision? Le rôle du Souverain, précisément en tant que père du peuple, était de protéger les bons et de faire trembler les mauvais. Depuis les débuts de la révolution, nombreux étaient ceux qui avaient payé de leur vie ou de leur sang leur fidélité au roi. L’intendant Foulon, massacré par la foule parce qu’il avait un plan pour maîtriser la révolution, par exemple. Ou le garde du corps Miomandre, percé de 24 coups de baïonnettes pour avoir empêché la racaille de violer la Reine. La moindre des choses qu’un chef, quel qu’il soit, doit à ses subordonnés, c’est d’être solidaire de leur sort. Or le 10 août, Louis XVI avait donné l’ordre aux Suisses de fermer l’armurerie. Ces fidèles soldats furent tous assassinés sans pouvoir se défendre. Nous n’avons pas besoin d’un roi-victime volontaire. Nous avons besoin d’un roi impitoyable pour les ennemis de l’héritage, compatissant avec ceux qui le défendent.
Messieurs les monarchistes, bien le bonjour,
Je ne pouvais pas ne pas vous écrire en ce jour, 21 janvier. Moi, je me suis levé avec un enthousiasme débordant, parce que pour moi ce jour est merveilleux. Pour vous moins, c’est le jeu de l’Histoire.
Je voulais donc répondre à vos commentaires.
Pour ce qui concerne celui de Noel. Vous vous dites partisan d’un pouvoir monarchique « symbolique », mais ce n’est pas le cas de tous les monarchistes, il suffit de voir ce qui est écrit sur le site d’action française. Et quand bien même, une autorité qui n’est pas choisie par le peuple ne peut pas être légitime. Un roi est roi uniquement sur le critère du sperme, on est roi car son père a ensemencé sa mère, un point c’est tout. En quoi cela peut-il justifier un pouvoir politique, réel ou symbolique. Ainsi que le disait Roederer lors de la révision constitutionnelle de 1791 « L’essence de la représentation est que chaque individu représenté vive, délibère dans son représentant ; qu’il ait confondu, par une confiance libre, sa volonté individuelle dans la volonté de celui-ci. Ainsi, sans élection, point de représentation ; ainsi les idées d’hérédité et de représentation se repoussent l’une l’autre ; ainsi un roi héréditaire n’est point représentant. » (Archives parlementaires, t. 29, séance du 10 août 1791, p.323)
Un roi, quel que soit son pouvoir, est un usurpateur de la souveraineté nationale. De ce point de vue, même un roi fantoche, comme c’est le cas en Espagne, Angleterre, Belgique etc…, est un tyran, car il règne en vertu d’un pouvoir par essence corrompu. N’importe quel citoyen de ces pays n’est en fait pas au courant qu’il est un sujet, un esclave, car sa volonté n’a pas instituée la personne qui le représente. La monarchie étant le pouvoir du sperme, chacun peut être fondé à s’en emparer à condition d’être bien issu du sperme de son père, cela ne fonde donc en rien un pouvoir politique dont la base doit être non la tradition obscurantiste mais la raison.
Le fait qu’il ne soit pas élu ne garantit en rien son impartialité. De toute façon, les élections ne sont pas une cause de division dans la nation, mais la prise en compte de divergences de point de vue, corrélative de la liberté d’opinion et d’expression. Le corps civique est uni, mais il n’est pas forcé, sous peine de tyrannie, d’être unanime. De ce point de vue, votre roi serait uniquement un tyran au-dessus des différentes opinions libres.
Pour ce qui est de la soi-disant liberté du peuple de décider du retour de la monarchie, je vous rappelle que le site action française n’exclut pas le recours à la force pour parvenir à ses fins, je le cite : « Il n’est d’ailleurs pas écrit que les circonstances n’autorisent pas, en des temps futurs, le retour de ces perspectives brutales […]. »
Pour ce qui est de la Vendée, le sang des bleus y a autant coulé que celui des blanc, et si les bleus ont instituées les colonnes infernales, c’est uniquement parce qu’ils étaient vainqueurs. Si les blancs avaient gagné, rien ne nous dit qu’ils n’auraient pas agi de même, eux dont la violence n’est plus à prouver, eux les chauffeurs.
Pour ce qui est du commentaire de Monsieur Chauvin. La loi Le Chapelier n’est pas la fin des protections pour les ouvriers, mais plutôt la fin du monopole des jurandes et autres tyrans économiques. Les règles drastiques d’entrée dans les corporations étaient un frein au développement économique, et social. Certes, elles garantissaient des droits pour les individus membres, mais étaient excluant pour les autres. De ce point de vue, leur suppression répond aux exigences du principe d’égalité, en brisant leur monopôle et en instaurant une loi commune à tous les citoyens. D’un point de vue argumentatif, traiter le raisonnement que l’on combat d’argutie est un procédé vieux comme la rhétorique grecque, et bien connu au point d’être désormais banal, et discrédité. Vous parlez de justice sociale, et c’est un terme qui m’est cher, mais il suppose au préalable la première des justices, la liberté et l’égalité, valeurs impossible sous la tyrannie des corporations et jurandes. Quand on lit les archives parlementaires, elles ne sont pas défendues becs et ongles et avec des arguments très probants.
Venons-en au commentaire d’ Antiquus. La République ne spolie pas. Toute confiscation à l’époque de la Révolution est légale car a pour base une loi, ce qui n’est pas le cas dans une monarchie. L’entretien de la cour, et des privilèges, n’est-il pas une spoliation basée sur une société d’ordres complètement injuste, tyrannique et injustifiable ? Les rois n’entretenaient-ils pas des favoris, courtisans etc…, dont le seul mérite était leur naissance ? C’était les biens du peuple qui étaient la source de ces « générosités ». Pire, n’y avaient-il pas les corvées et autres droits seigneuriaux ?… Si l’on parle de République spoliatrice, parlons alors de monarchie corrompue, inefficace, tyrannique, liberticide et obscurantiste.
Pour ce qui est du second commentaire de M. Chauvin. Le roi a été attaqué dans son palais des Tuileries, c’est un fait. L’attaque du 10 août était-elle juste ? Un roi qui trahit, par sa correspondance, par ses refus (légaux certes, mais éminemment tournés contre le succès de la Révolution) et par son caractère passif, les intérêts de son peuple, de la Révolution à laquelle ce peuple est attaché, ce roi je dis qu’il est criminel. Sinon pourquoi son propre peuple serait-il allé attaquer sa résidence, si ce n’est à cause d’une exaspération dont il est le seul responsable. Les monarchistes ont souvent avancé l’explication d’un complot. Explication commode, mais qui n’est pas prouvée. Certes, les leaders jacobins ont excités leurs troupes, mais ces mêmes leaders n’étaient-ils pas autant convaincus que leurs sections de la culpabilité du roi. Ils ont fait ce que préconisait Montesquieu, ils ont mis un voile sur la statue de la loi. Après tout, n’est-ce pas aussi ce qu’a fait Cicéron pour réprimer la conjuration de Catilina ?
Le roi n’a pas cédé lors de la journée du 20 juin, certes, c’est courageux, mais il a été courageux au pied du mur, c’est le courage de celui qui affronte la mort. S’il avait eu le courage d’affronter la vie, il aurait été franc avec son peuple. Il n’aurait pas juré lors de la fête de la Fédération, pour ensuite partir vers Montmédy (voire plus loin…), il n’aurait pas accepté la Constitution pour ensuite en paralyser le mouvement afin de rétablir son pouvoir absolu, ni proposé la guerre dans l’espoir d’en profiter pour en imposer aux hommes libres qu’il considérait comme ses « sujets ».
Certes, le roi n’a pas fait tiré. Mais en 1789 il a réuni des régiments, qui n’ont pas tirés, mais il a usé de la menace, et sans le courage inébranlable de nos députés et de leurs hardis concitoyens, ces régiments auraient pu être amené, par ordre du roi, a tirer. Et le régiment de Flandre, qui écrasait le cocarde tricolore….
Le 10 août, le roi s’est rendu à l’Assemblée pour ne pas être écharpé par la foule, ce que l’Assemblée lui a garantie, mais elle n’a jamais jurée de protéger à tout prix un coupable notoire. Elle a recueillie le roi, l’a garantie des injures physiques, il n’était pas en son pouvoir d’absoudre un coupable alors que ses commettants voulaient sa destitution. Elle a convoquée une assemblée pour le juger, cette assemblée a établi une procédure qui a conduit à l’exécution du criminel, un 21 janvier 1793, jour que je célèbre aujourd’hui. Le roi, en partant, a laissé derrière lui ses suisses, démunis, sans commandement précis, à la merci du peuple, il est responsable de leur sort. Même un Républicain comme moi, régicide et jacobin, admire la résistance des suisses, et condamne l’attitude du roi à leur égard.
Le trésor de la couronne était celui du peuple, il retournait ainsi à ses premiers possesseurs dans une situation où tout argent était précieux pour le salut de la patrie. Lors de la journée du 20 juin, le peuple n’a rien pillé, car le peuple français est honnête, à moins que des largesses monarchiques le corrompent.
Antiquus, dans son second commentaire, déclare unilatéralement que les milliers de Parisiens qui ont attaqués les Tuilerie étaient des mauvais. Comment un peuple, après des années de patience, peut-il être composé d’autant de mauvais ? La vérité est que le peuple, exaspéré par les refus du roi (camps de 20 000 hommes alors que la patrie est en danger, sanction des décrets permettant le rétablissement de l’ordre public), par sa passivité faisant le jeu de la contre-révolution, le peuple donc a pris les armes pour se sauver, et sauver la France. Comment expliquer le peu de soutien apporté au roi, si ce n’est par la conviction de tout un peuple de sa culpabilité. N’avait-il pas acheté le tribun Mirabeau ? Sa femme ne correspondait-elle pas avec Barnave ? N’avait-il pas fuit à Varennes ? N’avait-il pas opposé son veto à chaque décret permettant de saper la contre-révolution qu’il entendait favoriser ? Les mauvais, ce sont les contre-révolutionnaires, gens de peu de vertu qui voulaient conserver des privilèges dont aucun homme ne saurait se prévaloir.
En conclusion, le roi a mérité son sort, et a pu échapper à une exécution populaire qui aurait été pire que la propreté égalitaire du rasoir national. Aujourd’hui, mon menu est tout tracé, en l’honneur des braves qui ont condamné un coupable à sa juste peine, sans faillir, et malgré le poids des rancunes qui pèse encore sur leur mânes immortelles.
Vive la République, vive la France, vive les Français, vive la Révolution et les régicides.
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, régicide et jacobin.
N »oubliez pas, Renaudo, de célébrer la journée des câlins en attendant le câlin halal de la République dite Française par l’Etat Islamique !
Le Roi Très Chrétien est mort ! Vive la vérité sur le destin de Louis XVII ! Vienne la résurrection du Royaume de France !
http://cril17.org/
N’en déplaise au citoyen Renaudo , aujourd’hui nous sommes en deuil et nous irons commémorer la mort du Roi et nous souvenir de ce jour funeste du 21 Janvier .La révolution dite française fut la matrice des totalitarismes du. 20 siècle et de ses génocides .C’est un accident tragique et regrettable de notre histoire .Un jour il faudra recoudre le fil français et restaurer le Roi . Vive la France catholique et éternelle , vive le Roi .
Petite question concernant le commentaire de Cril17.
Que vient faire le halal là dedans. Un débat sur la monarchie intéresse l’Histoire et les idées politiques, aucunement un amalgame d’actualité teinté d’intolérance. Supprimer le commentaire de Catoneo, et garder celui me semble contradictoire.
Je tiens à rappeler aux monarchistes qui s’en prenne à l’ensemble de la religion musulmane au lieu de ne s’en prendre qu’à Daech (état islamique suppose des structure d’Etat, et une conformité à l’islam, ce qui n’est point le cas, le nommer état islamique est leur faire trop d’honneur), que l’un des principaux alliés de la France fut l’Empire ottoman, alliance dont les rois de France sont responsable. Accepter les musulmans pour mieux lutter contre Charles Quint, puis les vilipender, voilà une attitude que je ne parviens pas à expliquer.
Pour être franc avec Defer, je comprends votre deuil, mais ce n’est pas celui de la France, la majorité des Français que j’ai rencontré ce matin (fac de droit) ne savent même pas ce que ce jour représente pour vous, et sont loin de pleurer votre roi quand je le leur apprend.
En outre la monarchie française n’était-elle pas absolue? Parler ensuite de totalitarisme est faire peu de cas des adjectifs mêmes que l’on retrouve sous les plumes d’alors.
Et si un jour les royalistes font un coup d’Etat pour restaurer un roi, je prendrais le poignard des Brutus, et si j’échoue mon frère le saisira à son tour, puis un autre, et un autre jusqu’au tyrannicide. Je vous rappelle les phrases suivantes:
« le véritable jugement d’un roi, c’est le mouvement spontané et universel d’un peuple fatigué de la tyrannie qui l’opprime ; que c’est là le plus sûr, le plus équitable de tous les jugements. »
Robespierre, Archives parlementaires, vol.56, Séance du 28 décembre 1792, p.16
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« On ne peut point régner innocemment : la folie en est trop évidente. Tout roi est un rebelle et un usurpateur. Les rois mêmes traitaient-ils autrement les prétendus usurpateurs de leur autorité ? » Saint-Just, Archives parlementaires, vol. 53, Séance du 13 novembre 1792, p. 391
Vive la République
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, régicide, jacobin.
« un régime qui fait primer le sperme sur la compétence. On est roi que parce qu’on est le fils aîné de son père. Peu importe ses qualités intrinsèques, ce qui compte, c’est le pouvoir du sperme. »
Je vais m’en tenir à ce seul commentaire. Primer le sperme sur la compétence, comme vous dites si élégamment. L’avantage d’être promis au pouvoir par sa naissance fait que, intelligent très brillant ou médiocre, on est éduqué et préparé dès la prime enfance à assumer les devoirs de sa charge future, au dessus de la mêlée politicienne. Cela a donné dans l’Histoire, selon les personnalités et les contextes, des résultats certes variables mais qui ont conduit à une lente construction du pays. est-ce que, depuis nos si brillants temps démocratiques, les gens qui nous ont gouverné ont démontré de plus brillants résultats? On a surtout vu la compétition d’ambitieux désireux de parvenir au pouvoir et de s’y maintenir avec pour seuls horizons les élections prochaines. Et entretemps, on assiste à la domination d’une faction sur les autres, à charge de revanche. Belle façon de conduire un pays et de cultiver l’unité nationale ! Je crois que les temps que nous vivons depuis une 40ne d’années démontrent amplement la vacuité et la malfaisance d’un régime fondé sur de telles bases, au détriment des intérêts réels du pays et de son peuple.
» Petite question concernant le commentaire de Cril17.
Que vient faire le halal là dedans. Un débat sur la monarchie intéresse l’Histoire et les idées politiques, aucunement un amalgame d’actualité teinté d’intolérance. »
Réponse ;
Ignorez-vous que Karl Marx a écrit que » tout est lié » et que le présent et l’avenir intéressent les royalistes tout autant que le passé ; mais je constate que vous avez pris votre dose quotidienne de » padamalgam » et de » cepassalislam » avant d’intervenir à nouveau.
Aussi, compte tenu de votre évident fanatisme républicain, vous souhaiterai-je de pouvoir réunir suffisamment de légions de Brutus pour faire face à ceux qui sont de dignes émules de la sans-culotterie et actualisent la décapitation en usage au bon vieux temps de la Terreur par un usage immodéré de la guillotine portative au nom de la religion d’amour, de tolérance et de paix !
Quant au présent immédiat, fruit du passé, et puisque vous n’hésitez pas à faire mémoire de François 1 er, pourriez vous nous dire SVP combien de fois la France a été envahie entre 1789 ( ou le 21 janvier 1793 au choix ) et aujourd’hui et faire le même calcul pour une période équivalente de 222 ans de 1793 à 1570 ?
Et question subsidiaire :
Pourriez-vous nous expliquer pourquoi, malgré les immenses destructions et ravages de toutes natures provoqués par la Révolution et toutes ses séquelles, la France est aujourd’hui encore la première destination touristique mondiale, histoire de rappeler en passant la célèbre parole de Jeanne d’Arc qui évoquait le plus beau Royaume sous le Ciel …
Pour vous donner du coeur à l’ouvrage, afin de faire un calcul aussi juste que possible …
Salut et fraternité ou à défaut SALVE REGINA !
Cril17, re,
Marx, comment dire ? Marx n’est pas la vérité suprême, je trouve même, à titre personnel, peu de vérité de ses propos. Et même s’il est évident que passé, présent et futur sont liés, cela ne justifie pas une mise en rapport entre daech, le halal et les sujets développés dans cet article, à savoir la République, la monarchie et la mort de Louis XVI. Ce lien ne peut guère être justifié, à moins de souscrire à des considérations générales peu fondées, communes à de nombreuses personnes, et visant à entretenir une confusion sur des termes qui, pourtant, sont assez différents les uns des autres.
Quant à l’amalgame, il est évident dans vos propos, mais si le terme vous choque comme étant une tentative de diabolisation de ma part, on peut tout aussi bien les qualifier de propos confus. L’islam n’est pas l’islamisme, et ne se résume pas au halal. D’autant plus que des questions semblables peuvent concerner la religion catholique, dont vous semblez aussi fanatique que je le suis de la République. A ceci près que ce que vous appelez fanatisme n’en est pas pour un Républicain, les fanatiques parmi les Républicains ont été guillotinés, les Hébert, Roux et Chaumette. Ceux qui restent ont eu la sagesse de guillotiner Robespierre, un extrémiste odieux suite à son rôle dans la mort du grand Danton. Danton, l’homme qui a sauvé la France et la Révolution !
Le calcul que vous demandez n’a pas de raison d’être. En effet, la France envahie pendant la Révolution et l’Empire est une France libre, fière et généreuse, attaquée par des monarchies tyranniques que nos braves soldats et citoyens ont vaincus tant de fois, preuve que le fer républicain est plus ferme que le fer monarchiste. La France envahie sous la monarchie est une France dirigée par un tyran, dont le pouvoir ne repose que sur la spoliation des droits de tout un peuple. Les situations ne pourront donc jamais être comparées, de même que la liberté dans une République avec celle (si elle existe) d’une monarchie.
La France est une destination touristique, certes, mais si la France avait toujours été une République, nos bâtiments auraient largement surpassés les restes des temps de l’oppression. Les colonnes du Sénat romain avaient-elle quelque chose à envier à l’obscurité de vos églises ? C’est plutôt l’inverse. Jeanne d’Arc, quelle référence monarchique par excellence. Je lui opposerai Carnot (Lazare), lequel à mis sur pied l’armée nous permettant de nous débarrasser des autrichiens, prussiens, espagnols, sardes, hollandais, anglais, russes etc…, sans compter les traîtres vendéens.
Je vous laisse méditer sur cet exemple, exempt de toute corruption monarchique et de mysticisme sordides.
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, régicide, jacobin.
A vous lire, vous semblez parfaitement mûr pour l’Union Européenne, nouvelle figure de la République Une Universelle et Indivisible !
Quant à Danton, l’homme qui a sauvé la France et la Révolution, vous allez faire mourir de rire plus d’un lecteur de ce site qui pourrait vous donner des adresses de sites robespierristes ou vous conseiller d’utiles lectures en défense de Robespierre !
Pour conclure sur une note historique, si vous connaissez parfaitement la vie de Danton, et si vous avez des informations sur une lettre que Danton a fait afficher dans la prison de la Conciergerie à l’adresse de la Reine Marie-Antoinette et qui inclinerait à penser qu’il aurait cherché, avec son ami Hérault de Séchelles, à venir au secours de la Reine Marie-Antoinette et de Louis XVII, ce serait avec la plus grande attention que je vous lirais sur tout autre site à votre convenance, afin de ne pas abuser davantage de la généreuse hospitalité qui nous est offerte ici …
Salut et fraternité !
Il existe de bons psychanalistes pour des patients comme vous
Tant l’Histoire de la Royauté Française que des Républiques, et surtout de la Révolution a ce qui pourrait être considéré, en termes modernes, de ‘ »bons ou mauvais », même si en Histoire, rien n’est aussi manichéen.
Concernant la Guerre de la Première Coalition, si la France l’a débute, n’oubliez pas non plus que les actions agressives (Prusse, Russie, l’Autriche étant plus modérée avant la mort de l’Empereur) des pays étrangers et des exilés royalistes envers le Pays n’ont fait que la précipiter. Bref, la guerre était souhaitée, il n’y a pas de responsable unique du conflit.
Et la Terreur a permis la sauvegarde de la République, et surtout de la France. Une défaite aurait été plus qu’un recul ou une humiliation pour le pays tout entier. Perte de l’Alsace, de la Lorraine, des départements du Nord, de la Franche-Comté, voire du Roussillon. Mais oui, elle fut aussi terrible et malheureuse, extrême dans son exécution. Et pour en revenir au rôle de l’Histoire, la Terreur ne fut pas seulement une bonne ou une mauvaise chose : c’est une période historique, point. Mais si vous voulez débattre dessus, je vous invite à chercher des preuves scientifiques de ce que vous avancez, qui ne peuvent pas être remises en causes par d’autres. En somme, cherchez donc votre vérité absolue.
Quand je lis « célébrer la journée des câlins en attendant le câlin halal de la République dite Française par l’Etat Islamique ! Le Roi Très Chrétien est mort ! Vive la vérité sur le destin de Louis XVII ! Vienne la résurrection du Royaume de France ! » ; « La révolution dite française fut la matrice des totalitarismes du. 20 siècle et de ses génocides .C’est un accident tragique et regrettable de notre histoire .Un jour il faudra recoudre le fil français et restaurer le Roi . Vive la France catholique et éternelle , vive le Roi . »
Juste, faut arrêter et être réaliste. Déjà qu’est-ce que l’Etat Islamique vient faire ici ? Encore une argumentation d’extrême-droite sur n’importe quel sujet pour faire « peur » ? Présentement, c’est plus risible qu’autre chose de l’avoir insérer ici, et souligne bien que souvent, les actuels monarchistes sont très liés avec les actuels extrémistes d’extrême extrême droite. Et rappelez vous ce qu’il s’est passé en France et en Europe la dernière fois que les extrêmes droites étaient au pouvoir (genre 60 millions de morts, un truc dans le genre).
De plus, la France « catholique » a failli conduire à la perte de la souveraineté française et a fait stagner la France durant plus de 40 ans au XVIe siècle. La Religion n’a pas réellement était un pouvoir toujours positif pour l’Etat, de quelque forme qu’il soit.
Enfin, oui la Royauté a eu des effets réellement positifs sur la France, tant dans les conquêtes que la construction d’un pouvoir étatique fort et moderne qui lui a permis d’être l’une des plus grandes puissances d’Europe, puis du monde durant plusieurs siècles sans interruption. Que serait Lille, Strasbourg, Perpignan sans les conquêtes de Louis XIV ? Mais en même temps, que serait le Canada et les 2/3 tiers de l’Amérique du Nord si Louis XV avait bouger son cul au lieu de s’attarder sur ceux de ses courtisanes ?
N’oubliez pas Lavisse : La France est une construction séculaire, voire millénaire, que cette construction soit impériale, royale ou républicaine.
PS : et puis, à votre niveau, rien ne sert de débattre sur des sujets -ou plutôt un sujet global : la Révolution – alors que depuis plus de 150 ans, les historiens s’écharpent déjà dessus, au travers de leurs interprétations. Que celui qui pense détenir la vérité se taise à jamais. Pour l’instant, tout est question d’interprétations, aussi vraies et fausses les unes-que les autres.
En lisant votre argumentation autour de » faire peur » et de » l' » extrême-droite » vous m’avez fait penser aussitôt à cette information très récente :
Cologne : «Je croyais que c’était de la propagande d’extrême droite mais c’était bien réel !» (MàJ vidéo traduite)
http://www.fdesouche.com/687309-un-videur-de-cologne-je-croyais-que-c-etait-de-la-propagande-d-extreme-droite-mais-non-c-etait-bien-reel
Quant à ceci :
» Et rappelez vous ce qu’il s’est passé en France et en Europe la dernière fois que les extrêmes droites étaient au pouvoir (genre 60 millions de morts, un truc dans le genre). »
…/….C’est vous qui me faites vraiment peur avec un truc de ce genre ! Mais vous avez bien fait d’évoquer Lavisse ! Je suis complètement lessivé par votre argumentation !
» N’oubliez pas Lavisse : La France est une construction séculaire, voire millénaire, que cette construction soit impériale, royale ou républicaine. »
Heureusement qu’avec la République islamique annoncée par Houellebecq et d’autres, la France sera toujours en phase de construction républicaine !
Mais seule peur à avoir ( peut-être ? ) : Lavisse pourra-t-il continuer à être enseigné ?
A mon tour de vous laisser méditer sur cette observation !
Merci de noter que je ne souhaite pas abuser davantage de l’hospitalité qui m’est offerte par ce blog ! L’abîme intellectuel et spirituel qui nous sépare rend inutile toute conversation, d’autant plus que j’ai mieux à faire ailleurs !
J’ai un nouveau livre à écrire sur la Question Louis XVII, dans l’espérance royaliste de la résurrection prochaine du Royaume de France …
@ Renaudo : votre propos est fort intéressant dans ce qu’il révèle des malentendus propagés par une histoire officielle qui s’inspire plus de Michelet, génial écrivain mais piètre historien car trop idéologue, que des réalités historiques. Dans les semaines qui viennent, autant que mes corrections de copies m’en laisseront le temps, je me permettrai de répondre à vos arguments, en particulier sur le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier, qui restent, que vous le vouliez ou non, de véritables catastrophes pour les ouvriers et artisans, et j’en apporterai quelques preuves supplémentaires.
Juste un point, à propos du Trésor de la couronne, que vous dîtes appartenir au peuple et qu’il est retourné à ses premiers possesseurs : qui a récupéré l’argent ? Le peuple ? Pas exactement mais bien plutôt ceux qui s’en prétendaient les représentants, et en particulier Danton, et de grandes fortunes sont nées de cette journée du 10 août 1792, tandis que ceux-là mêmes qui récupérèrent l’argent seront les premiers, quelques temps après, à faire tirer sur les « meurt-la-faim » et que Robespierre, insensible aux souffrances d’une population affamée, s’en prendra à ceux qui osaient réclamer du pain quand la République et les grands principes devaient suffire, selon lui, à leur bonheur… D’ailleurs, les études économiques sur la Révolution sont fort intéressantes et montrent que ce ne sont guère plus de 80.000 à 100.000 familles (sur 28 millions d’habitants) qui tireront profit de la Révolution tandis que, dans le même temps, la pauvreté explosait en France, et que la République ne saura y répondre que par la répression, de 1792 à 1799, avant que de « confier » la défense de ses intérêts (en fait, ceux d’une certaine bourgeoisie…) à un général d’origine corse, lui-même fervent républicain et meilleur allié d’une bourgeoisie qu’il consacra officiellement…
Cordialement, et royalement, bien sûr.