Les obsèques de Gérard de Gubernatis ont été célébrées le lundi 14 mars à Nice. Nous les avons évoquées le lendemain ici-même. [Les obsèques d’un gentilhomme et d’un patriote].
Une dizaine de jours se sont passés et nous voudrions rappeler aujourd’hui la mémoire de Gérard de Gubernatis de deux façons : en reprenant le message adressé, le jour de ses obsèques, à sa famille et à tous les nombreux présents, par le prince Jean de France. Message dont Jean Sévillia a donné lecture. Et en publiant à la suite le texte de l’intervention de Pierre de Meuse, en la cathédrale de Nice, lors de la cérémonie.
Message de S.A.R. le prince Jean de France
Domaine Royal de Dreux, le 12 mars 2016
Chers Amis,
Je ne connaissais pas le Bâtonnier Gérard de Gubernatis aussi bien que beaucoup d’entre vous.
Je l’avais croisé à plusieurs occasions et il m’avait reçu en famille, chez lui dans l’arrière pays, lors d’un de mes déplacements à Nice. Je garde de cette rencontre plus intime un beau souvenir.
Mes pensées vont d’abord à l’ensemble de sa famille, dont je connais certains à qui j’ai pu exprimer de vive voix mes condoléances et qui se feront mes interprètes auprès de vous, à ses proches et amis et aux défenseurs de la cause royale, incarnée par la Maison de France, à laquelle il était si attaché.
J’aurais souhaité être présent, mais ce n’était pas possible, je le regrette.
Soyez assurés de mes pensées et de mes prières en ces moments particulièrement douloureux.
Avec mes sentiments attristés.
L’Intervention de Pierre de Meuse
Ma tâche est aujourd’hui de témoigner pour tous ceux qui, dans cette assistance, ont partagé les engagements de Gérard de Gubernatis durant sa longue vie. Royalistes, nationalistes, patriotes, venus de toutes parts, et au premier rang desquels je salue Mgr le Prince Sixte Henri de Bourbon-Parme. Je remercie également Mgr le Prince Jean, Duc de Vendôme, qui, ne pouvant se déplacer a envoyé un message amical et réconfortant. De même je salue le Président Le Pen, ami de toujours sur le plan personnel comme sur le plan politique de notre cher défunt.
Car si Gérard de Gubernatis fut un grand avocat et un père exemplaire, il n’a jamais renoncé, jusqu’à son dernier souffle, à défendre ses convictions avec tout son talent et toute sa liberté. Certes, il savait que ses combats n’étaient pas toujours à la mode. Il savait même que le succès pouvait n’être pas au rendez-vous, au moins à vue humaine. S’il a défendu avec fidélité la mémoire du Maréchal Pétain, il se doutait que des années seraient nécessaires pour que l’Histoire lui rendît justice. En ce qui concerne l’Algérie française, elle n’est plus qu’un souvenir. Quant au rétablissement de la monarchie traditionnelle, il n’est pas encore sur le point de se réaliser. Mais Gérard de Gubernatis, qui a formé des générations de militants, dont je suis, nous avait appris que l’échec devait rendre plus fort celui que le subissait et non le laisser à terre. Maxime de raison et maxime d’éthique. Nous continuerons donc à poursuivre l’oeuvre commune. Puisqu’il nous a quittés, qu’il me soit permis de lui adresser ce message: « Gérard, tu fus un brillant avocat et un grand orateur. Plaide notre cause auprès du Tribunal de Dieu. Demande que la Victoire – la Victoire Aptère, celle qui ne s’enfuit jamais – descende sur nous et y reste pour de bon ». •
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