« L’Union ne se trouve pas dans un bon état », a déclaré le 15 janvier le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devant un parterre de journalistes accrédités, n’hésitant pas à évoquer « le début de la fin ».
La Commission européenne, davantage prompte à la dénégation, a laissé échapper un premier signe d’essoufflement dans sa volonté de créer un État centralisé sur le continent. Relatant l’année 2015, qui a vu en Europe l’arrivée d’un gouvernement eurosceptique en Grèce puis sa mise sous tutelle, l’entrée massive d’immigrés illégaux accueillis à bras ouverts par l’Allemagne, et deux massacres islamistes inédits en plein Paris, le président de la Commission s’est dit « impressionné par le nombre de fragilités » et les « ruptures » apparues au sein de l’Union européenne.
Inquiet sur l’euro, entre autres…
La récente arrivée d’un pouvoir souverainiste en Pologne a avivé davantage les craintes de Jean-Claude Juncker, dont la Commission a entamé en ce mois de janvier une procédure de surveillance pour éviter qu’un second pays d’Europe centrale n’échappe à son emprise (après la Hongrie).
« Ma génération n’est pas une ‘génération de géants’ », est allé jusqu’à se plaindre le président de la Commission européenne dans un étrange élan de faiblesse.
Concernant l’euro, l’homme a montré son inquiétude. « A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen [les clauses qui permettent un rétablissement aux frontières nationales] risque de mettre fin » à la monnaie unique.
2016, année-charnière pour l’UE ?
L’ancien premier ministre du Luxembourg, où nombre de multinationales cotées ont déplacé leurs sièges pour des raisons fiscales et où est logée l’une des plus grandes chambres mondiales de compensation entre comptes (la très opaque Clearstream), possède-t-il des informations sur l’état financier de l’Union ?
Comme pour faire écho à ses craintes, les 18 et 19 janvier ont vu un début de panique sur plusieurs banques italiennes, dont les obligations et les actions ont été massivement vendues, provoquant des suspensions de cotation. Un événement propre à intensifier les risques de fracturation financière dans la zone euro.
2016 : année du début de la fin pour la Commission européenne ? •
Cette Europe des techno-monstres, c’est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, alors tant pis pour elle.
Et pourtant la Pologne est un pilier de l’Otan (comme d’ailleurs Hongrie) et globalement les ex PECOS. La Pologne est assez disposée à nous entraîner au conflit avec Poutine. Plutôt que de proférer des incantations impuissantes mieux vaux rallier les réseaux qui travaillent à arracher les ex PECOS à l’influence américaine. La Poutinophilie c’est bien, la poutinolâtrie c’est con.
La Pologne a toujours tenté d’entraîner les autres Etats dans des conflits. En l’occurrence, je ne lui crois pas ce pouvoir. Entraîner qui au conflit avec Poutine ? Qui est le « nous » ? S’il s’agit de la France, c’est une plaisanterie. Quant aux Etats-Unis, ce sont plutôt eux qui sont moteurs. Croyez-vous qu’ils puissent être « agis » par la Pologne ? C’est évidemment l’inverse.
Cela me rappelle ce professeur polonais qui m’a dit lorsque je lui proposais comme sujet de troisième cycle: » les saintes icones ont elles une source dans la Tradition » me répondre avec un geste de dédain: « cela est pour les orthodoxes » , dont je suis . Il y a une rivalité certaine des polonais contre La Sainte Russie !
Cela me rappelle ce professeur polonais qui m’a dit lorsque je lui proposais comme sujet de troisième cycle: » les saintes icones ont elles une source dans la Tradition » me répondre avec un geste de dédain: « cela est pour les orthodoxes » , dont je suis . Il y a une rivalité certaine des polonais contre La Sainte Russie !