par François Davin
Monsieur,
Vous venez de tenir, à l’égard de Didier Deschamps, des propos d’une stupéfiante stupidité, témoignant d’un mauvais esprit littéralement révoltant. Vos propos font partie de ceux qui ne déshonorent que ceux qui s’abaissent à les proférer, aussi m’épargnerai-je de m’abaisser à les reprendre : il me faudrait pour cela descendre dans de si profonds abîmes de mauvais esprit – où vous vous complaisez, peut-être – que je ne chercherai pas à vous rejoindre dans votre monde bête et méchant, qui n’est pas le mien.
Mais j’ai plusieurs problèmes…
1. Mon oncle maternel est mort à vingt ans, pour la France, du côté de la Belgique, en 14. Comme l’écrit Pagnol, dans L’eau des collines, né dans sa garrigue plantée de thym, de fenouil, de romarin et autres pèbre d’aï, il est allé mourir « couché sur des plantes dont, pour la première fois, il ne connaissait pas le nom ». Oui, mais voilà : mon oncle était blanc, ni « nord-africain » ni « mélangé », comme vous dites dans votre langue politico/idéologique. Dois-je, au nom de ma famille, m’excuser pour cette couleur de peau ? Et, si oui, auriez-vous l’amabilité de m’aider à rédiger ma lettre d’excuses, m’expliquant ce que je dois dire pour tenter de nous faire pardonner ce crime impardonnable, et en quels termes je dois le dire ?
2. Mon problème s’aggrave : mon oncle était catholique et allait à la messe. Pas longtemps, je vous l’accorde, puisqu’il est mort fort jeune, ce qui devrait peut-être aux yeux de votre justice atténuer cette autre faute impardonnable. Même demande que précédemment…
3. Mon problème s’aggrave encore : mon oncle était royaliste, et lisait L’Action française, à laquelle mes grands-parents étaient abonnés. Là, je sens bien que c’est trop, et que la condamnation définitive et foudroyante ne peut que tomber du ciel, c’est-à-dire de vous, un « Dieu le Père » qui fait le Jugement Dernier et sépare les bons des méchants (j’allais écrire Deschamps)…
4. Horreur et damnation : je m’aperçois, consterné, que mon oncle a commis un quatrième crime : comme les gens que vous citez, il ne gagnait pas des millions par an, et n’avait pas les mêmes cercles de « jeu » et les mêmes « fréquentations » (dirons-nous) que vos amis Benzema et autres. Même relaxés, ces personnes ont eu des fréquentations et des activités que mon oncle n’avait pas : question d’éducation, sans doute…
Vous comprendrez, monsieur, que je ne vous salue pas, mais vous devrez souffrir que je vous dédie la fameuse phrase de Chateaubriand : « Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux… » •
Je comprends ta colère François, mais c’est faire encore trop d’honneur à cet abruti que de l’exprimer. Tout ce qui est exagéré est insignifiant.
d’accord avec vous ce Cantona est un abruti de premier classe .Il n’a pas à donner des leçons à qui que ce soit . Gianni
Bien envoyé, François ! Cantona, grand footballeur, a toujours été incapable de se fondre dans un groupe en France et n’a laissé aucun souvenir dans la glorieuse équipe de 1998 où Deschamps a brillé, en vrai capitaine qu’il était.
Cantona cherche, depuis sa retraite sportive, à se faire une petite notoriété, au théâtre et dans des éructations bavardes et insultantes.
Mais là, je crois qu’il a dépassé la ligne de front : les réactions contre ses propos imécilles sont presque unanimes.
Monsieur François Davin, MERCI; Ce n’était pas mon oncle, c’était mon père, ce n’était pas 14, c’était le 24 mai 40. Il était blanc , catholique sans plus, parce que Breton. A noter qu’en ces temps qui courent les Bretons on perdu leur âme. Bref, il était blanc au milieu d’Africains, c’était la coloniale, le 6 ème régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais. Sénégalais pour dire Africains. Ils résistaient encore à l’armistice et quant les bottes des Nazis résonnaient déjà sur les Champs Elysés. Encore merci, ce sportif a été quelque fois amusant, mais ne lui donnons pas de l’esprit.
survolé mais MERCI Monsieur DAVIN il existe des hommes qui ont le droit de parler fort et au moins vous mettez un stop a ceux qui s’arrogent le droit de brailler !
CANTONA aurait du rester l’ancien n° 9 de Manchester, domaine où il excellait. Quant à vouloir parler de choses sérieuses, il n’en est pas capable, répétant sans doute ce qu’il a entendu auprès de ses amis multi-millionnaires.. Cela dit, il n’y a aucune loi qui lui interdit de donner la moitié de sa fortune aux associations noires ou maghrébines. Mais c’est une autre histoire!!!!!!!!!!!!!!!!!