L’union européenne est une sorte de chimère. Elle a construit toute une bureaucratie pour veiller au respect de règles libérales, qu’elle a malheureusement érigées en dogmes. Son administration n’est pas moins tatillonne que celle d’un régime socialiste. Il suffit de considérer les directives produites par Bruxelles sur des sujets aussi divers que la composition du chocolat ou la fabrication des fromages! Parfois, l’Europe me fait penser à ce film de Terry Gilliam, »Brazil » : c’est un monde kafkaïen. Pour faire cesser ces dérives, il faut une grande liberté intérieure, ce qui manque à nos politiques : ils ont du mal à résister à la pression des médias, qui les somment de réagir instantanément, sans aucun recul.
Pourtant, on pourrait tout à fait imaginer une confédération fondée sur la subsidiarité : ce que les États peuvent faire eux-mêmes ne doit pas leur être enlevé. L’Europe telle que je la conçois serait fondée sur la coopération entre les nations, celles-ci choisissant librement de s’associer pour de grands projets d’envergure mondiale. C’est l’Europe d’Airbus et d’Ariane. Pas besoin de structures permanentes, pas besoin de Commission européenne pour construire un avion… Et si nous nous accordons sur des buts plus politiques, veillons à respecter l’identité de chaque pays, ce qui est de moins en moins le cas. Le peuple français en sait quelque chose, puisque ses représentants ont contredit son expression directe en votant un traité presque identique à celui que les citoyens avaient refusé par référendum. Ce décalage entre les institutions et le peuple est antidémocratique et particulièrement inquiétant : il nourrit l’amertume et le ressentiment. L’Europe se fait contre les peuples et sans l’homme. Allons-nous commettre la même erreur que l’Union Soviétique ? •
Source : blog de la Couronne
Très bon texte du Prince : le Brexit est une gigantesque claque pour tous les « établissements », de Grande Bretagne et de toute l’Europe. Deux dangers guettaient le « monstre Europe » tel qu’on nous l’a dévoyée : le premier – qui vient de disparaître avec le départ des Anglais – était de ne construire qu’une vaste zone vulgairement matérialiste parce que exclusivement économique, et qui, de plus, transformait notre Europe en gentil toutou de l’Oncle Sam. Ce danger est mort, tant mieux !
Reste un autre danger : au moins les Anglais étaient-ils « anti-fédéraux » : maintenant qu’ils ne sont plus là, les fédéralistes destructeurs de nos vieilles Nations héritées de l’Histoire vont chercher à aller de plus belle vers ce magma informe, cette « bouillie pour chat » que serait l’effacement de ces différences entre nous qui nous font vivre et sont notre richesse. Mais, le pourront-ils ? Je crois que l’onde de choc, la claque, le raz-de-marée est si fort qu’ils seront eux-même déstructurés, pour longtemps…
Reste à reconstruire une Europe, une vraie : une Europe des peuples et des Nations historiques, dé-technocratisée, qui tendrait la main à nos alliés naturels que sont les mondes russes, afin de faire vraiment contrepoids aux USA, à la Chine et aux autres, et qui, bien sûr, aurait le français ou une autre langue européenne – mais pas le globish – comme langue offIcielle.
Vaste travail ? Oui, mais qui a cru à la fin de l’Histoire ? Certainement pas nous !…
Les réactions de la presse soviétique française ( en effet, la presse de notre pays parle d’une seule voix lorsqu’il s’agit de certains problèmes, comme l’Europe, l’immigration etc. et il n’y a pas plus de diversité d’opinions dans notre presse que dans celle de la défunte URSS ) en disent long sur la panique de l’oligarchie européenne. Ce matin, le catastrophisme est de rigueur, la Grande-Bretagne va voir son économie s’effondrer, ses ressortissants ne plus être les bienvenus en Europe, le chômage s’accroître et sans doute l’épidémie de peste reprendre. La Pravda française n’ose pas encore dire que la Grande-Bretagne va connaître tempêtes, tornades, famines, mais ça viendra sans doute. Et je pense que dans quelque temps, les plus excités des journalistes de la presse bienpensante va suggérer qu’il faudrait faire voter de nouveau les britanniques. Il y a longtemps que les oligarchies qui nous gouvernent n’ont plus le moindre sens du Bien commun. Une très belle analyse du Prince Jean.
Une grossière faute dans le précédent message, veuillez m’en excuser
Le Point : Le candidat à la primaire de la droite ( Alain Juppé ) a par ailleurs jugé qu’organiser une telle consultation ( un référendum sur l’Europe ) en France, ce serait « offrir une victoire sur un plateau à Marine Le Pen »
Cela veut donc dire que pour Juppé il serait évident que si l’on consultait le peuple français ce dernier serait favorable à la sortie de l’UE ! Quel bel aveu … Il y a quelques années, l’oligarche Jacques Delors disait que sur certains problèmes, il ne fallait surtout pas consulter les peuples. Quant au président de la Commission européenne Juncker, il menace dès ce matin la Grande-Bretagne » On ne vous rendra pas les choses faciles « ». Si les français ne comprennent toujours pas quelle oligarchie gouverne l’Europe dans le plus grand mépris des peuples, c’est à désespérer.
JdeM a raison ,sauf pour ce qui concerne Juncker.Ce matin sur RTL E. Guiguou, présidente de la Commission des Affaires Etrangeres de l’Assemblée a tenu aussi des propos menaçants pour les Anglais,un peu plus voilés toutefois. Je crois qu’en fait leur discours ne s’adresse pas aux Anglais! Mais en fait aux peuples a la « foi européenne » plus que vacillante. Il serait bien étrange que les dirigeants de la haute Finance mondiale,et ceux de l’Europe (Ce sont les memes,en fait…..) n’aient pas prévu un plan pour faire face au Brexit .meme si dans les derniers jours la bascule était possible. Grace a l’assassinat de Jo Cox notamment, si providentiel……. »Hic fecit cui prodest? » complotisme quand tu nous tiens…….allons !A-t-on assassiné Kennedy?,son frère?Enrico Mattei? Boulin? Tenté d’assassiner le Pape. Et tant d’autres…..Et puis tous ces suicides,aussi providentiels qu’étranges….
Croire que l’on va « rendre les choses difficiles aux Anglais » comme on veut nous le faire croire c’est ne pas voir qu’ils sont une pièce maitresse,essentielle,du Système. On peut faire des miseres a la Russie et a Poutine ,mais pas a l’Angleterre,parceque les membres du Système se tiennent par la barbichette : nuire a la Finance anglaise ce serait pour la Finance mondiale se tirer une balle dans le pied……
Non,les rodomontades des européistes ne sont pas pour Londres,mais pour les eurosceptiques ,en augmentation constante…….L’asservissement de la Grèce oui,ça a marché ,mais la Pologne,la Hongrie,bientot d’autres cela devient une terrible menace…… L’Europe telle qu’on nous l’a imposée ( Maastricht , Lisbonne surtout….) a du plomb dans l’aile. Il faut s’en réjouir Depuis toujours j’aime et deteste les Anglais. Aujourd’hui je les adore……
Le président du Conseil européen, Donald Tusk,aurait dit au quotidien Bild cette semaine: « Je crains qu’un ‘Brexit’ puisse marquer non seulement le début de la destruction de l’UE mais aussi de la civilisation occidentale ». Ah bon ? Est-ce que l’UE n’était pas déjà, méthodiquement avec cette politique absurde d’immigration de masse d’étrangers non européens, la destruction des programmes scolaires, la négation de son histoire et le refus de défendre les cultures nationales, la porte grande ouverte à la conquête islamique, le refus de prioriser ses intérêts économiques et sociaux, notamment face à la Russie, en train de détruire la civilisation européenne ? Est-il possible de faire pire ? Ou bien enfin le Brexit donnera-t-il lieu à une révision salvatrice de ses politiques ? On peut craindre que non tant la tentation de la fuite en avant est grande chez certains de nos calamiteux dirigeants.
La déclaration du Prince Jean de France mérite d’être lue attentivement. En tant que Dauphin du trône si la royauté existait à nouveau, son propos a été pesé, mesuré et mûrement réfléchi. Il ne résulte pas d’une réaction à chaud comme s’il était exprimé dans un genre de tweet tapoté à la va vite …
Son propos exprime beaucoup de sagesse, de réalisme et aussi une vision d’avenir pour l’Europe sur laquelle beaucoup de nos concitoyens pourraient se retrouver afin que l’Europe ne soit plus une chimère au contenu kafkaïen dont les peuples européens semblent se défier désormais.
Tout à fait d’accord avec G. Claret. Il faut ajouter à cette vue du présent, notre grande histoire. Trop focalisés sur le charlatanisme de nos élus et surtout de nos médias qui les dirigent, nous avons oublié que nous sommes issus d’un grand peuple, des Gaules de l’Europe. L’histoire nous montre que la France a toujours prospéré par son travail, au point de porter son salaire comme un symbole de liberté. Quant il y a des bénéfices soit on les répartis entre le peuple, soit on les donne aux actionnaires et cette fois ces derniers sont étrangers à la France. Incompréhension populaire, puisque nous sommes à l’aube du devenir ultra libéraux mondialisés, avec des élus qui font croire que nous sommes en système soviétique. Voyons l’esprit des Gaules, il était imprégné de nature et de cosmique, nous l’avons délaissé pour une pensée venue de Judée, récupérée par Rome pour prolonger l’esprit Romain. Il serait temps de remettre la nature au centre de nos pensées, non comme un parti politique, mais comme une vérité raisonnée qui nous donnerait l’avantage d’une intelligence collective.C’est aussi répondre spirituellement à l’offensive de la pensée unique venus d’Orient. Un débat sur nos comiques dits politiques n’a aucune valeur d’avenir, et l’avenir est à construire pour nos enfants.
Le BREXIT est une victoire d’un peuple sur les techno monstres de Bruxelles et de la haute finance apatride, genre SOROS. Ce que craignent les « Kollabos » européistes, c’est la contagion. Si les British ont réussi pourquoi pas nous, c’est à dire la France, les Pays Bas, la Pologne, la Hongrie, l Grèce massacrée par cette Europe méprisante envers les peuples, marionnette de Berlin et des lubies de sa chancelière en matière d’invasion programmée. OU sont nos empliis?????
Quant au Prince Jean, vivement qu’il devienne le roi de France. Ila une vision politique d’Homme d’Etat et non d’homme politique préoccupé par la prochaine élection
Le duc de Vendôme à la place de l’inconsistant locataire de l’Elysée permettrait à la France de retrouver son rang. En attendant, réjouissons-nous, car pour la première fois depuis le début de leur « construction européo-marxiste », celle-ci a du plomb dans l’aile. « God save the queen ». Vive le Royaume-Uni.
Oui, c’est un moment heureux dans l’histoire de l’europe et un témoignage de la vitalité de ses peuples.
Oui, aussi, le regard que le Prince porte ici sur l’europe est tout à fait adapté aux circonstances. Plein de réalisme et de sagesse. Capétien.
Pourtant, malgré les déceptions quelle a engendrées jusqu’ici, une Europe politiquement forte n’en reste pas moins plus indispensable que jamais. La seule et unique raison étant que les peuples européens prennent conscience qu’ils appartiennent à une même aire de culture et de civilisation, afin de s’assurer d’un destin commun.
L’Europe a toujours eu une civilisation ou une culture commune, malgré des langues diverses et des conflits religieux inter-chrétiens. Elle n’a jamais été un seul peuple et n’a eu que rarement et brièvent un intérêt commun. C’est une erreur de croire qu’unité de civilisation vaut unité politique.
C’est ce que nous confirme le Brexit.
De Gaulle avait raison de dire qu’on ne fait pas d’omelette avec des oeufs durs. Les nations européennes étaient trop anciennes et trop fortement constituées pour être mélangées. . Qui plus est, en dépit du bon sens et des réalités.
L’échec que nous sommes en train de vivre rendra très difficile de reprendre une politique européenne digne de ce nom, fût-elle très nécessaire, ce que je crois aussi.
Les peuples ont déjà donné. Ils ont été méprisés. Ils n’en veulent plus. Il faudrait des dirigeants de haute volée, du souffle, et un projet plus que séduisant pour relancer la construction européenne. Nous en sommes plus loin qu’au Moyen-Âge …
Je crois que les peuples ne sont pas si bètes. Ils sont bien conscients de leur unité de civilisation. Mais aussi que leur unité politique ou économique ne s’ensuit pas.
Dans l’affaire des migrants qu’a fait Bruxelles, qu’ont fait les dirigeants européens pour défendre l’unité de civilisation européenne ? Rien et mème le contraire. Les peuples ne sont pas aveugles et sourds. Ils ont compris, ils ont conclu.
Pour moi, c’est assez simpme.
Là où les politiques ont échoués ils reste la civilisation comme dénominateur commun. Pourquoi ont-ils échoué ? Parce qu’ils ont voulu reproduire au niveau supranational ce qui ne marche pas au niveau national, c’est à dire le jacobinisme centralisateur.
Désolé de vous contredire mon cher Cedric, mais l’Europe sera un projet de civilisation ou ne sera rien. Il implique une certaine idée de l’homme enraciné par sa culture, rejetant d’un même mouvement le libéralisme et le collectivisme. C’est sur ces bases que l’Europe devrait avoir pour ambition d’être une puissance souveraine.
Il serait intéressant d en débattre a l occasion d une réunion de l Association « Gens de France » que préside le Prince ?
Pourquoi pas si le Prince en décide. Mais, dans le fond, il s’est exprimé sur les affaires européennes dans « Un Prince français ». Et le comte de Paris également à maintes reprises.