Juin 2002 – Les Baux de Provence – Le prince Jean avec les jeunes du service d’accueil
Trente-trois rassemblements royalistes se sont tenus en Provence, à partir de 1969, chaque mois de juin, en l’absence d’un quelconque contact – du moins, public – avec le Chef de la Maison de France d’alors, feu Monseigneur le comte de Paris. A deux ou trois exceptions près toutefois, dont nous aurons sans-doute l’occasion de reparler.
La venue au rassemblement royaliste des Baux de Provence de 2002, du prince Jean de France accompagné de son frère, le prince Eudes, lui-même venu avec son épouse, la princesse Marie-Liesse et leur toute jeune petite fille, la princesse Thérèse, constituait donc un événement. Perçu de tous comme tel. Événement dans la suite des rassemblements de Montmajour et des Baux de Provence, mais surtout dans l’histoire du royalisme français. Joie, émotion, espérance et projets … Ce fut le lot de cette journée autour des Princes accueillis par Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut, Gérard Leclerc et Jean Sévillia. Grand repas à l’ombre des pins, discours, intervention du prince Jean, remerciements et conclusion du prince Eudes, Coupo Santo : ce fut en bref le déroulement de cette journée.
Elle s’est terminée par une rencontre-dialogue entre le prince Jean et les jeunes du service d’accueil, une canette de bière à la main, ce que nous avons évoqué, dans Lafautearousseau dimanche dernier [05.06]. A propos, modestement, des tee-shirts que tous portaient, ce jour-là.
Tout ceci pour introduire le commentaire émouvant et significatif que nous avons reçu à la suite de cette publication – commentaire dont nous croyons utile que nos lecteurs aient connaissance. Le voici :
« Valentin Dulac
Chers amis de La faute à Rousseau,
Pour la petite histoire, parmi les jeunes du service d’accueil présents a l’occasion de la venue du Prince Jean aux Baux cela intéressera peut être vos lecteurs de savoir que trois d’entre eux (dont l’un est d’ailleurs présent sur la photo), sont désormais jeunes prêtres dans le Diocèse de Nice, un autre est Diacre en vue du sacerdoce pour le Diocèse de Bordeaux et qu’une d’entre eux est religieuse chez les Soeurs de la Consolation à Draguignan.
Tous étaient à l’époque membres actifs du Cercle royaliste du Comté de Nice. Et tous sont restés des fidèles du Prince.
Dieu et le Roi !…
PS : ce petit commentaire contredit d’ailleurs les propos incroyablement violents et injustes de Denis Tillinac tenus dans un numéro de Famille Chrétienne mi mai contre Maurras (entre autre attaque, « le maurrassisme est la pire des insultes à l’encontre de l’Eglise catholique » …) On peut en l’occurrence se demander pourquoi ces jeunes tous formés pendant des années à l’école de l’AF ne se sont pas détournés de la foi et de l’Eglise ? !….»
Commentaire qui a été suivi de deux autres que voici encore :
« LUC
Magnifique commentaire qui, en effet, réduit à néant les critiques de certains milieux catholiques envers Maurras et l’Action française.
Rien à voir, bien-sûr avec « la petite histoire ». C’est au contraire une grande et belle histoire qui devrait être portée à la connaissance du Prince, s’il l’ignore.
Décidément, Tillinac est bien léger en regard d’un tel récit.
MERCI ! »
« François Davin
Avec ce genre de propos, Tillinac, à qui il arrive souvent de dire de belles et bonnes choses, s’est très largement discrédité. Il parle manifestement d’un sujet qu’il ne connaît pas, et sur un ton qui ne convient pas. C’est triste, pour lui…»
Faut-il commenter davantage ? Lafautearousseau •
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Symboles & Traditions • Les tee-shirt du service d’accueil des rassemblements royalistes en Provence
Merci à Valentin Dulac pour cette information qui m’intérrsse vivement comme sans-doute nombre de lecteurs de LFAR.
L’Eglise de France se porterait mieux si elle avait eu davantage de jeunes religieux de la trempe de ceux que Valentin Dulac évoque. Et partant, la société française.
Tillinac est un nigaud en la circontance. Le plus probable est qu’il ignore tout du sujet. Il répète une certaine crttique moderniste du maurrassisme. Qui ne date pas d’hier et sévit encore.
Je dirai que l’Eglise catholique a été un boulet pour le royalisme en France. Souvenons-nous du Ralliement ou de la condamnation de 1926 par un pape pro-allemand.