C’est une remarquable leçon de géopolitique mondiale que donne Zemmour dans sa dernière chronique mise en ligne sur RTL [18.02]. Sur le cynisme américain, via Obama, sur le paradoxe de cette grande nation, à la fois conservatrice et révolutionnaire, sur son relatif désengagement européen et moyen-oriental, sa complicité avec Poutine, son regard désormais porté vers l’Asie, enfin sur l’impuissance européenne, Zemmour dit et montre l’essentiel. Depuis la diffusion de ce billet, on a appris – sans surprise en ce qui nous concerne – que Russes et Américains se sont mis d’accord pour un cessez le feu en Syrie, dont ils ont décidé et annoncé en commun la date et les modalités et à l’heure où nous écrivons, on annonce que la Belgique vient de rétablir sa frontière avec la France… Où est « l’Europe » ? Il y a gros à parier qu’il n’en restera pas grand chose dans dix ans. Subsisteront ses nations qui demeurent sa seule base politique solide. • LFAR
Le résumé de RTL*
« Barack Obama a les oreilles qui sifflent. Partout, on ne parle que de lui. Et pas en bien », décrypte Éric Zemmour. « Obama manque de leadership, Obama est naïf, Obama se fait rouler par Poutine, Obama est pacifiste, Obama est indécis, Obama a abandonné l’Irak, Obama a abandonné l’Europe : l’Occident est un grand bureau des pleurs et Obama est devenu le mur des lamentations », poursuit le journaliste. Il constate que « depuis qu’elle n’envoie plus ses boys aux quatre coins de la planète, l’Amérique a retrouvé la prospérité ».
Il explique que le locataire de la Maison Blanche a « renversé cette diagonale du fou qui veut que celui qui a le plus gros marteau a les moyens de taper sur tous les clous ». Soulignant le « grand paradoxe » américain (une nation « à la fois conservatrice et révolutionnaire »), Éric Zemmour explique qu’en se retirant, « Obama rend service au monde en général et à l’Occident en particulier : il permet aux autres de vivre ». Et de conclure : « Mais les Européens veulent-ils vivre ? »
* par Loïc Farge
» l’Amérique a retrouvé la prospérité » ?
D’abord il conviendrait de ne pas oublier l’Amérique du sud, l’Amérique centrale, le Canada ; et pour les deux premières c’est pas vraiment la prospérité.
Enfin concernant les USA , vu le taux de chômage et d’assistanat engagé par Obama… C’est pas si vrai.
Et pour finir si l’économie ne serait pas si mauvaise c’est en raison d’un patriotisme économique, d’un protectionisme que seuls les USA ont le droit d’appliquer. Et que le TAFTA promet d’étendre.
Quelque fois Zemmour pense trop vite. Mais le départ d’ Obama serait un moyen , enfin, d’honorer son prix Nobel de la Paix démagogique.