Communiqué
La Fédération Royaliste Provençale a publié le communiqué suivant :
Depuis décembre 2015, le quotidien régional La Provence poursuit une campagne de propagande de gauche et ultragauche où, à travers plusieurs articles, l’Action Française est l’objet d’accusations diffamatoires, d’amalgames déplacés, et de mises en cause infondées.
Il s’agit en fait d’articles de propagande socialiste et d’extrême gauche consécutifs à différentes interventions du jeune mouvement Action Française Provence lors de réunions publiques du PS et des Républicains.
La Provence se garde bien de faire état des raisons de ces interventions :
– Dans le cas du PS, il s’agissait de protester contre l’utilisation des locaux de Science Po Aix par ce parti politique et de lui rappeler le soupçon de corruption qui pèse sur nombre de ses élus en région PACA. Soupçon dont il convient de rappeler qu’il est très majoritairement partagé par la population et qu’il est une des causes de la fonte massive des effectifs du PS en région PACA aussi bien que de ses récents échecs électoraux, lesquels seront sans doute plus lourds encore lors des prochaines législatives.
– Dans le cas des Républicains, Action Française Provence a exposé avoir voulu relayer le mécontentement des Marseillais sur ce que la municipalité de droite fait de leur ville et qui leur paraît très négatif en différents domaines.
Plutôt que d’exposer ces motivations, les rédacteurs de La Provence, plus militants que journalistes, ont préféré diffamer l’Action Française en général et se livrer à son endroit à des amalgames de pure propagande.
Ainsi rappellerons-nous que l’AF n’a – et n’a jamais eu – aucune sympathie pour le nazisme – mais au contraire une radicale hostilité dès son apparition – ni d’accointance avec les groupuscules qui aujourd’hui encore pourraient s’en réclamer. De même, désigner l’Action française comme fasciste n’a aucun sens, ni historique, ni théorique.
L’AF n’est pas et n’a jamais été raciste. Elle a toujours combattu les théories racistes.
Sur un plan historique, l’AF n’a pas pris part à la politique dite de collaboration. Elle a été au contraire une cible privilégiée des partis collaborationnistes d’alors dont il faut rappeler que les chefs emblématiques venaient de la gauche ou extrême-gauche : Jacques Doriot (PCF), Marcel Déat (SFIO) etc. Faut-il encore rappeler à La Provence que d’août 1939 à juin 1941, le pacte germano-soviétique est en vigueur et que le PCF s’y conforme parfaitement ? Il y avait, en revanche, à cette époque, de nombreux membres de l’Action française autour du général De Gaulle et dans la Résistance.
Par ailleurs, l’Action française a combattu longtemps ce qu’elle estimait être une influence excessive de la communauté juive sur la vie politique, diplomatique et intellectuelle française. Elle ne l’a jamais fait d’un point de vue racial, même si, à l’instar de beaucoup d’autres, à droite ou à gauche, elle en a traité avec le style polémique, les mots et la véhémence du temps. Après-guerre, le général De Gaulle et François Mitterrand ont eu aussi à s’opposer en certains domaines, intérieurs ou extérieurs, à l’influence excessive de la communauté juive en France. Ils ont aussi été accusés d’antisémitisme … L’Action française d’aujourd’hui salue en deux intellectuels juifs une pensée qui leur est proche : Eric Zemmour et Alain Finkielkraut, l’un et l’autre âprement combattus par la gauche française et une partie de la droite …
Pour terminer, signalons que La Provence vient tout dernièrement de donner une certaine publicité, voire de justifier, une manifestation qu’organise l’ultragauche ce samedi 16 avril contre Action Française Provence, à Marseille, rue Navarin, petite rue de la ville où ce groupe a sa permanence. Il ne s’agit pas d’une grande artère marseillaise où d’ordinaire se déroulent les manifestations. L’intention provocatoire des organisateurs d’extrême gauche est donc évidente.
L’Action française – école de pensée active – n’est pas intéressée par ce type de confrontation avec des groupuscules d’extrême gauche aujourd’hui sans réelle importance politique dans le pays. Ses ambitions, ses interlocuteurs pour débattre de l’avenir français sont ailleurs.
Marseille, le 14 avril 2016 ♦
Ces journalistes sont d’abord militants mais aussi très incultes. L’importance de la pensée d’AF, son ampleur, son histoire, tout cela passe très au dessus de leurs petites têtes enfumées de toutes les façons.
Quant aux élus socialos ils ne tolèrent pas d’être contestés. Ils n’en ont pas l’habitude. Alors, comme ils n’ont plus personne, ils font appel aux siphonés antifas et aux nostagiques du temps du goulag.
La Provence. De monsieur Mazerolle ? Un peu de papier pour allumer la cheminée ou sa pipe.
Au hasard, mis de côté récemment, dans la même semaine :
– après le remaniement qui a figé d’admiration le monde entier, la Provence titre le 12 Février dernier à la Une en caractères gras « Hollande réussit son coup » et s’ensuit un baratin inepte.
– et le 14 Février suivant, week end où monsieur Mazerolle nous étale sa sagacité, « Un désastre présidentiel ; les manœuvres de François Hollande désespèrent jusqu’à ses propres partisans ».
Simple question : quels sont les émoluments de monsieur Mazerolle ? Oui, rien d’autre que du papier à usage domestique salissant …