La mobilisation des jeunes a toujours fait peur aux hommes de pouvoir et souvent fait reculer l’Etat. Zemmour évoque de célèbres précédents. Il en tire la leçon. •
Le résumé de RTL*
La loi sur la réforme du marché du travail a été précipitamment retirée par le gouvernement. L’appel à manifester lancé par les syndicats aurait-il fait peur à Manuel Valls ? « Chirac est foutu, les jeunes sont dans la rue, Rocard est foutu, les jeunes sont dans la rue, Baladur est foutu, les jeunes sont dans la rue, Villepin est foutu, les jeunes sont dans la rue », lance en préambule Éric Zemmour. « La rime était riche mais un brin répétitive. Elle avait besoin d’être renouvelée. On attendait beaucoup de ce nouveau gouvernement, on n’a pas été déçus. »
Pour l’éditorialiste, Manuel Valls « se prend pour Clemenceau mais on surnommait Clemenceau « le Tigre ». Valls est un tigre de papier. Il n’attend même pas que les jeunes soient dans la rue pour être foutu. Avant, nos dirigeants se couchaient dès qu’ils apercevaient plus de trois boutons d’acnés boulevard Saint-Germain. » Et de poursuivre : « Les jeunes dans la rue, c’est comme le dentifrice. Quand il est sorti du tube, on ne sait plus comment l’y remettre (…) La jeunesse, c’est dangereux, on n’y touche pas. »
Pour Éric Zemmour, qui cite Platon, ces manifestations de jeunes qui se profilent mènent à la « tyrannie » : « lorsque les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne ».
Éric Zemmour – Ludovic Galtier [03.03]
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