Par Eric Zemmour
Ne nous voilons pas la face : « des Molenbeek, la France en regorge », écrit Eric Zemmour dans Le Figaro Magazine [24.03]. Pudiquement qualifiées de « territoires perdus de la République », ces villes ont pour nom Trappes, Roubaix, Sevran, Le Mirail à Toulouse, ou les quartiers Nord de Marseille… Zemmour a raison de sonner une fois de plus l’alarme contre les dangers de l’immigration de masse, aujourd’hui dramatiquement aggravés par le terrorisme. Nous le faisons ici depuis que notre quotidien a été fondé. Lafautearousseau a neuf ans et dans l’entre-deux la situation n’a fait qu’empirer. Jusqu’à quand ? Et jusqu’à quelles extrémités ? . LFAR
En France, on aime les histoires belges. On aime se moquer de nos voisins, peut-être pour cacher notre dépit qu’ils ne soient plus depuis longtemps nos compatriotes. On se gausse grassement de leur accent, de leur lenteur, de leur lourdeur. De leurs querelles linguistiques et pas qu’une fois! Alors, quand on a arrêté à Molenbeek l’organisateur des attentats à Paris du 13 novembre, on n’a retenu ni nos lazzis ni nos quolibets. On avait oublié un instant, un instant seulement, que Salah Abdeslam a la nationalité française, pour insister avec une joie maligne sur les carences de la police belge et les trous noirs du Bruxellistan. Mais nous allons payer notre arrogance injustifiée au prix fort. Une fois encore.
Pendant longtemps, on a rêvé que l’Europe serait la France en grand. Désormais, il nous faut admettre que la Belgique est une France en petit. La Belgique n’a jamais été une nation et la France l’est de moins en moins. La Belgique n’a pas d’Etat souverain et la France seule croit qu’elle en a encore un. La police belge est dépassée, et leurs homologues français s’imaginent encore – les ingénus – qu’ils peuvent se payer le luxe de la guerre des services.
A Molenbeek, les gosses jettent des pierres aux forces de l’ordre venues arrêter Abdeslam qui y avait trouvé un refuge amical. Il y était comme un poisson dans l’eau. Comme un mafieux corse ou sicilien dans son village. C’est ce qui arrive tous les jours aux policiers français qui tentent d’entrer à Trappes, Roubaix, Sevran, Le Mirail à Toulouse, ou les quartiers Nord de Marseille, etc., et qui reçoivent eux aussi crachats, pierres, divers ustensiles de cuisine, quand on ne leur tire pas dessus à balles réelles.
Des Molenbeek, la France en regorge. La France en crée à profusion. Que mille Molenbeek s’épanouissent ! Avec ses élus clientélistes, socialistes, communistes, humanistes, pacifistes, écologistes, de droite aussi, qui, comme cette élue de Molenbeek, Sarah Turine, estiment qu’il faut « recréer le lien affectif », et « lutter contre les discriminations, pour que les jeunes soient plus forts contre les discours de haine ». On leur a trouvé des noms : les « ghettos », les « territoires perdus de la République », les « zones de non-droit ». Des noms mensongers pour dissimuler la réalité. Pas des ghettos, puisqu’on peut en sortir quand on veut. Des territoires perdus, oui, mais de la France. Pas des zones de non-droit, mais des zones de droit islamique, avec ses liens inextricables entre culture et religiosité, qui font songer à l’Europe du Moyen Age. Les Molenbeek français, comme leur homologue belge, sont des territoires où les mœurs sont musulmanes, où les paysages commerciaux sont musulmans, où les vêtements sont musulmans, où la sociabilité (pas de femmes dans les cafés ni dans les rues) est musulmane. Les Molenbeek français ne sont plus en France mais dans un pays inconnu qu’on pourrait appeler la « Musulmanie », s’il n’avait déjà un nom en langue arabe : l’oumma.
Dans cette terre d’Islam, les mécréants non musulmans – ou même les mauvais musulmans – n’ont pas leur place. Ils doivent en être chassés, de gré ou de force. On les menace, on les frappe, on les vole. Jusqu’à ce qu’ils partent. Dans les Moleenbeek français, il n’y a pratiquement plus de mécréant non musulman ; il n’y a plus de «Gaulois», de «Français». Plus de chrétien ni de juif. Restent quelques mauvais musulmans. Un mauvais musulman est désormais celui qui ne se plie pas à la version rigoriste et littéraliste du salafisme qu’ont répandu partout – et en particulier parmi la jeunesse arabe des pays d’Europe – les pétrodollars de l’Arabie saoudite. Notre amie l’Arabie saoudite, notre alliée, notre cliente. Celle-ci a réglé à son profit la vieille querelle entre les différents islams, la technologie occidentale (télévision, internet) servant la version la plus archaïque de l’islam sunnite.
Aux yeux des imams salafistes – les seuls respectés par les jeunes -, les petits délinquants qui trafiquent la drogue, courent après les filles, boivent de l’alcool, ont un moyen de se repentir: le djihad. Pour laver leurs péchés de jeunesse et retrouver un ordre mythique, qu’ils n’ont jamais connu mais dont ils ont la nostalgie, où le père est respecté et où on épouse sa cousine, comme jadis au bled, ils doivent combattre pour l’islam. En Syrie avec les « frères » du califat islamique ou en Europe, à Paris ou Bruxelles.
Ainsi, ce n’est pas, comme nous le serinent nos politiques et nos bien-pensants, l’islam qui arrêtera l’islamisme, mais au contraire l’islam qui est le terreau de l’islamisme. Ce n’est pas la radicalisation qui s’islamise mais l’islam qui croit le moment venu de se radicaliser. Pour sonner la revanche de l’islam humilié depuis deux siècles par les victoires des « mécréants chrétiens et juifs ». Ce n’est pas en accueillant toujours plus la « diversité » qu’on retrouvera la paix civile, mais en engageant la reconquête des territoires perdus de la France. Sinon, les Belges riront à leur tour, mais riront jaune : Molenbeek sera notre avenir à tous. •
Le constat est sans appel. A quand le Nuremberg des socialistes de droite et de gauche responsables et coupables de crimes contre la France, de crimes contre l’Europe ? A quand le démantèlement de l’UE…RSS ? Faudra-t-il attendre que le fruit soit complètement pourri ? Jacobinisme, Socialisme ,libéralisme, communisme, marxisme, mondialisme, islamisme, que de noms pour une seule idéologie dont l’ennemi commun est bien le christianisme ! Le réveil va être brutal.
je viens de terminer son livre , il dit « adieu à la France « et j’ai peur qu’il dise vrai.
Bientôt nous ne serons plus assez de Français de souche à nous souvenir, nos enfants sont endoctrinés et les invasions trop fortes. Ceux qui tentent de résister sont des fascistes ou des racistes et ils disparaissent petit à petit. Le réveil ne sera pas brutal, il n’y aura pas de réveil.
Sous couvert de compassion et de charité nous ouvrirons nos maisons, nos filles se marieront avec de nouveaux arrivants, pour commercer avec l’extérieur on adoptera leurs goûts leur nourriture leurs vêtements et comme on n’enseignera plus notre Histoire si ce n’est avec dérision et pour s’en excuser nous perdrons totalement notre identité. Nous sommes un peuple de caméléons où tout ce qui vient de l’étranger est plébiscité et nous ne nous aimons pas entre-nous.
Cêsar n’aurait pas vaincu la Gaule si les tribus gauloises s’étaient entendus entre-elles.
Si « nous ne nous aimons pas entre nous » c’est que la révolution et la république ont tout fait pour « diviser pour mieux régner ». Si César a vaincu « les tribus gauloises », ce n’est pas seulement parce qu’elles ne s’entendaient pas entre-elles. D’ailleurs le terme même de gaulois est une invention romaine. Les Celtes ne formaient pas une nation. Mais la France, si ! Les 40 rois qui ont fait la France ont édifié et unifié le royaume. On ne peut donc pas comparer la France aux tribus celtes. On ne peut pas dire non plus qu’il n’y aura pas de réveil. Il y aura un réveil de la France catholique et peut-être royale. En revanche, dans le chaos qu’elle aura fomenté, la France républicaine et maçonnique disparaîtra. Et même si l’invasion a déjà commencé, il y aura des résistances. Quel peuple peut accepter de disparaître sans réagir ? L’URSS semblait, elle aussi, indestructible. A Dieu, rien d’impossible.
La révolution en supprimant » un roi une religion une loi » a en effet divisé le peuple c’est une évidence, il faut un drapeau un idéal ou une passion commune pour construire un pays sinon nous avons quantités de tribus, de groupes ou de communautés qui tirent dans tous les sens.
Or si je parle des gaulois c’est parce que je fais référence aux récits et réflexions de Jules César sur la guerre des gaules. Il n’y a aucun doute , et les pionniers américains (face aux tribus indiennes qui se battaient entre-elles ) en font foi, que l’union crée la force et que les pays divisés disparaissent.
Or actuellement si nous pouvons comparer la France à un » melting pot » américain, à l’inverse des US et à l’évidence nous ne sommes pas unis sous un même drapeau, prétendons à des lois différentes et ne poursuivons pas tous les mêmes buts.