Invité par le maire LR, Olivier Carré, le ministre de l’Économie et des Finances présidera le 8 mai prochain les fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans. Fêtes johanniques qui se dérouleront dans les rues d’Orléans, du 29 avril au 8 mai.
Une première pour un membre du gouvernement depuis 2008, nous dit-on. Cela fait six ans qu’un ministre en exercice n’avait pas été invité aux fêtes orléanaises en tant que président d’honneur. Le dernier en date ? L’ancienne Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, Rachida Dati.
Interrogé par le Figaro, le cabinet d’Emmanuel Macron a naturellement démenti toute intention politicienne de la part du ministre et a ajouté : « Il a accepté, car le 8 mai est une fête nationale. Si l’on fête la fin de la seconde guerre mondiale, on célèbre aussi la libération de la France par Jeanne d’Arc. Une figure nationale.»
Le cabinet d’Emmanuel Macron a encore précisé qu’il était du devoir de l’homme politique de rappeler la véritable « filiation » qui unit la Pucelle d’Orléans à la France. « Si Emmanuel Macron est convié à cette fête, c’est pour redonner du sens à notre histoire. Il ne faut pas laisser Jeanne d’Arc au Front National.» Ce qui est, d’ailleurs, justifié, car c’est l’Action Française qui a imposé au régime, en 1920, à la IIIe République d’alors, la Fête Nationale de Jeanne d’Arc, célébrée, depuis, tous les deuxièmes dimanches de mai. Il en avait coûté 10 000 jours de prison aux camelots du roi… Le cabinet du ministre a encore précisé : « Il pourra lors de ces fêtes s’exprimer sur notre histoire et ses racines.»
Fort bien. Mais Emmanuel Macron, à l’exemple de Jeanne, ira-t-il au fond des choses ? Gardera-t-il au moins à l’esprit ses propres déclarations de l’été 2015 qui, pour étonnantes qu’elles fussent, n’en ont pas moins été faites et publiées ? Déclarations où il méditait sur l’incomplétude de la démocratie, datait la réalité de la dite incomplétude en France, de la mort de Louis XVI, dont il se disait en plus persuadé que les Français ne l’avaient pas voulue, constatait que depuis lors, hormis quelques rares et brèves périodes d’exception, la fonction de Chef de l’Etat n’était plus vraiment occupée, et, pour finir, concluait fort logiquement qu’il nous manque un roi.
Ce que dira – ou ne dira pas – Emmanuel Macron à Orléans – notamment « sur notre histoire et ses racines » – devra être suivi avec attention. Il est encore, avons-nous écrit ici, un objet politique non identifié. Se définira-t-il à Orléans ? Et en quel sens ? A suivre … LFAR •
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« Redira t-il qu’il nous manque un Roi? »…En effet, ce serait extra- ordinaire! Ce serait le « changement radical »…au moins dans les discours…Mais Emmanuel Macron peut-il nous mettre « En Marche » vers le retour du Roi? Il lui faudrait un courage politique exceptionnel. Il lui faudrait alors faire face à de multiples manifestations de haine et d’indignation.. D’avance, je ne lui en tiendrai pas rigueur s’il reste coi…A moins que…Hugues NOEL
mais serait-il prêt à tout ce faux cul ? (enfin faux c’est un doux euphémisme!!!!!) et le mrd RL (LRPS LEUR VA BIEN) qui l’invite va-t-il lui promettre les voix de ses administrés ou bien encore un qui veut se « faire mousser »cette drouatttte pourrie est prête à baisser son froc devant tout ce qui bouge comme d’habitude……on a coupé des têtes pour moins que çà …..
Emmanuel MACRON a eu au moins le mérite de rappeler la nécessité du ROI. Mais comme beaucoup de Français, , constater est une chose, passer à la réalisation pratique est une autre. Cela vaut aussi pour beaucoup de royalistes qui « croupissent » dans les partis politiques, et s’y font même élire, sans le moindre état d’âme.
Il faut laisser aux français le temps d’accepter sereinement le retour du Roi.
Tout d’abord, évitons les insultes qui n’ont d’autre utilité – c’en est une, mais faible – que de se faire plaisir.
Je crains que Gilbert Claret ait une vision plutôt lénifiante du « retour du roi ». Les changements de régime se font rarement de façon sereine et réfléchie … Mais sous le coup des crises, des épreuves et des nécessités. Hélas !