par Louis-Joseph Delanglade
Ils seraient donc 8250, d’après Le Figaro, lequel fait état d’un « bilan officiel » : 8250 « radicalisés ». Soit une hausse de 100% en moins d’un an. On appréciera, sachant que « radicalisé » signifie musulman fortement suspecté et de repli identitaire (donc d’un retour à l’essence même de l’islam) et d’hostilité profonde à la France (par principe et sous toutes ses formes) et, comme conséquence logique, d’apologie du terrorisme (donc d’actions meurtrières pour combattre « les mécréants »). Evidemment, les bonnes consciences, en l’occurrence celles du Monde, ont immédiatement cherché à minimiser l’information en recourant à des sophismes peu convaincants : il ne faudrait pas confondre « signalements » avec « radicalisations » et la hausse de 2015 serait simplement tributaire du contexte des attentats. En fait, ce nombre reste certainement inférieur à la réalité : ainsi, à titre d’exemple, le jeune agresseur turc de Marseille n’avait fait l’objet d’aucun signalement préalable.
Existe donc sur notre territoire un nombre considérable d’ « individus » dangereux – susceptibles de commettre une agression à la machette, de se faire exploser sur un marché ou d’ouvrir le feu sur n’importe quelle foule. Pis : existe aussi une nébuleuse de recruteurs islamistes qui a des ramifications dans les prisons, dans les écoles, dans les clubs et salles de sport, dans les mosquées, etc., puisque, dans 95% des cas, la « radicalisation » résulte d’un contact humain, direct, avec un propagandiste. La préméditation et l’organisation sont donc avérées et le « loup solitaire », concept tellement commode pour tous ceux qui crient volontiers à l’amalgame et à l’islamophobie reste une exception.
Cette nouvelle armée secrète séduit par ailleurs des gens qui ne sont pas forcément des paumés en rupture de ban. Un récent dossier de L’Obs sur le sujet, commenté dans le « 7-9 » de France Inter, souligne – enfin – les limites de l’explication simpliste par le fanatisme ou le nihilisme : la plupart des aspirants-jihadistes ont, au sens propre, la foi; la foi de ceux pour qui la mort n’est pas un échec mais, dans certaines conditions, une victoire qui leur ouvre les portes du paradis. Cette foi transmise ou fantasmée (celle des convertis, notamment) correspond à un besoin de transcendance que ne sauraient assouvir les misérables « valeurs », purement matérialistes et individualistes, de la société contemporaine. Ce qui signifie en clair que la responsabilité de notre société existe mais pas forcément là où on la cherche.
Dès lors, qu’importent les pourcentages (les statistiques chiffrent les mineurs à 20% et les femmes à 30%; les convertis seraient 25%) ? Chaque radicalisé(e) est un soldat ennemi potentiel. Or, on semble plutôt se satisfaire d’avoir créé cette nouvelle catégorie (« citoyenne » ?), les « radicalisés », que l’on considère comme des victimes, voire des malades à soigner, alors qu’il faudrait, sans les mépriser pour autant, les empêcher de nuire, eux et leurs recruteurs, en ne s’interdisant aucun moyen (…). Sinon, proclamer que nous sommes en guerre et déployer la troupe au coin des rues n’est plus qu’une opération de communication. •
et pendant ce temps la , l’occident se meurt notre jeunesse est bêlante droguée c’est la cata . Honte à nos dirigeants
Combien seront-ils dans un, deux, ou trois ans ? On sait que ce qui compte le plus en matière de chiffres et de statistiques ce n’est pas le nombre en soi-même, c’est la tendance.. Or celle-ci semble être, dans ce cas, à l’accroissement rapide et exponentiel.
Pour répondre à Benoit, très nombreux, trop nombreux, jusqu’à l’explosion incontrôlée par les gestionnaires. La faille de notre république est la laïcité, transformée en athéisme radical, depuis 1791. On ne combat pas un extrémiste avec des armes, ils n’attendent que cela. C’est à nous, tous les gens de France d’opposer une foi, supérieure, celle du divin, celle de nos ancêtres de la Gaule et donc de l’Europe, puisque l’homme en fait parti. Inventé par l’homme pour dominer les hommes, le dieu des juifs, des chrétiens, des islamistes est extérieur à la nature. Il est donc inférieur et peut s’accommoder du divin ensemble naturel et cosmique; car ce ne sont que trois manières de prier le même dieu. Ceci élèverait l’esprit et résoudrait l’écologie si tant décriée, qui n’a aucun sens en parti politique. Respect de la nature et …imposer , je dis imposer dans la constitution,, l’égalité totale entre la femme et l’homme; ce qui est refusé par nos vieux élus machistes de tous pays; et malheureusement aussi par les trois églises.
aux deux niveaux du probleme soulignés par JLD , »le nombre considerable d’individus dangereux » et » la nébuleuse de recruteurs islamistes » il faut en ajouter un troisième dont je crains qu’il soit le plus grave : les sentiments profonds des « masses » musulmanes vivant sur notre sol,qu’elles soient de nationalité française,bi-nationales ou de nationalité étrangère……Sur les 15 millions de personnes que cela représente le sondage 2014 de Russia Today que j’ai déja évoqué ici,au sujet de leurs sentiments vis-a-vis de l’Etat Islamique donne a penser qu’environ les trois quarts constituent le terreau ou pousse l’islamisme radical.
Mao Tsé Toung disait que le révolutionnaire devait etre dans la population comme le poisson dans l’eau, on peut craindre que ce soit le cas en France et en Europe pour les djihadistes