Saluon la courajeuze inissitiav de Mme Vallaudbelkassèm de relanser la réform de l’ortografe mise au poin en 1990 par le Comité supérieur de la langue française (CSLF) présidé par Michel Rocard, alor premiéministre. A vrè dir, il étè plus que temps de si mettre, tant notre lang est d’une difficulté aussi désespérante qu’inutil et ridicul. Pensé donc ! On écrit tradissionellemen « oignon » un mot qui, pourtan, se prononse « ognon », ou mieu encor, « onion ». Et « nénuphar » un mot qui se prononse pourtant « nénufar ». Sans parler de tous ces traits d’union qui n’ont été inventés que pour tendre des embuches à des générations de maleureux élèves et de braves et onètes adultes amenés à écrir à leur famille, à leur bienèmé (qui se mok gentiment de leurs fôtes quand elle è instruite) ou aux servisses publics ou sociô. Je vous demande un peu : à quoi cela rim-t-il d’écrire « porte-monnaie » alors kon pourrè toutaussibien écrir « portemonnaie » (ou, mieu encor, « portemonè ») ? Et pourquoi, dite-le-moi, som-nous obligé d’écrir « rendez-vous » avec un trèdunion, alors qu’il n’y en a pas à « compte rendu » ou « parti pris » ? Si ce n’è pas pour le plèsir sadic de mortifié, d’humilié les jans en leur tendan des pièges, alor keskecè ? Bienvenu donk aux « extraterrestres » avec lékel on poura fèr des « picnics » sans craindr kil zen profite pour nous dérobé notre « portemonnaie ».
Et ces accents circonflexes qui ne servent à rien, sinon à fer comètre des fôtes qui ne devrè pas être considérés comtel puisk l’absens de ces accents ne change rien à la prononsiation du mot : pourquoi sobstiné à écrir « paraître » quand on peut écrir « paraitre » ? Et pui, ils sont mal plassés, ces accents, ils ne corresponde pas toujours à la prononsiation courante des mots. Prenon quelques exemples : on doi écrir « réglementaire », alors kon prononse souvent « règlementaire », ce qui ne devrè pa être considéré comme une erreur, puisqu’on écri et prononse « règlement », et non « réglement ». Demêm, ces foutus règles d’ortografe nous oblige à écrir « événement » alor que, biensouvan, on prononse « évènement ».
On nou di que 2400 mots de la lang fransèse vont ètre affectés par sette réforme. Mais ce n’est la kune mesurette ; enfète, c’est toute la lang kil faut modifié, tout le vocabulère, la gramère, la conjuguèson, la sintaxe et le reste (sil y a un reste dailleur).
En vérité, le seul reproche kon puisse légitimeman adressé cette réforme, c’est d’être timoré, trô timide. Ainsi, on nous anonse que l’accent circonflexe sera mintenu pour distingué deux mots qui ont la mêm prononsiation, mais des sens différents : « mur », « mûr » et « mûre », ou encore « du » et « dû ». Mais, je vous demande un peu : èce vrèment indispensable ? Kan je dis ou j’écris qu’à la belle sèson, j’ème me promener à la campagne et i keuillir des murs, tout le monde compren keu je parle de fruis, et non des murs d’une clôture ou d’une ferme ; et, si je lisè, dans un manuel d’instrucsion sivic, que l’impôt est du par tous les sitoillins, je comprendrè que ce du est le partissip passé du verbe devoir, et non l’article du ; sa tomb soulsens.
Réformon donc ardiment notre ortografe, avec courage et confianse dans l’avenir (qui, au regard du présent, ne poura être que radieux). Mais attention ne feusons pas nimportekoua. Il n’est pas question d’alinier l’ortografe sur la fonétik, pureman et simpleman. Non ! Cela signerait la fin de notre lang, et ce n’est pas le but recherché loin de là. Il sajit de savoir évoluer pour s’adapter, en un monde qui se modifie sans cesse, avec intelligence et pragmatism, et dans le respè de l’étimologie des mots. C’est Mme Mari-Elène Drivaud, lexicografe et directrisse éditoriale du dicsionère Robert, ki le di.
Ainsi, on n’écrira plus nénuphar, mais nénufar, car, ce mot est d’origine arabe, et « le ph est d’origine grecque, il n’avait donc rien à faire là » (dixit [oh ! pardon pour le latin] Mme Drivaud). En revanche, toujour selon Mme Drivaud, on devra continuer à écrire nymphéa(s) parce que ce mot est, lui, d’origine grecque. Respectons l’istoire, la sivilisation, et donc l’étimologie, diantre !
Respectons donc l’étimologie, mais sans superstission paralisante pour l’istoire et les origines de notre lang. Ainsi, sil est bon de savoir que le mot sociologie a été formé au XIXè siècle (par Auguste Comte) à partir des mots socius (latin) et logos (grec), pourquoi sobstiné à s’initié au latin ou au grec ancien ? Nous ne sommes pas des Romains ou des Grecs, tout de même, ni des clercs du Moillen-Age ; dailleur, mêm les curés ne célèbrent plu la messe en latin depuis une cinquantaine d’années. Najatte a bien fè de vouloir fèr passé définitiveman les humanités à la trape. Avec la réactivation de cette réforme de l’ortografe, elle parachève le travail éducatif ki fera des jeunes Fransès, des homs et des fames libres, sains de cor et d’esprit dans un monde nouvau kil nou faut préparé pour le plu gran bonheur de nos enfans. •
Bonjour
Pour ne pas confondre certains mots on les changera: par exemple l’Eglise est actuellement dans la période de careme. Pour ne pas confondre ce jeûne avec les braves petits polychromes de la géneration montante notre baby-sitter de L’Èduc Nat, demi portion française (quand on est bi-nationale on ne peut être 100% français et 100% autre,cela fera partie de la prochaine simplification de l’arithmetique), décidera de l’appeler ramadan.
Bravo a vous mon cher Morel Dommage entre nous que cette jeune ministre dont l incompétence devient notoire , n est pas profite de l occasion qui lui était donnée de grimper dans la charrette de ses congénères sur le départ !
Qui ne voit pas qu’après cet effacement des humanités, le changement des méthodes d’ apprentissage de la, lecture, l ‘ adoption des mathématiques « modernes » , la grammaire emberlificotée et autres emblématiques modifications chronologiquement survenues dans les 40 dernières années cette « réforme de l’ orthographe’ est encore un mur élevé entre les générations. Des murs pour couper ou distendre les liens avec parents ou aïeux en les faisant paraître ignare aux yeux de leurs descendants, tout en compliquant la mise à jour des savoirs scolaires chez les anciens élèves, Vivement leur chute, comme à Berlin !
Les raisons de l’activation du projet de réforme de l’orthographe sont multiples. Celle que cite Olivier Maicas est bien réelle: le projet « républicain » depuis les Pères spirituels de la Revolution est de soustraire les enfants a l’influence de leurs parents en la remplaçant par « l’éducation républicaine » (un » formatage » serait plus vrai) dispensée a l’école et maintenant complétée par la doxa médiatique assénée a répétition. Dans la termitiere parfaite révée par les utopistes,a peine « humanisée » par rapport a son modèle animal, les lois naturelles et la longue mémoire transmises par la famille voila l’Ennemi .
Mais cette raison n’est pas la seule : dans son trés remarquable « Décomposition Française » (Ne mourez pas idiot : achetez-le ,vite!) Malika Sorel-Sutter raconte (pp 214-215) : Alain Viala, Président de la commission chargée en 2000 de réformer les programmes d’enseignement du Français reconnait en 2005 : »la modification des programmes était guidée par le fait que l’arrivée des nouveaux publics,autrement dit d’adolescents venant de milieux ne leur permettant pas d’avoir une maitrise suffisante,l’exigeait. c’est pour cette meme raison qu’a été modifié le travail sur la langue – vocabulaire et grammaire : travail a mener dés le primaire et au collège et a poursuivre au lycée ». . Declaration faite a Marcel Gauchet dans un ouvrage intitulé : »Programmes: Comment enseigner le Français. Former la personne et le citoyen » Titre qui est lui-meme tout un programme,clairement……. Et l’excellente Malika de commenter : « La langue,la litterature,au travers de l’imaginaire qu’elles construisent (je me permets d’ajouter : » et de la mémoire qu’elles véhiculent ») sont les vecteurs de l’identité. Il est illusoire d’imaginer que,en aval d’un tel programme d’adaptation,faire peuple,faire nation,tous ensemble,puisse encore etre possible. »
L’immigration nous a amené Najat mais aussi Malika. La difference entre les deux :l’une aime la France,et l’autre pas.
Entre écrire comme vous le faites dans cet article, et penser ce que vous pensez, je préférerai encore, à choisir, écrire comme cela, tant vous idées et vos articles emplis de haine et de ressentiment (quand on est monarchiste et que l’on vit dans une République, il y a de quoi être énervé, et je m’en réjouis), me semblent être un poison que vous prenez plaisir à vous instiller dans les vaines.
François Renaudo, citoyen républicain, ami de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et des lois, régicide, jacobin.
nous devrions nous cotiser pour offrir a « l’historien Renaudo » un logiciel de correction des fautes d’orthographe. Cela rendrait moins « veines » les fautes dont est truffée sa prose étonnante……..