La chosification du corps humain par un État qui se prend pour Dieu s’aggrave de façon terrifiante.
L’humanisme classique protégeait les plus faibles ; il est désormais remplacé par le transhumanisme. Le transhumanisme consiste en la volonté de faire advenir un homme « augmenté » ce qui ne laisse pas grand espoir à cet homme « diminué » que nous sommes tous plus ou moins. Ce n’est pas la maladie qui est traquée mais le malade, et l’un des premiers outils c’est l’eugénisme qui, par le dépistage anténatal et l’avortement, est censé nous débarrasser des êtres « imparfaits » avant la naissance. Dans cette perspective, le ventre des femmes est devenu un marché très rentable. •
CONTACT
Centre Lesdiguières – Le Buissert 38340 Pommiers-la-Placette
rien à dire de plus
tout est dit et a été dit, reste à faire quoi contre cette chosification de l’humain? si ce n’est tenter de le ramener vers la transcendance! mais dans notre France si tragiquement attachée à ce qu’on nomme la laïcité, peut- on encore trouver des penseurs , s’il en est encore! , dignes de ce nom, pour apprendre aux jeunes non plus à consommer mais à réfléchir, à analyser ce pourquoi ils sont là finalement! à ces philosophes de la transcendance, bon courage !
Jean-Marie Le Méné est un esprit d’une droiture exceptionnelle, et d’une grande lucidité. Cela dit, le moins que l’on puisse dire, c’est que son combat est désespéré. Il est impossible en effet, de convaincre les français, excepté une infime minorité de héros, de ne pas passer les tests de dépistage du mongolisme, qui sont devenus aujourd’hui aussi faciles qu’une simple prise de sang. Même si la monarchie était rétablie, je ne suis pas sûr qu’une telle décision pourrait être mise en place. Ou alors il faudrait trouver le moyen de soigner le mongolisme. Comble d’ironie: les recherches sur le génome, qui pourraient (peut-être) conduire à ce type de découverte, sont également condamnées par ceux qui militent pour l’indissolubilité de la personne humaine. Une impasse irréductible, donc.