par Gérard Leclerc
Ces dernières années, le nombre des écoles hors contrat n’a cessé de se développer. Certes, elles rassemblent une population scolaire encore marginale (60 000 élèves pour 793 établissements). Mais elles constituent un réel atout, à l’heure où notre système scolaire est à la peine, avec un taux d’échec qui inquiète pour l’avenir du pays. Le concept d’école indépendante n’est pas forcément bien reçu dans un pays marqué par la tradition à laquelle Jules Ferry a donné son nom. Se définissant comme pédagocratie, pour reprendre une formule chère à l’historien Claude Nicolet, la République a l’ambition de réunir dans un cadre unifié tous les petits Français pour leur enseigner les Lumières émancipatrices, propres à en faire de bons citoyens. Il n’empêche que la liberté d’enseignement est tout de même reconnue et garantie par la Constitution, à l’égal de la liberté d’association, cette dernière étant le fondement des écoles créées en dehors de la sphère de l’État et ne bénéficiant donc pas de financements publics.
La modestie de cet enseignement hors contrat ne saurait jeter nulle ombre sur l’école officielle. Par ailleurs, les établissements indépendants sont plus contrôlés que les autres, en raison de leur caractère hors normes. Le soupçon de dérive sectaire ou pire encore de dérive radicalisante, peut justifier une particulière vigilance de la part de l’État. Mais il ne justifie pas des mesures qui reviennent à abolir la spécificité de cette école, qui peuvent servir le bien commun en raison précisément de leur originalité et de leurs résultats incontestables. Or, il semble bien que Mme Najat Vallaud-Belkacem se soit engagée dans une modification des conditions d’ouverture de ces écoles hors contrat qui revient à abolir leur spécificité pédagogique.
Le prétexte de vigilance ne tient pas à l’évidence. Comme le remarque Anne Coffinier, qui dirige la Fondation pour l’école avec une compétence unanimement reconnue, il y a des critères très clairs pour lutter contre la radicalisation. Ils concernent la transparence des financements et le respect de l’égalité homme/femme. Or, la volonté affichée de la ministre est de limiter l’exercice de la liberté d’enseignement et d’association en procédant de la façon la plus brutale, par décret, sans consultation du Parlement. C’est une mauvaise action qu’il faut dénoncer, en diffusant largement la protestation d’Anne Coffinier. •
Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 2 juin 2016
Chers Amis,
Éduquer, transmettre des valeurs, œuvrer pour le vrai, faire des Hommes debout, est pour moi la plus belle des missions.
Elle est, j’ose vous le dire une vocation qui réclame un engagement entier et total.
La ministre de l’éducation qui ne fait pas l’unanimité même auprès de ses plus fidèles amis bobo, et intellectuels de gauche a décidé de rendre plus difficile l’ouverture des écoles hors-contrat. Bien sûr rendre plus difficile revient à dire de façon diplomatique interdire.
Et quelles écoles ? je vous le demande, Bien entendu nos écoles, les écoles catholiques. Celles qui portenotre héritage, celles que beaucoup diabolisent, parce qu’étant le refuge, le bastion de dangereuses familles nombreuses avec pour descendances des petits « tra » également surnommés » catho.mytho.péchu » avec la youles des bateaux et un insigne espoir et salut de la France sur leur sac à dos….Aujourd’hui c’est cela être Radical en France et non pas avoir une cagoule et caillasser les forces de l’ordre.
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Mais qu’importe le débat n’est pas là. Chers Amis réveillons-nous, réveillez-vous. Combien d’atteintes, d’outrages, d’entorses à nos valeurs la gueuze nous fera-t’elle encore subir avant que nous réagissions.
En 1983 1984, les français se sont mobilisé pour que vivent l’Ecole libre et ils ont réussi à conservé cet héritage ce choix de l’enseignement libre. La loi Falloux régit toujours l’école privée et ce depuis 1850. Nos écoles privées sous contrat ont un caractère propre qui est hérité de l’école libre. ne tombons pas dans le mirage de l’Ecole (de la Ré)-Publique. Nous n’en sommes pas.
La volonté est encore est toujours de laïciser toutes les sphères de la société, à commencer par l’éducation.
Reconnaissons la liberté de choix dans l’enseignement. ne nous laissons pas enfermer dans une pensée unique et globalisante et consensuelle.
Qu’ajouter ? Diffuser largement Oser et si le cœur vous en dit prenez la plume ou bien encore l’épée!
Souhaitons une Ecole privée libre et Catholique qu’elle soit sous contrat ou hors contrat
Mais portons une Ecole Chrétienne !!!!
Bien à Vous
Un commentaire très pertinent de JE, complémentaire à l’article !
Marchons les Gueux !
Merci et bien à vous !